Le réveil des cœurs
Sous-titre :
Journal de voyage du frère morave Fries (1761-1762)
ISBN :
9782361994365
Editeur :
Auteur :
Jean-Paul CHABROL (préface), Heidi GEMBICKI-ACHTNICH (presentation), Dieter GEMBICKI (presentation)
Info :
524
pages -
Broché -
2013
-
Prix : 29,00 €
Votre prix : 4,93 €
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Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Prix Editeur initial 29 €
Le journal passionnant et passionné d'un frère morave
Le 13 janvier 1761, un apothicaire de Montbéliard présente son passeport poste-frontière de Collonges (aujourd'hui dans l'Ain). Sous cette couverture de clandestin, voyage un ancien pasteur luthérien ayant rejoint l'Église des frères moraves, Pierre Conrad Fries. Envoyé pour « réveiller les cœurs » des protestants français sous la Croix, il parcourt le sud du pays, des Cévennes au Poitou, séjourné longuement à Lyon, Marseille, Nîmes, Alès, Montpellier, Montauban, Nérac, Orthez, Bordeaux, Tonneins, Arvert, Gémozac, Jarnac, Melle et Saint-Maixent... Il est reçu par de multiples familles huguenotes et nombre d'anciens qui le protègent, participe à de nombreuses assemblées au Désert et, pendant deux mois, officie en Saintonge à la place d'un collègue malade.
Observateur d'une rare finesse, nourrie à la fois du piétisme morave et de l'esprit des Lumières, il dresse des portraits saisissants de ses rencontres, notamment ceux de pasteurs comme Paul Rabaut ou les frères Gibert... Il termine son journal par ces mots désabusés : « Tout est triste dans le pays d'où je sors : j'ai vu le mal de cette pauvre nation que j'ai visitée, j'en ai parlé au Sauveur, j'en ai pleuré... »
Ses cahiers que Jean-Paul Chabrol, dans sa préface, compare à un « road movie spirituel », se révèlent une source inestimable concernant la vie sociale et religieuse des protestants français au moment des derniers soubresauts de la persécution (le pasteur Rochette, le marchand Calas), quelques mois avant la publication par Voltaire de son Traité sur la tolérance.
Cet inédit est présenté et annoté par deux historiens genevois, Dieter et Heidi Gembicki ; ils en tirent une analyse qui éclaire de façon lumineuse le voyage du frère Fries, tout en le resituant dans l'histoire intellectuelle et religieuse de l'Europe.
Le journal passionnant et passionné d'un frère morave
Le 13 janvier 1761, un apothicaire de Montbéliard présente son passeport poste-frontière de Collonges (aujourd'hui dans l'Ain). Sous cette couverture de clandestin, voyage un ancien pasteur luthérien ayant rejoint l'Église des frères moraves, Pierre Conrad Fries. Envoyé pour « réveiller les cœurs » des protestants français sous la Croix, il parcourt le sud du pays, des Cévennes au Poitou, séjourné longuement à Lyon, Marseille, Nîmes, Alès, Montpellier, Montauban, Nérac, Orthez, Bordeaux, Tonneins, Arvert, Gémozac, Jarnac, Melle et Saint-Maixent... Il est reçu par de multiples familles huguenotes et nombre d'anciens qui le protègent, participe à de nombreuses assemblées au Désert et, pendant deux mois, officie en Saintonge à la place d'un collègue malade.
Observateur d'une rare finesse, nourrie à la fois du piétisme morave et de l'esprit des Lumières, il dresse des portraits saisissants de ses rencontres, notamment ceux de pasteurs comme Paul Rabaut ou les frères Gibert... Il termine son journal par ces mots désabusés : « Tout est triste dans le pays d'où je sors : j'ai vu le mal de cette pauvre nation que j'ai visitée, j'en ai parlé au Sauveur, j'en ai pleuré... »
Ses cahiers que Jean-Paul Chabrol, dans sa préface, compare à un « road movie spirituel », se révèlent une source inestimable concernant la vie sociale et religieuse des protestants français au moment des derniers soubresauts de la persécution (le pasteur Rochette, le marchand Calas), quelques mois avant la publication par Voltaire de son Traité sur la tolérance.
Cet inédit est présenté et annoté par deux historiens genevois, Dieter et Heidi Gembicki ; ils en tirent une analyse qui éclaire de façon lumineuse le voyage du frère Fries, tout en le resituant dans l'histoire intellectuelle et religieuse de l'Europe.
Prix Editeur initial 29 €
Le journal passionnant et passionné d'un frère morave
Le 13 janvier 1761, un apothicaire de Montbéliard présente son passeport poste-frontière de Collonges (aujourd'hui dans l'Ain). Sous cette couverture de clandestin, voyage un ancien pasteur luthérien ayant rejoint l'Église des frères moraves, Pierre Conrad Fries. Envoyé pour « réveiller les cœurs » des protestants français sous la Croix, il parcourt le sud du pays, des Cévennes au Poitou, séjourné longuement à Lyon, Marseille, Nîmes, Alès, Montpellier, Montauban, Nérac, Orthez, Bordeaux, Tonneins, Arvert, Gémozac, Jarnac, Melle et Saint-Maixent... Il est reçu par de multiples familles huguenotes et nombre d'anciens qui le protègent, participe à de nombreuses assemblées au Désert et, pendant deux mois, officie en Saintonge à la place d'un collègue malade.
