under toolbar
banniere verticale

Thèmes

Le Livre

livraison_reduction32563

« Histoire de la Mission Timothée »

Le voleur de paradis

image Le voleur de paradis

Pour l'instant il n'est pas possible de payer par carte bancaire. Veuillez nous en excuser.





Disponibilité

Internet (2 ex.)
Alès (2 ex.)
Cholet (avec délai)
Rennes (avec délai)
Contactez-nous pour plus de renseignements.
Sous-titre :
Le bon larron dans l'art et la société (XIVe-XVIe siècles)
ISBN :
9782362791604
Editeur :
Auteur :
Info :
383 pages - Broché - - Prix : 29,00 €
Votre prix : 5,22 € Promotion
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
À Florence, Christiane Klapisch-Zuber a trouvé l'émouvant souhait d'un supplicié. Il demandait que l'on peigne dans l'église d'Or San Michele "une image du Bon larron, afin que celui-ci prie Dieu de montrer à son égard, lors de son dernier souffle, la même miséricorde qu'Il eut pour un voleur et par laquelle ce voleur devint un bienheureux". Dès lors, l'historienne a mené une longue et minutieuse enquête sur celui que la tradition nomma Dismas : le brigand crucifié aux côtés de Jésus et à qui Jésus lui-même affirma : "Ce soir tu seras avec moi au Paradis".

Réunissant une documentation et une iconographie exceptionnelles, Christiane Klapisch-Zuber lie de manière neuve la représentation du Calvaire par les artistes au bouillonnement théologico-politique de la fin du Moyen Age en Italie et en Allemagne. C'est l'époque de la rupture entre le catholicisme romain et la Réforme autour des thèmes de la grâce, du pardon des péchés et de la rédemption. À ce conflit spirituel correspond un profond changement dans le fonctionnement de la justice civile et l'administration des peines – dont la violence spectaculaire va croissant. Ces bouleversements sociaux interagissent avec d'importantes mutations dans l'art de représenter, de mettre en scène et de vivre ce qui fait le cÅ“ur du christianisme médiéval et renaissant : la mort, la descente aux Enfers et la résurrection du Christ – le salut dans la chair, par l'incarnation.
À Florence, Christiane Klapisch-Zuber a trouvé l'émouvant souhait d'un supplicié. Il demandait que l'on peigne dans l'église d'Or San Michele "une image du Bon larron, afin que celui-ci prie Dieu de montrer à son égard, lors de son dernier souffle, la même miséricorde qu'Il eut pour un voleur et par laquelle ce voleur devint un bienheureux". Dès lors, l'historienne a mené une longue et minutieuse enquête sur celui que la tradition nomma Dismas : le brigand crucifié aux côtés de Jésus et à qui Jésus lui-même affirma : "Ce soir tu seras avec moi au Paradis".

