Le protestantisme français et le levant
Sous-titre :
de 1856 Ã nos jours
ISBN :
9782853692618
Editeur :
Auteur :
Info :
381
pages -
Relié -
2007
-
Prix : 21,00 €
Votre prix : 2,10 €
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Thèmes :
4e de couverture :
En 1856, des protestants allemands, suisses et français présents à Beyrouth tiennent le premier culte en langue française et allemande en terre libanaise, événement plus que symbolique dans un levant où les idéaux de la Réforme s'identifient à l'action menée depuis le début du XIXe siècle par les missionnaires anglais et américains. Mais la vraie implantation du protestantisme français au levant est une conséquence de la victoire alliée de 1918 et d'un enchaînement de circonstances : l'Alsace-Lorraine redevient française, le traité de Versailles est signé, la France se voit confier un mandat sur ce que sont aujourd'hui la Syrie et le Liban. Elles permettent au protestantisme français de prendre la suite des œuvres protestantes allemandes au levant.
L'action des protestants français a une signification religieuse, porter témoignage de leurs propres valeurs, mais aussi politique, ne laisser aucun secteur de la société syrienne et libanaise, et en particulier le protestantisme autochtone, d'essence anglo-saxonne, à l'écart de l'influence française.
S'ils agissent longtemps en symbiose étroite avec les préoccupations des autorités française, ils sont à l'écoute de leurs coreligionnaires soucieux de ce que représente le fait de prendre de la remarquable action du protestantisme allemand, et font preuve d'imagination, de générosité et de pragmatisme pour ouvrir et faire fonctionner écoles, églises ou dispensaires.
Cet engagement pâtit néanmoins de la relative minceur des moyens financiers et humains du protestantisme français comme le l'éviction de la France du Levant après les désastres de la seconde guerre mondiale. Ceci n'empêche pas le protestantisme français d'être toujours présent en Syrie et au Liban, ouvert aux évolutions des sociétés libanaises et syriennes contemporaines, attentif aux répercussions des soubresauts politiques sur son action, et riche de ses propres interrogations sur le sens de son engagement.
L'action des protestants français a une signification religieuse, porter témoignage de leurs propres valeurs, mais aussi politique, ne laisser aucun secteur de la société syrienne et libanaise, et en particulier le protestantisme autochtone, d'essence anglo-saxonne, à l'écart de l'influence française.
S'ils agissent longtemps en symbiose étroite avec les préoccupations des autorités française, ils sont à l'écoute de leurs coreligionnaires soucieux de ce que représente le fait de prendre de la remarquable action du protestantisme allemand, et font preuve d'imagination, de générosité et de pragmatisme pour ouvrir et faire fonctionner écoles, églises ou dispensaires.
Cet engagement pâtit néanmoins de la relative minceur des moyens financiers et humains du protestantisme français comme le l'éviction de la France du Levant après les désastres de la seconde guerre mondiale. Ceci n'empêche pas le protestantisme français d'être toujours présent en Syrie et au Liban, ouvert aux évolutions des sociétés libanaises et syriennes contemporaines, attentif aux répercussions des soubresauts politiques sur son action, et riche de ses propres interrogations sur le sens de son engagement.
En 1856, des protestants allemands, suisses et français présents à Beyrouth tiennent le premier culte en langue française et allemande en terre libanaise, événement plus que symbolique dans un levant où les idéaux de la Réforme s'identifient à l'action menée depuis le début du XIXe siècle par les missionnaires anglais et américains. Mais la vraie implantation du protestantisme français au levant est une conséquence de la victoire alliée de 1918 et d'un enchaînement de circonstances : l'Alsace-Lorraine redevient française, le traité de Versailles est signé, la France se voit confier un mandat sur ce que sont aujourd'hui la Syrie et le Liban. Elles permettent au protestantisme français de prendre la suite des œuvres protestantes allemandes au levant.
L'action des protestants français a une signification religieuse, porter témoignage de leurs propres valeurs, mais aussi politique, ne laisser aucun secteur de la société syrienne et libanaise, et en particulier le protestantisme autochtone, d'essence anglo-saxonne, à l'écart de l'influence française.
S'ils agissent longtemps en symbiose étroite avec les préoccupations des autorités française, ils sont à l'écoute de leurs coreligionnaires soucieux de ce que représente le fait de prendre de la remarquable action du protestantisme allemand, et font preuve d'imagination, de générosité et de pragmatisme pour ouvrir et faire fonctionner écoles, églises ou dispensaires.
Cet engagement pâtit néanmoins de la relative minceur des moyens financiers et humains du protestantisme français comme le l'éviction de la France du Levant après les désastres de la seconde guerre mondiale. Ceci n'empêche pas le protestantisme français d'être toujours présent en Syrie et au Liban, ouvert aux évolutions des sociétés libanaises et syriennes contemporaines, attentif aux répercussions des soubresauts politiques sur son action, et riche de ses propres interrogations sur le sens de son engagement.
L'action des protestants français a une signification religieuse, porter témoignage de leurs propres valeurs, mais aussi politique, ne laisser aucun secteur de la société syrienne et libanaise, et en particulier le protestantisme autochtone, d'essence anglo-saxonne, à l'écart de l'influence française.
S'ils agissent longtemps en symbiose étroite avec les préoccupations des autorités française, ils sont à l'écoute de leurs coreligionnaires soucieux de ce que représente le fait de prendre de la remarquable action du protestantisme allemand, et font preuve d'imagination, de générosité et de pragmatisme pour ouvrir et faire fonctionner écoles, églises ou dispensaires.
Cet engagement pâtit néanmoins de la relative minceur des moyens financiers et humains du protestantisme français comme le l'éviction de la France du Levant après les désastres de la seconde guerre mondiale. Ceci n'empêche pas le protestantisme français d'être toujours présent en Syrie et au Liban, ouvert aux évolutions des sociétés libanaises et syriennes contemporaines, attentif aux répercussions des soubresauts politiques sur son action, et riche de ses propres interrogations sur le sens de son engagement.