under toolbar
banniere verticale

Thèmes

Le Livre

livraison_reduction34260

Commentaire de malachie

Sarkozy et Dieu

image Sarkozy et Dieu




Disponibilité

Avec délai
Contactez-nous pour plus de renseignements.
Sous-titre :
de l'usage politique des monothéismes
ISBN :
9782917191064
Editeur :
Auteur :
Info :
- Prix 19,00 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Extrait de l'introduction : C'est un grand transgresseur » : tel est, dans Le Nouvel Observa­teur du 23 août 2007, l'éloge fait de Nicolas Sarkozy par Yasmina Reza, qui l'a suivi pendant l'année ayant précédé son élection et a tiré de cette fréquentation un livre à succès mais diversement apprécié : L'Aube le soir ou la nuit. La formule correspond au portrait que l'intéressé a voulu donner de lui durant cette période. « Trop souvent, lit-on dès le début d'Ensemble, lettre à ses "chers compatriotes" publiée en avril 2007 et où il expose "sa vérité", la pensée unique et le politiquement correct ont stérilisé le débat. » Et une page plus loin, pour mieux enfoncer le clou : « Je récuse la pensée unique, cette pensée du renoncement qui nous étouffe depuis si longtemps et qui porte une lourde responsabilité dans la crise profonde que nous traversons. » Le 16 mai 2007, dans son discours d'intronisation, il reprend ce thème en invitant à rompre avec « les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel ». Image pour attirer des suffrages ? Le 22 septembre 2006, N. Sarkozy a opposé aux protestations entraînées par sa condamnation du laxisme supposé des juges les « innombrables témoignages » disant : « Enfin quelqu'un qui ose parler ! » et ajouté qu'il préférait « être jugé par les électeurs ». En y regardant de plus près, on découvre sous la nouveauté et la transgression proclamées des idées utilisées jadis et naguère contre la démocratie : le renoncement auquel est attribué la crise actuelle évoque les mensonges et les lâchetés qui nous avaient fait tant de mal ; l'homme qui ose enfin parler fait penser à celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas. L'audace qu'il s'attribue est triple. Rares sont les hommes politiques qui se risquent à évoquer publiquement les questions religieuses, constate-t-il dans La République, les religions, l'espérance (p. 34), livre d'entretiens paru en octobre 2004 : « Héritage h… [lire +]
Extrait de l'introduction : C'est un grand transgresseur » : tel est, dans Le Nouvel Observa­teur du 23 août 2007, l'éloge fait de Nicolas Sarkozy par Yasmina Reza, qui l'a suivi pendant l'année ayant précédé son élection et a tiré de cette fréquentation un livre à succès mais diversement apprécié : L'Aube le soir ou la nuit. La formule correspond au portrait que l'intéressé a voulu donner de lui durant cette période. « Trop souvent, lit-on dès le début d'Ensemble, lettre à ses "chers compatriotes" publiée en avril 2007 et où il expose "sa vérité", la pensée unique et le politiquement correct ont stérilisé le débat. » Et une page plus loin, pour mieux enfoncer le clou : « Je récuse la pensée unique, cette pensée du renoncement qui nous étouffe depuis si longtemps et qui porte une lourde responsabilité dans la crise profonde que nous traversons. » Le 16 mai 2007, dans son discours d'intronisation, il reprend ce thème en invitant à rompre avec « les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel ». Image pour attirer des suffrages ? Le 22 septembre 2006, N. Sarkozy a opposé aux protestations entraînées par sa condamnation du laxisme supposé des juges les « innombrables témoignages » disant : « Enfin quelqu'un qui ose parler ! » et ajouté qu'il préférait « être jugé par les électeurs ». En y regardant de plus près, on découvre sous la nouveauté et la transgression proclamées des idées utilisées jadis et naguère contre la démocratie : le renoncement auquel est attribué la crise actuelle évoque les mensonges et les lâchetés qui nous avaient fait tant de mal ; l'homme qui ose enfin parler fait penser à celui qui dit tout haut ce que les Français pensent tout bas. L'audace qu'il s'attribue est triple. Rares sont les hommes politiques qui se risquent à évoquer publiquement les questions religieuses, constate-t-il dans La République, les religions, l'espérance (p. 34), livre d'entretiens paru en octobre 2004 : « Héritage historique, pu­deur personnelle, désintérêt ? [...] Pour ma part, je n'éprouve pas cette méfiance ni cette réserve. » Dans L'Express du 1er novembre 2004, où il répond aux questions posées sur cet ouvrage par Denis Jeanbar, il estime que François Mitterrand a parlé de religion « sans mettre en cause les valeurs de la République ». Dans La Vie du 1er décembre 2005, il regrette qu'en France « on ose parler de tout sauf des religions ». Il s'est attiré par là les éloges de la hiérarchie catholique. Il est bon « que des gens connus, qui plus est des hommes politiques, osent parler de religion », déclare au Monde 2 le 6 novembre 2004, après avoir lu La République, Jean-Michel Di Falco, évêque de Gap et chargé de la communication au sein de l'épiscopat français. Le 11 mai 2007, dans le quotidien catholique italien L'Avvenire, le cardinal français Jean-Louis Tauran, un des plus proches collaborateurs du pape, salue l'élection le dimanche précédent, grâce notamment aux voix catholiques, d'un homme qui s'était montré « indéniablement courageux » en rompant le « tabou » que demeure la religion pour la politique française. Dans sa façon d'aborder le sujet, Nicolas Sarkozy a l'audace de transgresser les valeurs de la République. Ce n'est pas faute de les connaître. « Si un fonctionnaire affiche ses convictions religieuses sous quelque forme que ce soit, a-t-il lui-même rappelé le 7 octobre 2003 lorsqu'il a été entendu en tant que ministre de l'Intérieur par la commission Stasi, c'est toute la neutralité et l'impartialité de l'État qui est mise en cause. » Et de donner cet exemple : « Imaginez des guichets de préfecture où les agents portent en évidence une croix autour du coup. Croyez-vous que cela serait perçu comme un signe de neutralité par nos concitoyens juifs ou musulmans ? »

Sarkozy et Dieu - de l'usage politique des monothéismes - par Marc ANDRAULT - Editeur Berg International



Top Ventes

Podcasts


Sarah Rouvière - Résistances féminines

Charles-Eric De Saint-Germain - L'amour, une folie ?

Michael Girardin - Le temple de Jérusalem

Le Livre

livraison_reduction34260

Commentaire de malachie

Top ventes

MULTIMEDIA


Sarah Rouvière - Résistances féminines

Charles-Eric De Saint-Germain - L'amour, une folie ?

Michael Girardin - Le temple de Jérusalem

Jack Thomas - Les défenseurs de Calas
Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09