Observateur d'une rare finesse, nourrie à la fois du piétisme morave et de l'esprit des Lumières, il dresse des portraits saisissants de ses rencontres, notamment ceux de pasteurs comme Paul Rabaut ou les frères Gibert... Il termine son journal par ces mots désabusés : « Tout est triste dans le pays d'où je sors : j'ai vu le mal de cette pauvre nation que j'ai visitée, j'en ai parlé au Sauveur, j'en ai pleuré... »
Ses cahiers que Jean-Paul Chabrol, dans sa préface, compare à un « road movie spirituel », se révèlent une source inestimable concernant la vie sociale et religieuse des protestants français au moment des derniers soubresauts de la persécution (le pasteur Rochette, le marchand Calas), quelques mois avant la publication par Voltaire de son Traité sur la tolérance.
Cet inédit est présenté et annoté par deux historiens genevois, Dieter et Heidi Gembicki ; ils en tirent une analyse qui éclaire de façon lumineuse le voyage du frère Fries, tout en le resituant dans l'histoire intellectuelle et religieuse de l'Europe.
Le journal passionnant et passionné d'un frère morave
Le 13 janvier 1761, un apothicaire de Montbéliard présente son passeport poste-frontière de Collonges (aujourd'hui dans l'Ain). Sous cette couverture de clandestin, voyage un ancien pasteur luthérien ayant rejoint l'Église des frères moraves, Pierre Conrad Fries. Envoyé pour « réveiller les cœurs » des protestants français sous la Croix, il parcourt le sud du pays, des Cévennes au Poitou, séjourné longuement à Lyon, Marseille, Nîmes, Alès, Montpellier, Montauban, Nérac, Orthez, Bordeaux, Tonneins, Arvert, Gémozac, Jarnac, Melle et Saint-Maixent... Il est reçu par de multiples familles huguenotes et nombre d'anciens qui le protègent, participe à de nombreuses assemblées au Désert et, pendant deux mois, officie en Saintonge à la place d'un collègue malade.
Observateur d'une rare finesse, nourrie à la fois du piétisme morave et de l'esprit des Lumières, il dresse des portraits saisissants de ses rencontres, notamment ceux de pasteurs comme Paul Rabaut ou les frères Gibert... Il termine son journal par ces mots désabusés : « Tout est triste dans le pays d'où je sors : j'ai vu le mal de cette pauvre nation que j'ai visitée, j'en ai parlé au Sauveur, j'en ai pleuré... »
Ses cahiers que Jean-Paul Chabrol, dans sa préface, compare à un « road movie spirituel », se révèlent une source inestimable concernant la vie sociale et religieuse des protestants français au moment des derniers soubresauts de la persécution (le pasteur Rochette, le marchand Calas), quelques mois avant la publication par Voltaire de son Traité sur la tolérance.
Cet inédit est présenté et annoté par deux historiens genevois, Dieter et Heidi Gembicki ; ils en tirent une analyse qui éclaire de façon lumineuse le voyage du frère Fries, tout en le resituant dans l'histoire intellectuelle et religieuse de l'Europe.
Avis :
Envoyé par son église pour contrôler et animer les cellules moraves du sud de la France, il relate son voyage avec une étonnante franchise et une grande finesse d'analyse qui lui permet tout à la fois d'exprimer ses convictions théologiques et d'établir de remarquables portraits des personnes rencontrées, principalement des pasteurs.
Son voyage le mène de Suisse en Poitou, aller et retour, sur dix-huit mois. Outre Bordeaux, ses principales étapes sont d'une part Nîmes et les Cévennes, et de l'autre le territoire apostolique du célèbre Jean-Louis Gibert : la Saintonge, le Poitou et l'Angoumois sont les régions où il séjourne le plus longuement. La raison en est simple : lors de l'arrivée en bateau de Fries, à Saint-Fort-sur-Gironde, un des adjoints de Gibert tombe malade et on lui demande de le remplacer, le temps de sa guérison. C'est donc dans ces trois provinces que, pendant trois mois et demi, Frère Fries découvre le quotidien des protestants locaux en devenant un de leurs pasteurs à part entière. Avec une belle acuité, il décrit leur état d'esprit, assez différent d'une province à l'autre, et n'est pas toujours tendre avec eux face à leur tiédeur religieuse !
Les auteurs resituent ce voyage clandestin au sein des deux grands mouvements qui dominent le XVIIIe siècle, celui des Lumières et celui du piétisme, Fries se montrant partagé entre les deux. C'est très exactement l'époque de la dramatique affaire Calas qui précède de quelques mois la publication par Voltaire de son Traité sur la Tolérance. Une grande partie du voyage est directement concernée par ces débats qui agitent assemblées et conversations privées. C'est un des sujets les plus nouveaux et les plus intéressants de ce grand livre qui incontestablement fera référence, en comparant les différents foyers de ce qu'on appelle le « croissant protestant français » et en élargissant cette vision à l'échelle de l'Europe.
