Paul de Tarse
ISBN :
9782204053846
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
376
pages -
Broché -
1996
-
Prix 48,60 €
Thèmes :
4e de couverture :
Depuis une vingtaine d'années, des perspectives assez neuves ont fait leur apparition dans les études pauliniennes. Au dernier congrès de l'ACFEB (Strasbourg, 1995), dont sont issus les travaux rassemblés ici, on a tenté une présentation critique des apports récents de la recherche tout en dégageant aussi des ouvertures pour les travaux futurs.
Dans la première partie de l'ouvrage est prise en compte la diversité des méthodes et des approches. On cherche à préciser d'abord comment la connaissance de la rhétorique (biblique et gréco-romaine) et des conventions épistolaires antiques (épistolographie) peut concourir à une meilleure intelligence des textes de Paul. On se tourne ensuite vers la psychologie, domaine peu exploré, et vers la sociologie. L'exégèse récente a réappris à ne pas travailler seulement sur la production des textes, mais à se préoccuper aussi de leur réception : on propose ici un modèle d'« exégèse picturale ». La deuxième partie aborde les textes pauliniens d'un point de vue qui relève de l'histoire des religions ou de l'histoire de la culture. On s'efforce de déterminer l'enracinement de Paul dans son environnement hellénistique, dans le judaïsme ancien, mais aussi dans les traditions chrétiennes qui l'ont précédé et dont il dépend largement pour les fondements de sa théologie. Cette dernière, du moins quelques-uns de ses axes majeurs, fait l'objet d'un examen plus systématique dans la troisième partie de ce livre. Partant de la reconsidération récente portée sur le judaïsme ancien, en particulier par des auteurs anglo-saxons, il fallait réexaminer la position de l'Apôtre sur la loi et la justification. La centralité de la justification dans le « système » paulinien est parfois contestée dans la recherche récente. Il convenait dès lors de s'interroger sur les liens entre la justification et la sotériologie « participationniste », cette dernière s'exprimant au mieux dans la mystique de Paul, mystique christologique, assurément, ce qui n'empêche pas l'Apôtre de donner toute son importance à Dieu lui-même.
Le lecteur attentif saisira que, en dépit de la multiplicité et de la diversité de leurs auteurs, les travaux ici rassemblés constituent un ensemble d'une réelle unité.
Dans la première partie de l'ouvrage est prise en compte la diversité des méthodes et des approches. On cherche à préciser d'abord comment la connaissance de la rhétorique (biblique et gréco-romaine) et des conventions épistolaires antiques (épistolographie) peut concourir à une meilleure intelligence des textes de Paul. On se tourne ensuite vers la psychologie, domaine peu exploré, et vers la sociologie. L'exégèse récente a réappris à ne pas travailler seulement sur la production des textes, mais à se préoccuper aussi de leur réception : on propose ici un modèle d'« exégèse picturale ». La deuxième partie aborde les textes pauliniens d'un point de vue qui relève de l'histoire des religions ou de l'histoire de la culture. On s'efforce de déterminer l'enracinement de Paul dans son environnement hellénistique, dans le judaïsme ancien, mais aussi dans les traditions chrétiennes qui l'ont précédé et dont il dépend largement pour les fondements de sa théologie. Cette dernière, du moins quelques-uns de ses axes majeurs, fait l'objet d'un examen plus systématique dans la troisième partie de ce livre. Partant de la reconsidération récente portée sur le judaïsme ancien, en particulier par des auteurs anglo-saxons, il fallait réexaminer la position de l'Apôtre sur la loi et la justification. La centralité de la justification dans le « système » paulinien est parfois contestée dans la recherche récente. Il convenait dès lors de s'interroger sur les liens entre la justification et la sotériologie « participationniste », cette dernière s'exprimant au mieux dans la mystique de Paul, mystique christologique, assurément, ce qui n'empêche pas l'Apôtre de donner toute son importance à Dieu lui-même.
Le lecteur attentif saisira que, en dépit de la multiplicité et de la diversité de leurs auteurs, les travaux ici rassemblés constituent un ensemble d'une réelle unité.
