Le vouloir et le faire
Sous-titre :
Une critique théologique de la morale
ISBN :
9782830915204
Editeur :
Auteur :
Info :
312
pages -
Broché -
2013
-
Prix 24,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Comment articuler la critique de l'idée d'une connaissance du Bien, formulée par la Bible, à la réflexion théologique et philosophique sur le Bien ? Dans cet ouvrage classique de Jacques Ellul, enfin réédité, l'auteur montre d'abord que la morale ne saurait prétendre dériver de la connaissance de la volonté de Dieu.
Du coup, la morale naturelle ou philosophique s'oppose à la révélation du Bien.
Le caractère fondamentalement athée de la morale naturelle débouche sur le dévoiement techniciste de la morale, que Jacques Ellul fut l'un des premiers à diagnostiquer et à critiquer. Ce qui pose la question du statut d'une éthique chrétienne exposée au triple risque du piétisme spirituel, de l'indifférentisme et de l'adaptation sans critique aux normes technicistes du monde moderne.
Du coup, la morale naturelle ou philosophique s'oppose à la révélation du Bien.
Le caractère fondamentalement athée de la morale naturelle débouche sur le dévoiement techniciste de la morale, que Jacques Ellul fut l'un des premiers à diagnostiquer et à critiquer. Ce qui pose la question du statut d'une éthique chrétienne exposée au triple risque du piétisme spirituel, de l'indifférentisme et de l'adaptation sans critique aux normes technicistes du monde moderne.
Comment articuler la critique de l'idée d'une connaissance du Bien, formulée par la Bible, à la réflexion théologique et philosophique sur le Bien ? Dans cet ouvrage classique de Jacques Ellul, enfin réédité, l'auteur montre d'abord que la morale ne saurait prétendre dériver de la connaissance de la volonté de Dieu.
Du coup, la morale naturelle ou philosophique s'oppose à la révélation du Bien.
Le caractère fondamentalement athée de la morale naturelle débouche sur le dévoiement techniciste de la morale, que Jacques Ellul fut l'un des premiers à diagnostiquer et à critiquer. Ce qui pose la question du statut d'une éthique chrétienne exposée au triple risque du piétisme spirituel, de l'indifférentisme et de l'adaptation sans critique aux normes technicistes du monde moderne.
Du coup, la morale naturelle ou philosophique s'oppose à la révélation du Bien.
Le caractère fondamentalement athée de la morale naturelle débouche sur le dévoiement techniciste de la morale, que Jacques Ellul fut l'un des premiers à diagnostiquer et à critiquer. Ce qui pose la question du statut d'une éthique chrétienne exposée au triple risque du piétisme spirituel, de l'indifférentisme et de l'adaptation sans critique aux normes technicistes du monde moderne.
Avis :
Les éditions Labor et Fides ré-éditent un introuvable de choix, Le Vouloir et le Faire, Une critique théologique de la morale, de Jacques Ellul.
Cet essai correspond au cœur de sa réflexion éthique, et pose la question du Bien, de la (bonne) morale et de la spécificité de l'éthique chrétienne. Est-elle vraiment possible ?
On connaît les dilemmes profonds qui résultent de la position du chrétien, "dans le monde", mais "sans en être", rendant parfois ses choix et ses orientations concrètement difficiles.
En opposant la "morale naturelle" des hommes déchus et le moralisme chrétien avec le Bien ("bien faire" ne veut rien dire car le Bien est en Dieu, et qu'il est l'expression de sa volonté bonne pour nous), Jacques Ellul cherche à remettre à l'honneur une éthique "inspirée", dirigée par la communion que la foi nous donne avec le Saint-Esprit.
Tout cela semble bien prometteur, avec réserve de voir comment Ellul s'en tire pour concilier son "universalisme" avec les exigences de la sanctification (ai vu qu'il citait Jean Cruvellier, La sanctification dans le mouvement de Keswick, ce qui m'a décidé à le lire sur le champ), et s'il évite l'écueil de l'individualisme.
Cet essai correspond au cœur de sa réflexion éthique, et pose la question du Bien, de la (bonne) morale et de la spécificité de l'éthique chrétienne. Est-elle vraiment possible ?
On connaît les dilemmes profonds qui résultent de la position du chrétien, "dans le monde", mais "sans en être", rendant parfois ses choix et ses orientations concrètement difficiles.
En opposant la "morale naturelle" des hommes déchus et le moralisme chrétien avec le Bien ("bien faire" ne veut rien dire car le Bien est en Dieu, et qu'il est l'expression de sa volonté bonne pour nous), Jacques Ellul cherche à remettre à l'honneur une éthique "inspirée", dirigée par la communion que la foi nous donne avec le Saint-Esprit.
Tout cela semble bien prometteur, avec réserve de voir comment Ellul s'en tire pour concilier son "universalisme" avec les exigences de la sanctification (ai vu qu'il citait Jean Cruvellier, La sanctification dans le mouvement de Keswick, ce qui m'a décidé à le lire sur le champ), et s'il évite l'écueil de l'individualisme.
Les éditions Labor et Fides ré-éditent un introuvable de choix, Le Vouloir et le Faire, Une critique théologique de la morale, de Jacques Ellul.
Cet essai correspond au cœur de sa réflexion éthique, et pose la question du Bien, de la (bonne) morale et de la spécificité de l'éthique chrétienne. Est-elle vraiment possible ?
On connaît les dilemmes profonds qui résultent de la position du chrétien, "dans le monde", mais "sans en être", rendant parfois ses choix et ses orientations concrètement difficiles.
En opposant la "morale naturelle" des hommes déchus et le moralisme chrétien avec le Bien ("bien faire" ne veut rien dire car le Bien est en Dieu, et qu'il est l'expression de sa volonté bonne pour nous), Jacques Ellul cherche à remettre à l'honneur une éthique "inspirée", dirigée par la communion que la foi nous donne avec le Saint-Esprit.
Tout cela semble bien prometteur, avec réserve de voir comment Ellul s'en tire pour concilier son "universalisme" avec les exigences de la sanctification (ai vu qu'il citait Jean Cruvellier, La sanctification dans le mouvement de Keswick, ce qui m'a décidé à le lire sur le champ), et s'il évite l'écueil de l'individualisme.
Cet essai correspond au cœur de sa réflexion éthique, et pose la question du Bien, de la (bonne) morale et de la spécificité de l'éthique chrétienne. Est-elle vraiment possible ?
On connaît les dilemmes profonds qui résultent de la position du chrétien, "dans le monde", mais "sans en être", rendant parfois ses choix et ses orientations concrètement difficiles.
En opposant la "morale naturelle" des hommes déchus et le moralisme chrétien avec le Bien ("bien faire" ne veut rien dire car le Bien est en Dieu, et qu'il est l'expression de sa volonté bonne pour nous), Jacques Ellul cherche à remettre à l'honneur une éthique "inspirée", dirigée par la communion que la foi nous donne avec le Saint-Esprit.
Tout cela semble bien prometteur, avec réserve de voir comment Ellul s'en tire pour concilier son "universalisme" avec les exigences de la sanctification (ai vu qu'il citait Jean Cruvellier, La sanctification dans le mouvement de Keswick, ce qui m'a décidé à le lire sur le champ), et s'il évite l'écueil de l'individualisme.