Madeleine Blocher-Saïllens, féministe et fondamentaliste
Sous-titre :
Extraits de son journal établis et annotés par Jacques-E. Blocher
ISBN :
9782755002034
Editeur :
Auteur :
Sébastien FATH (introduction), Madeleine BLOCHER-SAILLENS
Info :
176
pages -
Broché -
2014
-
Prix 20,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Madeleine Blocher-Saillens (1881-1971) est identifiée par les historiens comme la première femme pasteur « de plein exercice » du protestantisme français. Succédant à son mari subitement décédé, elle devint en effet dès la fin 1929 le pasteur principal, à Paris, de l'Église baptiste du Tabernacle.
Qui l'aurait imaginé ? L'accès de Madeleine au pastorat ne parut d'abord rencontrer aucun obstacle. Le conseil puis les membres de l'Église, consultés démocratiquement, furent unanimes à lui confier la charge pastorale. Ce consensus féministe, qui surprend au sein d'une communauté résolument rattachée au courant fondamentaliste émergent, fut rendu possible par l'indépendance de l'Église, libre de toute régulation supra-locale.
Pourtant, Madeleine Blocher-Saillens dut aussi endurer sa part de luttes. Elle fut logiquement en butte à l'opposition prévisible de milieux confessionnels réfractaires à toute prise de parole féminine, mais l'opposition vraiment douloureuse pour elle vint du côté de son père. De fait, Ruben Saillens, alors directeur de l'Institut biblique de Nogent, éprouva longtemps, en privé, des réserves sur le ministère public exercé par sa fille.
Le présent volume restitue, à travers des extraits choisis du journal intime de Madeleine Blocher-Saillens, le quotidien de son combat pour la pleine reconnaissance de son ministère. On y découvre une passionaria de l'Évangile au tempérament de prédicante...
Qui l'aurait imaginé ? L'accès de Madeleine au pastorat ne parut d'abord rencontrer aucun obstacle. Le conseil puis les membres de l'Église, consultés démocratiquement, furent unanimes à lui confier la charge pastorale. Ce consensus féministe, qui surprend au sein d'une communauté résolument rattachée au courant fondamentaliste émergent, fut rendu possible par l'indépendance de l'Église, libre de toute régulation supra-locale.
Pourtant, Madeleine Blocher-Saillens dut aussi endurer sa part de luttes. Elle fut logiquement en butte à l'opposition prévisible de milieux confessionnels réfractaires à toute prise de parole féminine, mais l'opposition vraiment douloureuse pour elle vint du côté de son père. De fait, Ruben Saillens, alors directeur de l'Institut biblique de Nogent, éprouva longtemps, en privé, des réserves sur le ministère public exercé par sa fille.
Le présent volume restitue, à travers des extraits choisis du journal intime de Madeleine Blocher-Saillens, le quotidien de son combat pour la pleine reconnaissance de son ministère. On y découvre une passionaria de l'Évangile au tempérament de prédicante...
Madeleine Blocher-Saillens (1881-1971) est identifiée par les historiens comme la première femme pasteur « de plein exercice » du protestantisme français. Succédant à son mari subitement décédé, elle devint en effet dès la fin 1929 le pasteur principal, à Paris, de l'Église baptiste du Tabernacle.
Qui l'aurait imaginé ? L'accès de Madeleine au pastorat ne parut d'abord rencontrer aucun obstacle. Le conseil puis les membres de l'Église, consultés démocratiquement, furent unanimes à lui confier la charge pastorale. Ce consensus féministe, qui surprend au sein d'une communauté résolument rattachée au courant fondamentaliste émergent, fut rendu possible par l'indépendance de l'Église, libre de toute régulation supra-locale.
Pourtant, Madeleine Blocher-Saillens dut aussi endurer sa part de luttes. Elle fut logiquement en butte à l'opposition prévisible de milieux confessionnels réfractaires à toute prise de parole féminine, mais l'opposition vraiment douloureuse pour elle vint du côté de son père. De fait, Ruben Saillens, alors directeur de l'Institut biblique de Nogent, éprouva longtemps, en privé, des réserves sur le ministère public exercé par sa fille.
Le présent volume restitue, à travers des extraits choisis du journal intime de Madeleine Blocher-Saillens, le quotidien de son combat pour la pleine reconnaissance de son ministère. On y découvre une passionaria de l'Évangile au tempérament de prédicante...
Qui l'aurait imaginé ? L'accès de Madeleine au pastorat ne parut d'abord rencontrer aucun obstacle. Le conseil puis les membres de l'Église, consultés démocratiquement, furent unanimes à lui confier la charge pastorale. Ce consensus féministe, qui surprend au sein d'une communauté résolument rattachée au courant fondamentaliste émergent, fut rendu possible par l'indépendance de l'Église, libre de toute régulation supra-locale.
Pourtant, Madeleine Blocher-Saillens dut aussi endurer sa part de luttes. Elle fut logiquement en butte à l'opposition prévisible de milieux confessionnels réfractaires à toute prise de parole féminine, mais l'opposition vraiment douloureuse pour elle vint du côté de son père. De fait, Ruben Saillens, alors directeur de l'Institut biblique de Nogent, éprouva longtemps, en privé, des réserves sur le ministère public exercé par sa fille.
Le présent volume restitue, à travers des extraits choisis du journal intime de Madeleine Blocher-Saillens, le quotidien de son combat pour la pleine reconnaissance de son ministère. On y découvre une passionaria de l'Évangile au tempérament de prédicante...