Les camisards et leur mémoire 1702-2002
Sous-titre :
Colloque du Pont-de-Montvert des 25 et 26 juillet 2002
ISBN :
9782859982690
Editeur :
Auteur :
Patrick CABANEL (sous la direction), Philippe JOUTARD (sous la direction)
Info :
280
pages -
Broché -
2002
-
Prix 4,90 €
Thèmes :
4e de couverture :
Les dragonnades et la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, devaient contraindre le protestantisme français à l'exil ou à la clandestinité. La communauté réformée, privée de pasteurs, s'est réfugiée dans une piété pétrie de ferveur mystique, puis secouée par la vague du prophétisme. De la résistance non violente, assumée pendant près de dix-sept ans, la jeunesse cévenole est passée, en 1702, à la rébellion ouverte, au nom de la liberté de conscience.
Le 24 juillet 1702, le meurtre de l'abbé du Chaila, au Pont-de-Montvert, déclenche la guerre des camisards. Pendant deux longues années, le conflit ensanglante les Cévennes et les plaines, jusqu'au littoral méditerranéen. Cette guérilla de paysans et de prophètes, qui obligea Louis XIV à envoyer sur place ses grands maréchaux, retint l'attention de l'Europe.
Les populations civiles ont payé un lourd tribut à ces années de violence, la royauté n'ayant pas hésité à déporter des villages entiers et à entreprendre, à l'automne 1703, le brûlement des Cévennes qui raya de la carte des dizaines de villages et hameaux.
La paix survenue en 1704 n'a pas rétabli la liberté de conscience mais les autorités ont retenu que le protestantisme ne pouvait être éradiqué dans sa forteresse méridionale. Sa restauration allait commencer, entreprise en partie par d'anciens camisards devenus des prédicateurs pacifiques. Les Cévenols, dont la mémoire a été marquée au fer rouge par le conflit, ont su en retenir la leçon.
Cet ouvrage, issu du colloque du Pont-de-Montvert, qui s'inscrit dans les diverses manifestations qui marquent le tricentenaire de l'insurrection, et nous invite à revisiter une page tragique et fondatrice d'une identité et d'une mémoire toujours vivante.
Patrick CABANEL, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse-le Mirail, directeur du laboratoire Diasporas (CNRS).
Philippe JOUTARD, professeur d'histoire moderne à l'université de Provence (EHESS), président d'honneur du Club Cévenol.
Le 24 juillet 1702, le meurtre de l'abbé du Chaila, au Pont-de-Montvert, déclenche la guerre des camisards. Pendant deux longues années, le conflit ensanglante les Cévennes et les plaines, jusqu'au littoral méditerranéen. Cette guérilla de paysans et de prophètes, qui obligea Louis XIV à envoyer sur place ses grands maréchaux, retint l'attention de l'Europe.
Les populations civiles ont payé un lourd tribut à ces années de violence, la royauté n'ayant pas hésité à déporter des villages entiers et à entreprendre, à l'automne 1703, le brûlement des Cévennes qui raya de la carte des dizaines de villages et hameaux.
La paix survenue en 1704 n'a pas rétabli la liberté de conscience mais les autorités ont retenu que le protestantisme ne pouvait être éradiqué dans sa forteresse méridionale. Sa restauration allait commencer, entreprise en partie par d'anciens camisards devenus des prédicateurs pacifiques. Les Cévenols, dont la mémoire a été marquée au fer rouge par le conflit, ont su en retenir la leçon.
Cet ouvrage, issu du colloque du Pont-de-Montvert, qui s'inscrit dans les diverses manifestations qui marquent le tricentenaire de l'insurrection, et nous invite à revisiter une page tragique et fondatrice d'une identité et d'une mémoire toujours vivante.
Patrick CABANEL, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse-le Mirail, directeur du laboratoire Diasporas (CNRS).
Philippe JOUTARD, professeur d'histoire moderne à l'université de Provence (EHESS), président d'honneur du Club Cévenol.
Les dragonnades et la révocation de l'édit de Nantes, en 1685, devaient contraindre le protestantisme français à l'exil ou à la clandestinité. La communauté réformée, privée de pasteurs, s'est réfugiée dans une piété pétrie de ferveur mystique, puis secouée par la vague du prophétisme. De la résistance non violente, assumée pendant près de dix-sept ans, la jeunesse cévenole est passée, en 1702, à la rébellion ouverte, au nom de la liberté de conscience.
Le 24 juillet 1702, le meurtre de l'abbé du Chaila, au Pont-de-Montvert, déclenche la guerre des camisards. Pendant deux longues années, le conflit ensanglante les Cévennes et les plaines, jusqu'au littoral méditerranéen. Cette guérilla de paysans et de prophètes, qui obligea Louis XIV à envoyer sur place ses grands maréchaux, retint l'attention de l'Europe.
Les populations civiles ont payé un lourd tribut à ces années de violence, la royauté n'ayant pas hésité à déporter des villages entiers et à entreprendre, à l'automne 1703, le brûlement des Cévennes qui raya de la carte des dizaines de villages et hameaux.
La paix survenue en 1704 n'a pas rétabli la liberté de conscience mais les autorités ont retenu que le protestantisme ne pouvait être éradiqué dans sa forteresse méridionale. Sa restauration allait commencer, entreprise en partie par d'anciens camisards devenus des prédicateurs pacifiques. Les Cévenols, dont la mémoire a été marquée au fer rouge par le conflit, ont su en retenir la leçon.
Cet ouvrage, issu du colloque du Pont-de-Montvert, qui s'inscrit dans les diverses manifestations qui marquent le tricentenaire de l'insurrection, et nous invite à revisiter une page tragique et fondatrice d'une identité et d'une mémoire toujours vivante.
Patrick CABANEL, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse-le Mirail, directeur du laboratoire Diasporas (CNRS).
Philippe JOUTARD, professeur d'histoire moderne à l'université de Provence (EHESS), président d'honneur du Club Cévenol.
Le 24 juillet 1702, le meurtre de l'abbé du Chaila, au Pont-de-Montvert, déclenche la guerre des camisards. Pendant deux longues années, le conflit ensanglante les Cévennes et les plaines, jusqu'au littoral méditerranéen. Cette guérilla de paysans et de prophètes, qui obligea Louis XIV à envoyer sur place ses grands maréchaux, retint l'attention de l'Europe.
Les populations civiles ont payé un lourd tribut à ces années de violence, la royauté n'ayant pas hésité à déporter des villages entiers et à entreprendre, à l'automne 1703, le brûlement des Cévennes qui raya de la carte des dizaines de villages et hameaux.
La paix survenue en 1704 n'a pas rétabli la liberté de conscience mais les autorités ont retenu que le protestantisme ne pouvait être éradiqué dans sa forteresse méridionale. Sa restauration allait commencer, entreprise en partie par d'anciens camisards devenus des prédicateurs pacifiques. Les Cévenols, dont la mémoire a été marquée au fer rouge par le conflit, ont su en retenir la leçon.
Cet ouvrage, issu du colloque du Pont-de-Montvert, qui s'inscrit dans les diverses manifestations qui marquent le tricentenaire de l'insurrection, et nous invite à revisiter une page tragique et fondatrice d'une identité et d'une mémoire toujours vivante.
Patrick CABANEL, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Toulouse-le Mirail, directeur du laboratoire Diasporas (CNRS).
Philippe JOUTARD, professeur d'histoire moderne à l'université de Provence (EHESS), président d'honneur du Club Cévenol.