Les assemblées anabaptistes mennonites de France
ISBN :
9782713200038
Editeur :
Auteur :
Info :
900
pages -
Relié -
1995
-
Prix 68,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Comment des croyances et des pratiques religieuses se transmettent-elles ? En se transformant selon les conjonctures sociales concrètes qu'elles cherchent pourtant à conjurer. Volonté humaine et déterminations sociales se livrent un combat conscient ou inconscient, selon les moments et les lieux, mais sans fin continué. La transmission d'un ensemble de croyances et de pratiques religieuses Suppose la solidification de celles-ci en une tradition. Cette dernière ne se transmettrait pas si elle se refusait à une paradoxale fluidité qu'elle ne s'avoue jamais. Tradition et transmission supposent ainsi et nécessairement l'erreur de traduction. Pourtant les intéressés trouvent leur conscience d'identité dans l'étude même de leur passé.
Ces aphorismes et quelques autres trouvent ici illustration dans l'étude historique et sociologique d'nu groupe réduit, les mennonites français (environ 2000 membres baptisés actuellement). Ces descendants de la branche pacifique de l'anabaptisme suisse du XVIe siècle ont été forcés, par la persécution puis par d'autres circonstances, à une vie isolée, loin des villes. Ils ont été et demeurent des « agriculteurs-modèles ». Cet aspect de leur être-en-histoire retient longuement l'attention de l'auteur. Quel est le rapport qui s'institue entre leur religion - urbaine en ses débuts et protestation d'humanistes - et leur succès professionnel rural ? Les thèses de Max Weber sur l' « éthique protestante » trouvent-elles confirmation dans ce cas précis ?
L'histoire des mennonites semblera exemplaire à plus d'un lecteur. Les problèmes que ce petit groupe a rencontrés depuis le XVIe siècle et jusqu'à nos jours apparaissent en tout parallèles à ceux que les « grandes Eglises » ont connus ou connaissent actuellement.
L'Auteur : Jean Séguy est maître de recherche an C. N. R. S. (Groupe de sociologie des religions). Il enseigne également à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, comme chargé de conférence. Il a publié, outre près d'une centaine d'articles scientifiques : Les sectes protestantes dans la France contemporaine (Beauchesne, 1956) ; Utopie coopérative et œcuménisme : Pieter Corneliusz Plockhoy van Zurik-Zee, 1620-1700, (Mouton, 1968) ; Les conflits du dialogue (Le Cerf, 1973).
Jean Séguy termine actuellement un ouvrage sur la sociologie du christianisme dans l'œuvre d'Ernst Troeltsch.
Ces aphorismes et quelques autres trouvent ici illustration dans l'étude historique et sociologique d'nu groupe réduit, les mennonites français (environ 2000 membres baptisés actuellement). Ces descendants de la branche pacifique de l'anabaptisme suisse du XVIe siècle ont été forcés, par la persécution puis par d'autres circonstances, à une vie isolée, loin des villes. Ils ont été et demeurent des « agriculteurs-modèles ». Cet aspect de leur être-en-histoire retient longuement l'attention de l'auteur. Quel est le rapport qui s'institue entre leur religion - urbaine en ses débuts et protestation d'humanistes - et leur succès professionnel rural ? Les thèses de Max Weber sur l' « éthique protestante » trouvent-elles confirmation dans ce cas précis ?
L'histoire des mennonites semblera exemplaire à plus d'un lecteur. Les problèmes que ce petit groupe a rencontrés depuis le XVIe siècle et jusqu'à nos jours apparaissent en tout parallèles à ceux que les « grandes Eglises » ont connus ou connaissent actuellement.
L'Auteur : Jean Séguy est maître de recherche an C. N. R. S. (Groupe de sociologie des religions). Il enseigne également à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, comme chargé de conférence. Il a publié, outre près d'une centaine d'articles scientifiques : Les sectes protestantes dans la France contemporaine (Beauchesne, 1956) ; Utopie coopérative et œcuménisme : Pieter Corneliusz Plockhoy van Zurik-Zee, 1620-1700, (Mouton, 1968) ; Les conflits du dialogue (Le Cerf, 1973).