Depuis une vingtaine d'années, des perspectives assez neuves ont fait leur apparition dans les études pauliniennes. Au dernier congrès de l'ACFEB (Strasbourg, 1995), dont sont issus les travaux rassemblés ici, on a tenté une présentation critique des apports récents de la recherche tout en dégageant aussi des ouvertures pour les travaux futurs.
Dans la première partie de l'ouvrage est prise en compte la diversité des méthodes et des approches. On cherche à préciser d'abord comment la connaissance de la rhétorique (biblique et gréco-romaine) et des conventions épistolaires antiques (épistolographie) peut concourir à une meilleure intelligence des textes de Paul. On se tourne ensuite vers la psychologie, domaine peu exploré, et vers la sociologie. L'exégèse récente a réappris à ne pas travailler seulement sur la production des textes, mais à se préoccuper aussi de leur réception : on propose ici un modèle d'« exégèse picturale ». La deuxième partie aborde les textes pauliniens d'un point de vue qui relève de l'histoire des religions ou de l'histoire de la culture. On s'efforce de déterminer l'enracinement de Paul dans son environnement hellénistique, dans le judaïsme ancien, mais aussi dans les traditions chrétiennes qui l'ont précédé et dont il dépend largement pour les fondements de sa théologie. Cette dernière, du moins quelques-uns de ses axes majeurs, fait l'objet d'un examen plus systématique dans la troisième partie de ce livre. Partant de la reconsidération récente portée sur le judaïsme ancien, en particulier par des auteurs anglo-saxons, il fallait réexaminer la position de l'Apôtre sur la loi et la justification. La centralité de la justification dans le « système » paulinien est parfois contestée dans la recherche récente. Il convenait dès lors de s'interroger sur les liens entre la justification et la sotériologie « participationniste », cette dernière s'exprimant au mieux dans la mystique de Paul, mystique christologique, assurément, ce qui n'empêche pas l'Apôtre de donner toute son importance à Dieu lui-même.
Le lecteur attentif saisira que, en dépit de la multiplicité et de la diversité de leurs auteurs, les travaux ici rassemblés constituent un ensemble d'une réelle unité.
Dans la première partie de l'ouvrage est prise en compte la diversité des méthodes et des approches. On cherche à préciser d'abord comment la connaissance de la rhétorique (biblique et gréco-romaine) et des conventions épistolaires antiques (épistolographie) peut concourir à une meilleure intelligence des textes de Paul. On se tourne ensuite vers la psychologie, domaine peu exploré, et vers la sociologie. L'exégèse récente a réappris à ne pas travailler seulement sur la production des textes, mais à se préoccuper aussi de leur réception : on propose ici un modèle d'« exégèse picturale ». La deuxième partie aborde les textes pauliniens d'un point de vue qui relève de l'histoire des religions ou de l'histoire de la culture. On s'efforce de déterminer l'enracinement de Paul dans son environnement hellénistique, dans le judaïsme ancien, mais aussi dans les traditions chrétiennes qui l'ont précédé et dont il dépend largement pour les fondements de sa théologie. Cette dernière, du moins quelques-uns de ses axes majeurs, fait l'objet d'un examen plus systématique dans la troisième partie de ce livre. Partant de la reconsidération récente portée sur le judaïsme ancien, en particulier par des auteurs anglo-saxons, il fallait réexaminer la position de l'Apôtre sur la loi et la justification. La centralité de la justification dans le « système » paulinien est parfois contestée dans la recherche récente. Il convenait dès lors de s'interroger sur les liens entre la justification et la sotériologie « participationniste », cette dernière s'exprimant au mieux dans la mystique de Paul, mystique christologique, assurément, ce qui n'empêche pas l'Apôtre de donner toute son importance à Dieu lui-même.
Le lecteur attentif saisira que, en dépit de la multiplicité et de la diversité de leurs auteurs, les travaux ici rassemblés constituent un ensemble d'une réelle unité.