Traité préparatif à l'apologie pour Hérodote (2tomes)
Sous-titre :
L'Introduction au traité de la conformité des merveilles anciennes avec les modernes
ISBN :
9782600011365
Editeur :
Auteur :
Henri ESTIENNE, Bénédicte BOUDOU (édition)
Info :
1193
pages -
Broché -
2007
-
Prix 80,07 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Il semble s'être peu à peu écarté de son projet initial. Il évoque dans les quatre premiers chapitres, l'antiquité, en remontant jusqu'à l'âge d'or. Il s'intéresse, au cours des sept chapitres suivants, au XVe siècle. Il évoque ensuite les vices de son propre siècle, en consacrant les chapitres XII à XIX au débordement des laïcs et les chapitres XX à XXV à ceux des clercs. Dans la deuxième partie, il traite de l'évolution des connaissances, et il accuse les clercs d'avoir falsifié le sens de l'Écriture « par ignorance ou par malice », inventé des légendes, encouragé l'idolâtrie, suscité des questions absconses, créé des cultes propres à satisfaire leur cupidité. Ainsi, Estienne s'est peu à peu éloigné de l'antiquité grecque pour se concentrer sur les mœurs de son époque ; les abus de l'Église, qui devaient servir seulement de point de comparaison pour évoquer le passé, sont devenus le cœur même du livre.L'introduction et les notes sont remarquablement éclairantes et documentées, ce qui a requis un ample savoir, en histoire, en droit, en théologie. L'utilisation de l'ouvrage est facilitée non seulement par la table alphabétique des matières qui figurait dans les éditions de l'époque, mais par les instruments de travail que propose l'éditeur moderne : aux index nominum, locorum et rerum s'ajoute une liste des proverbes. Autant de portes d'entrées pour pénétrer dans une œuvre capitale, que devraient parcourir en tout sens ceux qui veulent mieux comprendre la Renaissance.
Il semble s'être peu à peu écarté de son projet initial. Il évoque dans les quatre premiers chapitres, l'antiquité, en remontant jusqu'à l'âge d'or. Il s'intéresse, au cours des sept chapitres suivants, au XVe siècle. Il évoque ensuite les vices de son propre siècle, en consacrant les chapitres XII à XIX au débordement des laïcs et les chapitres XX à XXV à ceux des clercs. Dans la deuxième partie, il traite de l'évolution des connaissances, et il accuse les clercs d'avoir falsifié le sens de l'Écriture « par ignorance ou par malice », inventé des légendes, encouragé l'idolâtrie, suscité des questions absconses, créé des cultes propres à satisfaire leur cupidité. Ainsi, Estienne s'est peu à peu éloigné de l'antiquité grecque pour se concentrer sur les mœurs de son époque ; les abus de l'Église, qui devaient servir seulement de point de comparaison pour évoquer le passé, sont devenus le cœur même du livre.L'introduction et les notes sont remarquablement éclairantes et documentées, ce qui a requis un ample savoir, en histoire, en droit, en théologie. L'utilisation de l'ouvrage est facilitée non seulement par la table alphabétique des matières qui figurait dans les éditions de l'époque, mais par les instruments de travail que propose l'éditeur moderne : aux index nominum, locorum et rerum s'ajoute une liste des proverbes. Autant de portes d'entrées pour pénétrer dans une œuvre capitale, que devraient parcourir en tout sens ceux qui veulent mieux comprendre la Renaissance.