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Thomas More

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ISBN :
9782847348033
Editeur :
Auteur :
Info :
416 pages - Broché - - Prix 24,00 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
6 juillet 1535, Thomas More monte sur l'échafaud. Décapité pour sa fidélité à la papauté, le conseiller d'Henri VIII reste un personnage énigmatique, à la confluence de la religion et de la politique, de la raison et du sentiment, de la critique sociale et du conservatisme.

D'où le caractère déconcertant de l'individu. Ce bourgeois de Londres mena en parallèle plusieurs carrières. Juriste d'affaires et défenseur des intérêts commerciaux de son pays, il se mit au service de son roi, dont il devint le lord chancelier, avant d'être disgracié, emprisonné et mis à mort. Ami d'Érasme et homme de lettres, il rédigea, en 1515-1516, l'Utopie, chef-d'œuvre de la Renaissance. Homme d'État et homme d'étude, canonisé au XXe siècle, Thomas More fut un saint laïc, vivant « dans le monde » - un homme de son temps, celui de l'Angleterre du XVIe siècle, dont il contribua au rayonnement intellectuel.

Comment a-t-on pu se révéler persécuteur et persécuté, pour finir saint et martyr ? Dans cette biographie enlevée, Bernard Cottret explore minutieusement les mille facettes de ce personnage complexe, en restituant les grandeurs et les ambiguïtés de cet homme attaché à sa famille et à son roi, Henri VIII, dont on découvre ici la face cachée...

Bernard COTTRET est professeur émérite à l'université de Versailles-Saint-Quentin et membre honoraire senior de l'Institut universitaire de France. Il est aussi l'auteur de nombreuses biographies parmi lesquelles Calvin (1995), Henri VIII (1999) et Élisabeth Ire d'Angleterre (2009). Il a publié chez Tallandier une Histoire de l'Angleterre (« Texto », 2011).
6 juillet 1535, Thomas More monte sur l'échafaud. Décapité pour sa fidélité à la papauté, le conseiller d'Henri VIII reste un personnage énigmatique, à la confluence de la religion et de la politique, de la raison et du sentiment, de la critique sociale et du conservatisme.

D'où le caractère déconcertant de l'individu. Ce bourgeois de Londres mena en parallèle plusieurs carrières. Juriste d'affaires et défenseur des intérêts commerciaux de son pays, il se mit au service de son roi, dont il devint le lord chancelier, avant d'être disgracié, emprisonné et mis à mort. Ami d'Érasme et homme de lettres, il rédigea, en 1515-1516, l'Utopie, chef-d'œuvre de la Renaissance. Homme d'État et homme d'étude, canonisé au XXe siècle, Thomas More fut un saint laïc, vivant « dans le monde » - un homme de son temps, celui de l'Angleterre du XVIe siècle, dont il contribua au rayonnement intellectuel.

Comment a-t-on pu se révéler persécuteur et persécuté, pour finir saint et martyr ? Dans cette biographie enlevée, Bernard Cottret explore minutieusement les mille facettes de ce personnage complexe, en restituant les grandeurs et les ambiguïtés de cet homme attaché à sa famille et à son roi, Henri VIII, dont on découvre ici la face cachée...

Bernard COTTRET est professeur émérite à l'université de Versailles-Saint-Quentin et membre honoraire senior de l'Institut universitaire de France. Il est aussi l'auteur de nombreuses biographies parmi lesquelles Calvin (1995), Henri VIII (1999) et Élisabeth Ire d'Angleterre (2009). Il a publié chez Tallandier une Histoire de l'Angleterre (« Texto », 2011).
Avis :
Après avoir été le biographe de Calvin, Henry VIII, Cromwell, Elisabeth 1er d’Angleterre et Karl Marx, Bernard Cottret nous dresse le passionnant portrait du grand humaniste Thomas More. Juriste, avocat, historien, philosophe, théologien, grand ami d’Erasme, érudit, philanthrope, et surtout grand Homme d’Etat, Thomas More a pleinement participé au renouveau de la pensée qui a caractérisé cette époque, ainsi qu’à l’humanisme dont il a été le plus illustre représentant anglais. Mais c’est aussi l’histoire d’un destin tragique intimement lié à l’histoire de l’Angleterre. Dans cette biographie enlevée, Bernard Cottret explore minutieusement les mille facettes de ce personnage complexe.

En effet, après s’être opposé en 1507 à Henry VII dont il dénonce les exactions, Thomas More connaît une carrière politique brillante grâce à Henry VIII et devient ambassadeur puis grand chancelier. Il écrira d’ailleurs sa première grande œuvre, Utopia, en 1516 lors d’une mission diplomatique. Catholique fervent (il a longuement hésité entre la vie politique et ecclésiastique), il combat les idées luthériennes et le protestantisme. Il perd d’ailleurs l’amitié du roi en refusant de se joindre à la requête transmise au pape pour lui demander d’annuler le mariage entre Henry et Catherine d’Aragon. Il démissionne mais son choix l’année suivante de refuser d’assister au couronnement d’Anne Boleyn est mal interprété. Puis son refus de jurer allégeance à l’Acte de succession du Parlement en raison d’une préface anti papale lui vaut d’être emprisonné et accusé de haute trahison. Il est condamné à être pendu, traîné et éviscéré, peine que le roi commuera en décapitation.
Après avoir été le biographe de Calvin, Henry VIII, Cromwell, Elisabeth 1er d’Angleterre et Karl Marx, Bernard Cottret nous dresse le passionnant portrait du grand humaniste Thomas More. Juriste, avocat, historien, philosophe, théologien, grand ami d’Erasme, érudit, philanthrope, et surtout grand Homme d’Etat, Thomas More a pleinement participé au renouveau de la pensée qui a caractérisé cette époque, ainsi qu’à l’humanisme dont il a été le plus illustre représentant anglais. Mais c’est aussi l’histoire d’un destin tragique intimement lié à l’histoire de l’Angleterre. Dans cette biographie enlevée, Bernard Cottret explore minutieusement les mille facettes de ce personnage complexe.

En effet, après s’être opposé en 1507 à Henry VII dont il dénonce les exactions, Thomas More connaît une carrière politique brillante grâce à Henry VIII et devient ambassadeur puis grand chancelier. Il écrira d’ailleurs sa première grande œuvre, Utopia, en 1516 lors d’une mission diplomatique. Catholique fervent (il a longuement hésité entre la vie politique et ecclésiastique), il combat les idées luthériennes et le protestantisme. Il perd d’ailleurs l’amitié du roi en refusant de se joindre à la requête transmise au pape pour lui demander d’annuler le mariage entre Henry et Catherine d’Aragon. Il démissionne mais son choix l’année suivante de refuser d’assister au couronnement d’Anne Boleyn est mal interprété. Puis son refus de jurer allégeance à l’Acte de succession du Parlement en raison d’une préface anti papale lui vaut d’être emprisonné et accusé de haute trahison. Il est condamné à être pendu, traîné et éviscéré, peine que le roi commuera en décapitation.

Thomas More - par Bernard COTTRET - Editeur TALLANDIER


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