Les préfaces au Novum Testamentum
ISBN :
9782830906059
Editeur :
Auteur :
Info :
Broché -
1990
-
Prix 23,90 €
Thèmes :
Statut :
Occasion
4e de couverture :
1516 : première édition du Novum Instumentum. Erasme est au faîte incontesté de sa gloire d'humaniste chrétien. Il accompagne son ouvrage, mûri pendant plus de dix ans, de quatre Préfaces qui sont le chant enthousiaste, combatif de son "démon" philologique : ne veut-il pas donner à saisir la Présence même du Christ toujours vivant dans Sa Parole nue ? Le désenchantement suivra tôt : ennemis de l'extérieur, certes, ennemis de l'intérieur surtout. Le "commentaire" que la Présence devait rendre inutile, refait de plus en plus surface dans les "annotations" qui ne visaient qu'à rendre translucide la Parole. Ces étonnantes "Préfaces" ne s'adressent pas seulement aux historiens et à ceux que l'humanisme chrétien du XVIIème siècle intéresse, elles concernent tous les passionnés de la Bible. Elles témoignent de la fougue et de la force d'un écrivain exceptionnel et de la profondeur de sa réflexion et de sa méditation. Ses remarques et questions sont si fortes que l'on s'interroge : ne serions-nous pas leurs contemporains ?
1516 : première édition du Novum Instumentum. Erasme est au faîte incontesté de sa gloire d'humaniste chrétien. Il accompagne son ouvrage, mûri pendant plus de dix ans, de quatre Préfaces qui sont le chant enthousiaste, combatif de son "démon" philologique : ne veut-il pas donner à saisir la Présence même du Christ toujours vivant dans Sa Parole nue ? Le désenchantement suivra tôt : ennemis de l'extérieur, certes, ennemis de l'intérieur surtout. Le "commentaire" que la Présence devait rendre inutile, refait de plus en plus surface dans les "annotations" qui ne visaient qu'à rendre translucide la Parole. Ces étonnantes "Préfaces" ne s'adressent pas seulement aux historiens et à ceux que l'humanisme chrétien du XVIIème siècle intéresse, elles concernent tous les passionnés de la Bible. Elles témoignent de la fougue et de la force d'un écrivain exceptionnel et de la profondeur de sa réflexion et de sa méditation. Ses remarques et questions sont si fortes que l'on s'interroge : ne serions-nous pas leurs contemporains ?