Son voyage le mène de Suisse en Poitou, aller et retour, sur dix-huit mois. Outre Bordeaux, ses principales étapes sont d'une part Nîmes et les Cévennes, et de l'autre le territoire apostolique du célèbre Jean-Louis Gibert : la Saintonge, le Poitou et l'Angoumois sont les régions où il séjourne le plus longuement. La raison en est simple : lors de l'arrivée en bateau de Fries, à Saint-Fort-sur-Gironde, un des adjoints de Gibert tombe malade et on lui demande de le remplacer, le temps de sa guérison. C'est donc dans ces trois provinces que, pendant trois mois et demi, Frère Fries découvre le quotidien des protestants locaux en devenant un de leurs pasteurs à part entière. Avec une belle acuité, il décrit leur état d'esprit, assez différent d'une province à l'autre, et n'est pas toujours tendre avec eux face à leur tiédeur religieuse !
Les auteurs resituent ce voyage clandestin au sein des deux grands mouvements qui dominent le XVIIIe siècle, celui des Lumières et celui du piétisme, Fries se montrant partagé entre les deux. C'est très exactement l'époque de la dramatique affaire Calas qui précède de quelques mois la publication par Voltaire de son Traité sur la Tolérance. Une grande partie du voyage est directement concernée par ces débats qui agitent assemblées et conversations privées. C'est un des sujets les plus nouveaux et les plus intéressants de ce grand livre qui incontestablement fera référence, en comparant les différents foyers de ce qu'on appelle le « croissant protestant français » et en élargissant cette vision à l'échelle de l'Europe.
Envoyé par son église pour contrôler et animer les cellules moraves du sud de la France, il relate son voyage avec une étonnante franchise et une grande finesse d'analyse qui lui permet tout à la fois d'exprimer ses convictions théologiques et d'établir de remarquables portraits des personnes rencontrées, principalement des pasteurs.
Son voyage le mène de Suisse en Poitou, aller et retour, sur dix-huit mois. Outre Bordeaux, ses principales étapes sont d'une part Nîmes et les Cévennes, et de l'autre le territoire apostolique du célèbre Jean-Louis Gibert : la Saintonge, le Poitou et l'Angoumois sont les régions où il séjourne le plus longuement. La raison en est simple : lors de l'arrivée en bateau de Fries, à Saint-Fort-sur-Gironde, un des adjoints de Gibert tombe malade et on lui demande de le remplacer, le temps de sa guérison. C'est donc dans ces trois provinces que, pendant trois mois et demi, Frère Fries découvre le quotidien des protestants locaux en devenant un de leurs pasteurs à part entière. Avec une belle acuité, il décrit leur état d'esprit, assez différent d'une province à l'autre, et n'est pas toujours tendre avec eux face à leur tiédeur religieuse !
Les auteurs resituent ce voyage clandestin au sein des deux grands mouvements qui dominent le XVIIIe siècle, celui des Lumières et celui du piétisme, Fries se montrant partagé entre les deux. C'est très exactement l'époque de la dramatique affaire Calas qui précède de quelques mois la publication par Voltaire de son Traité sur la Tolérance. Une grande partie du voyage est directement concernée par ces débats qui agitent assemblées et conversations privées. C'est un des sujets les plus nouveaux et les plus intéressants de ce grand livre qui incontestablement fera référence, en comparant les différents foyers de ce qu'on appelle le « croissant protestant français » et en élargissant cette vision à l'échelle de l'Europe.
Son voyage le mène de Suisse en Poitou, aller et retour, sur dix-huit mois. Outre Bordeaux, ses principales étapes sont d'une part Nîmes et les Cévennes, et de l'autre le territoire apostolique du célèbre Jean-Louis Gibert : la Saintonge, le Poitou et l'Angoumois sont les régions où il séjourne le plus longuement. La raison en est simple : lors de l'arrivée en bateau de Fries, à Saint-Fort-sur-Gironde, un des adjoints de Gibert tombe malade et on lui demande de le remplacer, le temps de sa guérison. C'est donc dans ces trois provinces que, pendant trois mois et demi, Frère Fries découvre le quotidien des protestants locaux en devenant un de leurs pasteurs à part entière. Avec une belle acuité, il décrit leur état d'esprit, assez différent d'une province à l'autre, et n'est pas toujours tendre avec eux face à leur tiédeur religieuse !
Les auteurs resituent ce voyage clandestin au sein des deux grands mouvements qui dominent le XVIIIe siècle, celui des Lumières et celui du piétisme, Fries se montrant partagé entre les deux. C'est très exactement l'époque de la dramatique affaire Calas qui précède de quelques mois la publication par Voltaire de son Traité sur la Tolérance. Une grande partie du voyage est directement concernée par ces débats qui agitent assemblées et conversations privées. C'est un des sujets les plus nouveaux et les plus intéressants de ce grand livre qui incontestablement fera référence, en comparant les différents foyers de ce qu'on appelle le « croissant protestant français » et en élargissant cette vision à l'échelle de l'Europe.