Premier coup de trompette contre le gouvernement monstrueux des femmes (1558)
Sous-titre :
Traductions et notes de Pierre Janton
ISBN :
9782745313744
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
256
pages -
Relié -
2006
-
Prix 58,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Le texte présenté pour la première fois en français accompagné du fac-simile de l'original (1558) est d'abord replacé dans le contexte politico-religieux. Les étapes de la vie de Knox jusqu'à la parution de l'ouvrage, résumées pour la suite par une chronologie, retracent le développement de sa pensée sur l'obéissance au prince et le rôle des magistrats subalternes. Elle est rapproc hée de celle de Christopher Goodman, considéré avec Knox comme un précurseur des monarchomaques. L'attitude de Knox envers les reines, abusivement assimilée à de la misogynie, est reconsidérée à la lumière de l'ensemble de l'œuvre. Le pamphlet participe à la fois du sermon et du débat universitaire. Après une préface exhortant les prédicateurs à interpeller les princes, Knox avance sa thèse en trois propositions et bâtit sa démonstration sur une triple série de preuves en mobilisant la logique et la rhétorique ainsi que sa connaissance du droit, de la patristique et de la Bible. La péroraison annonçant la fin de Marie Tudor lui acquit alors la réputation de prophète.
Le texte présenté pour la première fois en français accompagné du fac-simile de l'original (1558) est d'abord replacé dans le contexte politico-religieux. Les étapes de la vie de Knox jusqu'à la parution de l'ouvrage, résumées pour la suite par une chronologie, retracent le développement de sa pensée sur l'obéissance au prince et le rôle des magistrats subalternes. Elle est rapproc hée de celle de Christopher Goodman, considéré avec Knox comme un précurseur des monarchomaques. L'attitude de Knox envers les reines, abusivement assimilée à de la misogynie, est reconsidérée à la lumière de l'ensemble de l'œuvre. Le pamphlet participe à la fois du sermon et du débat universitaire. Après une préface exhortant les prédicateurs à interpeller les princes, Knox avance sa thèse en trois propositions et bâtit sa démonstration sur une triple série de preuves en mobilisant la logique et la rhétorique ainsi que sa connaissance du droit, de la patristique et de la Bible. La péroraison annonçant la fin de Marie Tudor lui acquit alors la réputation de prophète.