Vocation et travail
Sous-titre :
Essai sur l'éthique puritaine
ISBN :
9782830901320
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
172
pages -
Broché -
1989
-
Prix : 14,21 €
Votre prix : 1,99 €
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Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Prix Editeur initial 20,30€
Quels sont les rapports entre la doctrine calviniste et puritaine de la vocation et la conception moderne du travail ? Cette question, très débattue, est envisagée ici à partir d'une analyse comparative des textes de puritains célèbres de William Perkins (1558-1602), Richard Steele (1629-1692) et Richard Baxter (1615-1691).
Dans ses formulations les plus anciennes, la doctrine puritaine de la vocation vise à réorganiser l'ensemble de l'imaginaire social. Elle s'adresse donc avant tout aux rôles et aux offices de « gouvernement », en établissant la prééminence de la vie publique sur les conduites privées et économiques. Ce n'est qu'après l'échec de la Révolution anglaise (1640-1660) que les théologiens anglais non-conformistes vont lier « travail » et éthique. Aujourd'hui, les « directives chrétiennes » du grand prédicateur Baxter sur le travail se prêtent fort bien à une discussion, qui met en jeu, d'une part, les conceptions pré-modernes du travail (saint Thomas d'Aquin) et, d'autre part, les critiques « post-modernes » de l'idéologie du travail (notamment celles de la philosophe Hannah Arendt). Cet ouvrage permet donc de restituer dans sa véritable dimension le projet puritain. Projet que l'emploi restrictif habituel du terme de « puritanisme » occulte malencontreusement.
Mario Miegge est né à Aoste (Italie) en 1932. Après des études universitaires (à Turin et à Rome, où il a reçu son doctorat en philosophie), il a enseigné la philosophie et l'histoire modernes dans les lycées. Depuis 1970, il est professeur à l'Université de Ferrare, où il dirige actuellement l'Institut de philosophie. Il a notamment publié Il protestante nella storia (Torino, 1970) et Martin Lutero, La Riforma protestante e la nascita dellè società moderne (Roma 1987).
Quels sont les rapports entre la doctrine calviniste et puritaine de la vocation et la conception moderne du travail ? Cette question, très débattue, est envisagée ici à partir d'une analyse comparative des textes de puritains célèbres de William Perkins (1558-1602), Richard Steele (1629-1692) et Richard Baxter (1615-1691).
Dans ses formulations les plus anciennes, la doctrine puritaine de la vocation vise à réorganiser l'ensemble de l'imaginaire social. Elle s'adresse donc avant tout aux rôles et aux offices de « gouvernement », en établissant la prééminence de la vie publique sur les conduites privées et économiques. Ce n'est qu'après l'échec de la Révolution anglaise (1640-1660) que les théologiens anglais non-conformistes vont lier « travail » et éthique. Aujourd'hui, les « directives chrétiennes » du grand prédicateur Baxter sur le travail se prêtent fort bien à une discussion, qui met en jeu, d'une part, les conceptions pré-modernes du travail (saint Thomas d'Aquin) et, d'autre part, les critiques « post-modernes » de l'idéologie du travail (notamment celles de la philosophe Hannah Arendt). Cet ouvrage permet donc de restituer dans sa véritable dimension le projet puritain. Projet que l'emploi restrictif habituel du terme de « puritanisme » occulte malencontreusement.
Mario Miegge est né à Aoste (Italie) en 1932. Après des études universitaires (à Turin et à Rome, où il a reçu son doctorat en philosophie), il a enseigné la philosophie et l'histoire modernes dans les lycées. Depuis 1970, il est professeur à l'Université de Ferrare, où il dirige actuellement l'Institut de philosophie. Il a notamment publié Il protestante nella storia (Torino, 1970) et Martin Lutero, La Riforma protestante e la nascita dellè società moderne (Roma 1987).
Prix Editeur initial 20,30€
Quels sont les rapports entre la doctrine calviniste et puritaine de la vocation et la conception moderne du travail ? Cette question, très débattue, est envisagée ici à partir d'une analyse comparative des textes de puritains célèbres de William Perkins (1558-1602), Richard Steele (1629-1692) et Richard Baxter (1615-1691).
Dans ses formulations les plus anciennes, la doctrine puritaine de la vocation vise à réorganiser l'ensemble de l'imaginaire social. Elle s'adresse donc avant tout aux rôles et aux offices de « gouvernement », en établissant la prééminence de la vie publique sur les conduites privées et économiques. Ce n'est qu'après l'échec de la Révolution anglaise (1640-1660) que les théologiens anglais non-conformistes vont lier « travail » et éthique. Aujourd'hui, les « directives chrétiennes » du grand prédicateur Baxter sur le travail se prêtent fort bien à une discussion, qui met en jeu, d'une part, les conceptions pré-modernes du travail (saint Thomas d'Aquin) et, d'autre part, les critiques « post-modernes » de l'idéologie du travail (notamment celles de la philosophe Hannah Arendt). Cet ouvrage permet donc de restituer dans sa véritable dimension le projet puritain. Projet que l'emploi restrictif habituel du terme de « puritanisme » occulte malencontreusement.
Mario Miegge est né à Aoste (Italie) en 1932. Après des études universitaires (à Turin et à Rome, où il a reçu son doctorat en philosophie), il a enseigné la philosophie et l'histoire modernes dans les lycées. Depuis 1970, il est professeur à l'Université de Ferrare, où il dirige actuellement l'Institut de philosophie. Il a notamment publié Il protestante nella storia (Torino, 1970) et Martin Lutero, La Riforma protestante e la nascita dellè società moderne (Roma 1987).
Quels sont les rapports entre la doctrine calviniste et puritaine de la vocation et la conception moderne du travail ? Cette question, très débattue, est envisagée ici à partir d'une analyse comparative des textes de puritains célèbres de William Perkins (1558-1602), Richard Steele (1629-1692) et Richard Baxter (1615-1691).
Dans ses formulations les plus anciennes, la doctrine puritaine de la vocation vise à réorganiser l'ensemble de l'imaginaire social. Elle s'adresse donc avant tout aux rôles et aux offices de « gouvernement », en établissant la prééminence de la vie publique sur les conduites privées et économiques. Ce n'est qu'après l'échec de la Révolution anglaise (1640-1660) que les théologiens anglais non-conformistes vont lier « travail » et éthique. Aujourd'hui, les « directives chrétiennes » du grand prédicateur Baxter sur le travail se prêtent fort bien à une discussion, qui met en jeu, d'une part, les conceptions pré-modernes du travail (saint Thomas d'Aquin) et, d'autre part, les critiques « post-modernes » de l'idéologie du travail (notamment celles de la philosophe Hannah Arendt). Cet ouvrage permet donc de restituer dans sa véritable dimension le projet puritain. Projet que l'emploi restrictif habituel du terme de « puritanisme » occulte malencontreusement.
Mario Miegge est né à Aoste (Italie) en 1932. Après des études universitaires (à Turin et à Rome, où il a reçu son doctorat en philosophie), il a enseigné la philosophie et l'histoire modernes dans les lycées. Depuis 1970, il est professeur à l'Université de Ferrare, où il dirige actuellement l'Institut de philosophie. Il a notamment publié Il protestante nella storia (Torino, 1970) et Martin Lutero, La Riforma protestante e la nascita dellè società moderne (Roma 1987).