Michel Servet - Du bûcher à la liberté de conscience
ISBN :
9782846211185
Editeur :
Auteur :
Vincent SCHMID (texte)
Collection :
Info :
176
pages -
Broché -
2008
-
Prix 18,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
En ce 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin et de Michel Servet, l' « affaire Servet » reste une épine dans l'image du Réformateur. Voilà qu'en ce XVIe siècle où l'intolérance de l'Inquisition domine l'Europe, à Genève un opposant à Calvin est, à son tour, brûlé.
C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort. La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin.
Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu.
À l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553.
Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Érasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux. Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi.
Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.
Après des études de philosophie et de théologie, Vincent Schmid est pasteur à la cathédrale Saint-Pierre de Genève et très actif dans le domaine interreligieux. Il a publié de nombreux articles sur Pierre Jurieu, Sébastien Castellion, Jean Calvin, Eugen Drewermann.
Il a participé à la réédition du Nouveau Testament d'Hugues Oltramare.
Il est membre du Musée international de la Réforme de Genève dont est issue l'illustration de couverture :
Portrait présumé de Michel Servet. Gravure de C. van Sichem, 1609.
C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort. La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin.
Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu.
À l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553.
Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Érasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux. Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi.
Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.
Après des études de philosophie et de théologie, Vincent Schmid est pasteur à la cathédrale Saint-Pierre de Genève et très actif dans le domaine interreligieux. Il a publié de nombreux articles sur Pierre Jurieu, Sébastien Castellion, Jean Calvin, Eugen Drewermann.
Il a participé à la réédition du Nouveau Testament d'Hugues Oltramare.
Il est membre du Musée international de la Réforme de Genève dont est issue l'illustration de couverture :
Portrait présumé de Michel Servet. Gravure de C. van Sichem, 1609.
En ce 500e anniversaire de la naissance de Jean Calvin et de Michel Servet, l' « affaire Servet » reste une épine dans l'image du Réformateur. Voilà qu'en ce XVIe siècle où l'intolérance de l'Inquisition domine l'Europe, à Genève un opposant à Calvin est, à son tour, brûlé.
C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort. La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin.
Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu.
À l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553.
Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Érasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux. Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi.
Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.
Après des études de philosophie et de théologie, Vincent Schmid est pasteur à la cathédrale Saint-Pierre de Genève et très actif dans le domaine interreligieux. Il a publié de nombreux articles sur Pierre Jurieu, Sébastien Castellion, Jean Calvin, Eugen Drewermann.
Il a participé à la réédition du Nouveau Testament d'Hugues Oltramare.
Il est membre du Musée international de la Réforme de Genève dont est issue l'illustration de couverture :
Portrait présumé de Michel Servet. Gravure de C. van Sichem, 1609.
C'est la publication du De Trinitatis Erroribus (en 1531) et de la Christianismi restitutio (début 1553) qui fut la cause principale de sa mort. La Restitutio, par son titre même, s'oppose frontalement à L'Institution de la religion chrétienne de Calvin.
Arrêté et jugé en France par l'Inquisition, Servet s'enfuit et tente de gagner l'Italie en passant par Genève où il est reconnu.
À l'issue de son procès, où l'influence de Calvin n'est pas négligeable, il est condamné au bûcher et exécuté le 26 octobre 1553.
Dans son livre, Vincent Schmid s'attache à montrer l'originalité de Servet, enfant de l'Espagne et d'Érasme, fortement attaché au droit de penser librement et qui cristallise le débat entre Calvin et Castellion.
Dans une langue simple et concrète, il dessine un Servet vivant et proche, dont la fin tragique marque les prémisses de la liberté de conscience. C'est à ce cheminement que s'attache Vincent Schmid, cheminement qui passe par Castellion préconisant la séparation du religieux du pouvoir séculier, par Bayle et le droit à la conscience errante, par Spinoza, Locke, Turrettini et les Lumières. Sa réflexion reste d'actualité dans une époque marquée par le retour massif du religieux. Plus que jamais, il est nécessaire que les croyants se donnent les moyens de penser positivement l'hérésie comme une marge indispensable à la foi.
Un dossier iconographique illustre l'ouvrage.
Après des études de philosophie et de théologie, Vincent Schmid est pasteur à la cathédrale Saint-Pierre de Genève et très actif dans le domaine interreligieux. Il a publié de nombreux articles sur Pierre Jurieu, Sébastien Castellion, Jean Calvin, Eugen Drewermann.
Il a participé à la réédition du Nouveau Testament d'Hugues Oltramare.
Il est membre du Musée international de la Réforme de Genève dont est issue l'illustration de couverture :
Portrait présumé de Michel Servet. Gravure de C. van Sichem, 1609.
Avis :
Les études scientifiques et les analyses les plus fines ne manquent pas sur Servet, plus rares sont les ouvrages de synthèse accessibles à tous et bien documentés. L'ouvrage de Schmid répond à ces deux souhaits ce qui n'est pas si facile car parler de Servet signifie évoquer "l'affaire Servet" ce qui en dit long sur le sujet et ses pièges. L'auteur avec clarté et concision sait se dégager de tout appareil critique, sans le négliger, pour restituer avec clarté tant l'homme que l'histoire de sa confrontation, à jamais mémorable, avec Calvin. On pourra discuter telle ou telle affirmation ; par exemple sur la crainte qu'inspire les mahométants au XVIème siècle, le siège de Vienne en 1683 suscite sans doute plus d'émoi encore mais ce ne sont là que points de détails qui ne remettent pas en cause ce travail de valeur. Voilà donc l'occasion de découvrir l'homme, une époque et ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire". cette ouvrage solide et efficace ouvre enfin de belles perspectives de réflexions tant sur la tolérance que sur des hommes oubliés comme Castellion ou Bayle.
Les études scientifiques et les analyses les plus fines ne manquent pas sur Servet, plus rares sont les ouvrages de synthèse accessibles à tous et bien documentés. L'ouvrage de Schmid répond à ces deux souhaits ce qui n'est pas si facile car parler de Servet signifie évoquer "l'affaire Servet" ce qui en dit long sur le sujet et ses pièges. L'auteur avec clarté et concision sait se dégager de tout appareil critique, sans le négliger, pour restituer avec clarté tant l'homme que l'histoire de sa confrontation, à jamais mémorable, avec Calvin. On pourra discuter telle ou telle affirmation ; par exemple sur la crainte qu'inspire les mahométants au XVIème siècle, le siège de Vienne en 1683 suscite sans doute plus d'émoi encore mais ce ne sont là que points de détails qui ne remettent pas en cause ce travail de valeur. Voilà donc l'occasion de découvrir l'homme, une époque et ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire". cette ouvrage solide et efficace ouvre enfin de belles perspectives de réflexions tant sur la tolérance que sur des hommes oubliés comme Castellion ou Bayle.