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Théodore de Bèze

image Théodore de Bèze




Disponibilité

Épuisé
Prix à titre indicatif. Contactez-nous pour plus de renseignements.
Sous-titre :
Poète et théologien
ISBN :
9782600011037
Editeur :
Auteur :
Info :
272 pages - Broché - - Prix 25,62 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Alain Dufour publie la Correspondance de Théodore de Bèze depuis 1962. Ce fidèle compagnonnage avec le successeur de Jean Calvin le désignait plus que quiconque pour signer une "Vie de Bèze" qui mène du Paris de François Ier où le jeune humaniste écrivit ses Juvenilia parfois religieux et souvent licencieux, à Lausanne et à Genève, où, à la suite d'une crise religieuse très intense (1548), le poète se fit réformateur. On le voit combattre les papistes, mais aussi les luthériens, rompre des lances en faveur de la prédestination, inspirer l'organisation et la vie des églises réformées de France et d'ailleurs, en écrire l'histoire aussi, sans cesser de faire des vers dès qu'il en a le loisir. Un chapitre est consacré à la poésie et à l'image (autour des Icones et des Emblemata), pour rappeler que Bèze n'a cessé d'être un poète, jusqu'à la fin de ses jours, avec le sens très vif de l'image, de même qu'il a été historien et théologien, n'ayant de cesse de comprendre le monde et sa propre existence comme le théâtre de la Providence.
Alain Dufour publie la Correspondance de Théodore de Bèze depuis 1962. Ce fidèle compagnonnage avec le successeur de Jean Calvin le désignait plus que quiconque pour signer une "Vie de Bèze" qui mène du Paris de François Ier où le jeune humaniste écrivit ses Juvenilia parfois religieux et souvent licencieux, à Lausanne et à Genève, où, à la suite d'une crise religieuse très intense (1548), le poète se fit réformateur. On le voit combattre les papistes, mais aussi les luthériens, rompre des lances en faveur de la prédestination, inspirer l'organisation et la vie des églises réformées de France et d'ailleurs, en écrire l'histoire aussi, sans cesser de faire des vers dès qu'il en a le loisir. Un chapitre est consacré à la poésie et à l'image (autour des Icones et des Emblemata), pour rappeler que Bèze n'a cessé d'être un poète, jusqu'à la fin de ses jours, avec le sens très vif de l'image, de même qu'il a été historien et théologien, n'ayant de cesse de comprendre le monde et sa propre existence comme le théâtre de la Providence.
Avis :
Né en Bourgogne, à Vézelay, en 1519, Théodore de Bèze n’était pas prédisposé à embrasser les idées de la Réforme. Il perd très vite sa mère et se forme auprès de M.Wolmar pour qui il conservera un très grand attachement non sans que cela produise chez lui un goût très fort pour la lecture de la Bible. Mais épris de culture classique, il s’adonne jusqu’en 1548 à la poésie avec ses compagnons d’amusements dans la capitale. Poèmes qui lui vaudront d’ailleurs de multiples attaques pendant sa vie et d’incessants regrets. Il s’installe à Genève en 1549 et de poète devint professeur, sur les conseils de Calvin, de l’académie de Lausanne en 1549. Il s’attache aussi à versifier les psaumes en rimes françaises. Très vite, en trois ou quatre ans, il s’impose comme un chef de la Réforme par ses écrits, ses voyages, son amitié avec les trois autres grands : Farel, Viret et Calvin.
Finalement, il quitte Lausanne et s’installe à Genève en 1558 et devint recteur de la nouvelle académie de Genève en juin 1559. Il y enseigne la théologie. Béze dans ces années voyage beaucoup notamment en France où il prêche et soutient les protestants. Il devient même le premier conseiller du prince de Condé et revient enfin à Genève en mai 1563.
Il vit son année la plus noire à la mort de Calvin pour qui il rédige une biographie. A partir de 1580, il est réélu comme président du consistoire de Genève. Mais ce qui l’inquiète par-dessus tout c’est la France, nous dit Dufour. Bèze déploie son temps à correspondre, à réfuter, à polémiquer…Il devient, de plus en plus, un auteur sombre, sérieux…il répond à ses détracteurs sur sa jeunesse. La Saint-Barthélemy le rend très pessimiste. Son activité est européenne, il s’occupe tant des affaires de Hollande que d’Allemagne… Il manifeste une activité forte et intervient partout mais il est apprécié.
Son œuvre historique est considérable et il continue d’être poète. Partout, il est imprégné du souci de la doctrine comme l’illustre l’affaire Aubery.
Vieux, i… [lire +]
Né en Bourgogne, à Vézelay, en 1519, Théodore de Bèze n’était pas prédisposé à embrasser les idées de la Réforme. Il perd très vite sa mère et se forme auprès de M.Wolmar pour qui il conservera un très grand attachement non sans que cela produise chez lui un goût très fort pour la lecture de la Bible. Mais épris de culture classique, il s’adonne jusqu’en 1548 à la poésie avec ses compagnons d’amusements dans la capitale. Poèmes qui lui vaudront d’ailleurs de multiples attaques pendant sa vie et d’incessants regrets. Il s’installe à Genève en 1549 et de poète devint professeur, sur les conseils de Calvin, de l’académie de Lausanne en 1549. Il s’attache aussi à versifier les psaumes en rimes françaises. Très vite, en trois ou quatre ans, il s’impose comme un chef de la Réforme par ses écrits, ses voyages, son amitié avec les trois autres grands : Farel, Viret et Calvin.
Finalement, il quitte Lausanne et s’installe à Genève en 1558 et devint recteur de la nouvelle académie de Genève en juin 1559. Il y enseigne la théologie. Béze dans ces années voyage beaucoup notamment en France où il prêche et soutient les protestants. Il devient même le premier conseiller du prince de Condé et revient enfin à Genève en mai 1563.
Il vit son année la plus noire à la mort de Calvin pour qui il rédige une biographie. A partir de 1580, il est réélu comme président du consistoire de Genève. Mais ce qui l’inquiète par-dessus tout c’est la France, nous dit Dufour. Bèze déploie son temps à correspondre, à réfuter, à polémiquer…Il devient, de plus en plus, un auteur sombre, sérieux…il répond à ses détracteurs sur sa jeunesse. La Saint-Barthélemy le rend très pessimiste. Son activité est européenne, il s’occupe tant des affaires de Hollande que d’Allemagne… Il manifeste une activité forte et intervient partout mais il est apprécié.
Son œuvre historique est considérable et il continue d’être poète. Partout, il est imprégné du souci de la doctrine comme l’illustre l’affaire Aubery.
Vieux, il est admiré de l’Europe qui veut le connaître et le visiter, c’est un monument comme le souligne Alain Dufour, qui s’éteint en 1605.
L’ouvrage de Dufour est une somme qui fait la part belle au poète et à l’écrivain car si Bèze fut un théologien, il fut un ardent polémiste qui sût utiliser la plume, comme son maître, pour défendre la réforme. La plume de Dufour nous entraîne elle dans un univers passionnant mais complexe qu’il ne faut pas avoir peu d’aborder car cette seconde génération de réformateur vaut le détour. Elle installe la réforme dans un temps où elle ne triomphera plus en tout cas en France. Ouvrage à travailler qui à toute sa place dans une bibliothèque de protestant du XXIème siècle qui veut savoir comment la réforme est venue jusqu’à nous.

Théodore de Bèze - Poète et théologien - par Alain DUFOUR - Editeur DROZ



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