Jean Séguy termine actuellement un ouvrage sur la sociologie du christianisme dans l'œuvre d'Ernst Troeltsch.
Comment des croyances et des pratiques religieuses se transmettent-elles ? En se transformant selon les conjonctures sociales concrètes qu'elles cherchent pourtant à conjurer. Volonté humaine et déterminations sociales se livrent un combat conscient ou inconscient, selon les moments et les lieux, mais sans fin continué. La transmission d'un ensemble de croyances et de pratiques religieuses Suppose la solidification de celles-ci en une tradition. Cette dernière ne se transmettrait pas si elle se refusait à une paradoxale fluidité qu'elle ne s'avoue jamais. Tradition et transmission supposent ainsi et nécessairement l'erreur de traduction. Pourtant les intéressés trouvent leur conscience d'identité dans l'étude même de leur passé.
Ces aphorismes et quelques autres trouvent ici illustration dans l'étude historique et sociologique d'nu groupe réduit, les mennonites français (environ 2000 membres baptisés actuellement). Ces descendants de la branche pacifique de l'anabaptisme suisse du XVIe siècle ont été forcés, par la persécution puis par d'autres circonstances, à une vie isolée, loin des villes. Ils ont été et demeurent des « agriculteurs-modèles ». Cet aspect de leur être-en-histoire retient longuement l'attention de l'auteur. Quel est le rapport qui s'institue entre leur religion - urbaine en ses débuts et protestation d'humanistes - et leur succès professionnel rural ? Les thèses de Max Weber sur l' « éthique protestante » trouvent-elles confirmation dans ce cas précis ?
L'histoire des mennonites semblera exemplaire à plus d'un lecteur. Les problèmes que ce petit groupe a rencontrés depuis le XVIe siècle et jusqu'à nos jours apparaissent en tout parallèles à ceux que les « grandes Eglises » ont connus ou connaissent actuellement.
L'Auteur : Jean Séguy est maître de recherche an C. N. R. S. (Groupe de sociologie des religions). Il enseigne également à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, comme chargé de conférence. Il a publié, outre près d'une centaine d'articles scientifiques : Les sectes protestantes dans la France contemporaine (Beauchesne, 1956) ; Utopie coopérative et œcuménisme : Pieter Corneliusz Plockhoy van Zurik-Zee, 1620-1700, (Mouton, 1968) ; Les conflits du dialogue (Le Cerf, 1973).
Jean Séguy termine actuellement un ouvrage sur la sociologie du christianisme dans l'œuvre d'Ernst Troeltsch.
Ces aphorismes et quelques autres trouvent ici illustration dans l'étude historique et sociologique d'nu groupe réduit, les mennonites français (environ 2000 membres baptisés actuellement). Ces descendants de la branche pacifique de l'anabaptisme suisse du XVIe siècle ont été forcés, par la persécution puis par d'autres circonstances, à une vie isolée, loin des villes. Ils ont été et demeurent des « agriculteurs-modèles ». Cet aspect de leur être-en-histoire retient longuement l'attention de l'auteur. Quel est le rapport qui s'institue entre leur religion - urbaine en ses débuts et protestation d'humanistes - et leur succès professionnel rural ? Les thèses de Max Weber sur l' « éthique protestante » trouvent-elles confirmation dans ce cas précis ?
L'histoire des mennonites semblera exemplaire à plus d'un lecteur. Les problèmes que ce petit groupe a rencontrés depuis le XVIe siècle et jusqu'à nos jours apparaissent en tout parallèles à ceux que les « grandes Eglises » ont connus ou connaissent actuellement.
L'Auteur : Jean Séguy est maître de recherche an C. N. R. S. (Groupe de sociologie des religions). Il enseigne également à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, comme chargé de conférence. Il a publié, outre près d'une centaine d'articles scientifiques : Les sectes protestantes dans la France contemporaine (Beauchesne, 1956) ; Utopie coopérative et œcuménisme : Pieter Corneliusz Plockhoy van Zurik-Zee, 1620-1700, (Mouton, 1968) ; Les conflits du dialogue (Le Cerf, 1973).
Jean Séguy termine actuellement un ouvrage sur la sociologie du christianisme dans l'œuvre d'Ernst Troeltsch.