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Quinze ans d'éducation

image Quinze ans d'éducation

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Sous-titre :
Pensées pour une République laïque
ISBN :
9782915651973
Editeur :
Auteur :
Info :
440 pages - Broché - - Prix 22,40 € Livraison reduite
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Pasteur et théologien protestant, chef de file d'une extrême gauche religieuse qui a rompu avec l'orthodoxie, Félix Pécaut (1828-1898) est rapidement passé à la pédagogie et à la politique. Il s'impose dans les années 1870 comme le commentateur aigu de la nécessaire réforme scolaire d'une nation humiliée par la défaite. Son amitié avec Ferdinand Buisson, le chef d'orchestre de l'école laïque, lui vaut d'être placé en 1879 à la tête de la nouvelle École normale supérieure de jeunes filles de Fontenay-aux-Roses, la ruche dont la République entend qu'elle diffuse jusque dans la moindre école de hameau ses principes pédagogiques, démocratiques et éthiques. À ce poste, Pécaut donne toute sa mesure, celle d'un directeur d'âmes et même d'un mystique : pendant dix-sept ans, il réunit les normaliennes chaque matin, à sept heures, et après l'écoute d'un chant leur propose une méditation dans laquelle la politique et la littérature se mêlent à la philosophie et à la spiritualité, avec pour ombre tutélaire celle d'un Pascal. On a parlé à propos de Pécaut du « Saint-Cyran d'un Port-Royal laïque » ; les uns ont dénoncé cette influence protestante à la tête de l'État, les autres se sont réjouis de ce que la laïcité ne se confonde pas avec le positivisme et qu'elle s'efforce d'enseigner un art de vivre et même un « art de mourir », selon le mot du sage de Fontenay.

Cette direction de conscience matutinale qui accompagna les décennies fondatrices du régime n'aurait laissé aucune trace écrite, si les cahiers de Pécaut, aujourd'hui perdus, n'avaient été d'abord conservés. En 1902, quelques années après une mort peut-être hâtée par son désespoir devant l'affaire Dreyfus, un choix de méditations était publié dans Quinze ans d'éducation (Notes écrites au jour le jour). C'est ce livre sans équivalent dans la production républicaine qui est réédité. On y trouvera bien moins et bien plus qu'un traité de pédagogie : les éphémérides de la première laïcité, une parole, au sens presque physique, soucieuse de donner à la République cette intériorité qui lui manque sans doute le plus, hier comme aujourd'hui.
Pasteur et théologien protestant, chef de file d'une extrême gauche religieuse qui a rompu avec l'orthodoxie, Félix Pécaut (1828-1898) est rapidement passé à la pédagogie et à la politique. Il s'impose dans les années 1870 comme le commentateur aigu de la nécessaire réforme scolaire d'une nation humiliée par la défaite. Son amitié avec Ferdinand Buisson, le chef d'orchestre de l'école laïque, lui vaut d'être placé en 1879 à la tête de la nouvelle École normale supérieure de jeunes filles de Fontenay-aux-Roses, la ruche dont la République entend qu'elle diffuse jusque dans la moindre école de hameau ses principes pédagogiques, démocratiques et éthiques. À ce poste, Pécaut donne toute sa mesure, celle d'un directeur d'âmes et même d'un mystique : pendant dix-sept ans, il réunit les normaliennes chaque matin, à sept heures, et après l'écoute d'un chant leur propose une méditation dans laquelle la politique et la littérature se mêlent à la philosophie et à la spiritualité, avec pour ombre tutélaire celle d'un Pascal. On a parlé à propos de Pécaut du « Saint-Cyran d'un Port-Royal laïque » ; les uns ont dénoncé cette influence protestante à la tête de l'État, les autres se sont réjouis de ce que la laïcité ne se confonde pas avec le positivisme et qu'elle s'efforce d'enseigner un art de vivre et même un « art de mourir », selon le mot du sage de Fontenay.

Cette direction de conscience matutinale qui accompagna les décennies fondatrices du régime n'aurait laissé aucune trace écrite, si les cahiers de Pécaut, aujourd'hui perdus, n'avaient été d'abord conservés. En 1902, quelques années après une mort peut-être hâtée par son désespoir devant l'affaire Dreyfus, un choix de méditations était publié dans Quinze ans d'éducation (Notes écrites au jour le jour). C'est ce livre sans équivalent dans la production républicaine qui est réédité. On y trouvera bien moins et bien plus qu'un traité de pédagogie : les éphémérides de la première laïcité, une parole, au sens presque physique, soucieuse de donner à la République cette intériorité qui lui manque sans doute le plus, hier comme aujourd'hui.

Quinze ans d'éducation - Pensées pour une République laïque - par Patrick CABANEL, Félix PÉCAUT - Editeur LE BORD DE L'EAU



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