Réunissant une documentation et une iconographie exceptionnelles, Christiane Klapisch-Zuber lie de manière neuve la représentation du Calvaire par les artistes au bouillonnement théologico-politique de la fin du Moyen Age en Italie et en Allemagne. C'est l'époque de la rupture entre le catholicisme romain et la Réforme autour des thèmes de la grâce, du pardon des péchés et de la rédemption. À ce conflit spirituel correspond un profond changement dans le fonctionnement de la justice civile et l'administration des peines – dont la violence spectaculaire va croissant. Ces bouleversements sociaux interagissent avec d'importantes mutations dans l'art de représenter, de mettre en scène et de vivre ce qui fait le cÅ“ur du christianisme médiéval et renaissant : la mort, la descente aux Enfers et la résurrection du Christ – le salut dans la chair, par l'incarnation.
Avis :
Bernardin de Sienne, pour la première fois, attribue au brigand repentant, le titre de voleur de Paradis. Celui, comme affirme l’auteur, qui boycotte le Purgatoire et qui, du coup, défie l’équilibre de l’édifice théologique savamment élaboré par le catholicisme du Moyen-âge à nos jours ! Le livre de Madame Klapisch-Zuber, disons-le tout de suite, est une histoire totale dans la droite lignée des fondateurs de l’École des Annales. On retrouve ici les motifs économiques et sociaux explorer avec minutie mais on se réjouira aussi d’y trouver l’étude des mentalités chère à Lucien Febvre avec des approches de psychologie historique sans que soit négliger l’anthropologie précieuse aux yeux de Marc Bloch. Et puis, on appréciera l’étude de la spiritualité passée au crible de la théologie, de la géographie chère à Braudel.
L’exploration structurée en quatre grandes parties commence avec le va et vient de L’orient à l’occident où l’auteur nous montre comme l’orient a transmis un vaste corpus théologique et « un bagage iconographique ». Ni le Christ, ni le bon larron, appelé aussi Dismas, n’apparaissent souffrant dans les représentations mais très vite les artistes distinguent le bon du mauvais larron. De son côté l’occident, marqué par l’évolution de la spiritualité et de la sensibilité, offre une image neuve. L’évolution de la justice à la fin du Moyen âge va transformer les représentations nous dit l’auteur dans sa seconde partie, le grand spectacle des larrons. On y découvre un Bon Larron mis au service des entreprises charitables auprès des condamnés envoyés à la mort car celui-ci offre la dernière chance du repentir et de se convertir. Ai cÅ“ur de la dévotion moderne qui cherche l’imitation de Jésus-Christ, le Bon larron fournit aussi l’exemple d’une mort comme il faut : dans la repentance et la foi ! Finalement, peu à peu, le brigand repentant est montré par le peintre dans son humanité souffrante. La troisième partie nous offre le spectacle donc de deux larrons qui apr… [lire +]
Bernardin de Sienne, pour la première fois, attribue au brigand repentant, le titre de voleur de Paradis. Celui, comme affirme l’auteur, qui boycotte le Purgatoire et qui, du coup, défie l’équilibre de l’édifice théologique savamment élaboré par le catholicisme du Moyen-âge à nos jours ! Le livre de Madame Klapisch-Zuber, disons-le tout de suite, est une histoire totale dans la droite lignée des fondateurs de l’École des Annales. On retrouve ici les motifs économiques et sociaux explorer avec minutie mais on se réjouira aussi d’y trouver l’étude des mentalités chère à Lucien Febvre avec des approches de psychologie historique sans que soit négliger l’anthropologie précieuse aux yeux de Marc Bloch. Et puis, on appréciera l’étude de la spiritualité passée au crible de la théologie, de la géographie chère à Braudel.
L’exploration structurée en quatre grandes parties commence avec le va et vient de L’orient à l’occident où l’auteur nous montre comme l’orient a transmis un vaste corpus théologique et « un bagage iconographique ». Ni le Christ, ni le bon larron, appelé aussi Dismas, n’apparaissent souffrant dans les représentations mais très vite les artistes distinguent le bon du mauvais larron. De son côté l’occident, marqué par l’évolution de la spiritualité et de la sensibilité, offre une image neuve. L’évolution de la justice à la fin du Moyen âge va transformer les représentations nous dit l’auteur dans sa seconde partie, le grand spectacle des larrons. On y découvre un Bon Larron mis au service des entreprises charitables auprès des condamnés envoyés à la mort car celui-ci offre la dernière chance du repentir et de se convertir. Ai cÅ“ur de la dévotion moderne qui cherche l’imitation de Jésus-Christ, le Bon larron fournit aussi l’exemple d’une mort comme il faut : dans la repentance et la foi ! Finalement, peu à peu, le brigand repentant est montré par le peintre dans son humanité souffrante. La troisième partie nous offre le spectacle donc de deux larrons qui après 1300 s’abreuvent de dolorisme et l’auteur de nous entraîne dans une exploration remarquablement fine des Å“uvres du Moyen âge pour nous en décrypter toute la dimension symbolique. Finalement la quatrième partie nous guide sur le chemin de l’autonomie du bon brigand dont la représentation confrontée à la Réforme l’élève au rang de médiateur. De l’image du repentant dépendant, le catholicisme réformateur fait du brigand un nouveau saint pour mieux lutter contre la réforme.
Au terme de ce parcours, on ne peut qu’être étonné de la maitrise parfaite de tous les éléments d’une histoire au croisement de la religion, du social, de la foi, de l’économie, de la piété, de l’art, de l’imaginaire, de la représentation. Une somme que l’auteur contrôle et organise pour nous afin de mieux comprendre une iconographie médiévale qui, bien souvent, nous échappe. Mais ce livre permet aussi de saisir le retournement d’une figure qui alors que le peuple se l’était approprié pour lutter contre une théologie éloignée du message simple de l’Évangile, les autorités ecclésiales l’ont capturée et digérée pour la réinsérer dans un édifice théologique toujours plus subtile et complexe à l’image de l’art baroque et contre-réformateur !
FB

Le voleur de paradis - Le bon larron dans l'art et la société (XIVe-XVIe siècles) - par Christiane KLAPISCH-ZUBER - Editeur Alma Editions



Top Ventes

Podcasts


Sarah Rouvière - Résistances féminines

Charles-Eric De Saint-Germain - L'amour, une folie ?

Michael Girardin - Le temple de Jérusalem

Le Livre

livraison_reduction32563

« Histoire de la Mission Timothée »

Top ventes

MULTIMEDIA


Sarah Rouvière - Résistances féminines

Charles-Eric De Saint-Germain - L'amour, une folie ?

Michael Girardin - Le temple de Jérusalem

Jack Thomas - Les défenseurs de Calas
Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09