Ni Rome ni Genève. Des fidèles entre deux chaires en France au XVI siècle
ISBN :
9782852036734
Editeur :
Auteur :
Info :
700
pages -
Relié -
1997
-
Prix 129,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Les préjugés des sources de l'histoire religieuse au XVIe siècle, pour la plupart confessionnelles, se retrouvent encore, sous une couleur scientifique, dans bien des études contemporaines. Un moyen de s'en libérer était de dépasser l'histoire ecclésiastique et dogmatique pour tenter de faire droit aux individus face aux institutions : ces chrétiens qui ne se reconnaissent pas dans les orthodoxies de plus en plus contraignantes élaborées alors par les Eglises rivales.
Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation des campagnes de l'époque, on est tenté d'appeler « le plat pays de la croyance », un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée.
L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les « nicodémites » tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des « moyenneurs » tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des « iréniques » tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier, toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Eglise, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
Thierry Wanegffelen, né en 1965, est agrégé d'histoire, docteur de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Il poursuit par ailleurs des études de théologie. Ses recherches portent sur l'histoire des mentalités du XVe au siècle.
Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation des campagnes de l'époque, on est tenté d'appeler « le plat pays de la croyance », un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée.
L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les « nicodémites » tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des « moyenneurs » tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des « iréniques » tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier, toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Eglise, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
Thierry Wanegffelen, né en 1965, est agrégé d'histoire, docteur de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Il poursuit par ailleurs des études de théologie. Ses recherches portent sur l'histoire des mentalités du XVe au siècle.
Les préjugés des sources de l'histoire religieuse au XVIe siècle, pour la plupart confessionnelles, se retrouvent encore, sous une couleur scientifique, dans bien des études contemporaines. Un moyen de s'en libérer était de dépasser l'histoire ecclésiastique et dogmatique pour tenter de faire droit aux individus face aux institutions : ces chrétiens qui ne se reconnaissent pas dans les orthodoxies de plus en plus contraignantes élaborées alors par les Eglises rivales.
Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation des campagnes de l'époque, on est tenté d'appeler « le plat pays de la croyance », un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée.
L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les « nicodémites » tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des « moyenneurs » tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des « iréniques » tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier, toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Eglise, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
Thierry Wanegffelen, né en 1965, est agrégé d'histoire, docteur de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Il poursuit par ailleurs des études de théologie. Ses recherches portent sur l'histoire des mentalités du XVe au siècle.
Entre les citadelles confessionnelles, en effet, se dessine ce que, par analogie avec la situation des campagnes de l'époque, on est tenté d'appeler « le plat pays de la croyance », un espace qu'on aurait tort de croire vide, une utopie ecclésiologique qui peut très bien en fait être localisée, et arpentée.
L'image rend compte aussi d'une dépendance à l'égard des confessions que les « nicodémites » tels Marguerite de Navarre peuvent encore ignorer, jusqu'en 1550, mais qui s'impose à la génération suivante, celle des « moyenneurs » tels Michel de L'Hospital ou le cardinal de Lorraine. Plus tard, après la conversion d'Henri IV sur laquelle un éclairage nouveau est porté, l'indifférence non pas religieuse mais bien confessionnelle des « iréniques » tels Pierre de L'Estoile relativise cette dépendance, sans jamais la nier, toutefois. Car, tout au long du siècle, ces chrétiens, loin d'être sans Eglise, fidèles malgré tout, semblent voués par les intransigeances de l'un et l'autre bord à être entre deux chaires.
Thierry Wanegffelen, né en 1965, est agrégé d'histoire, docteur de l'Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne) et maître de conférences à l'Université Blaise Pascal (Clermont-Ferrand II). Il poursuit par ailleurs des études de théologie. Ses recherches portent sur l'histoire des mentalités du XVe au siècle.