La paix d'Alès
Sous-titre :
La fin du Parti Huguenot ? (27 juin 1629)
ISBN :
9782846211338
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
92
pages -
BROCHE -
2010
-
Prix : 10,00 €
Votre prix : 5,00 €
Votre prix : 5,00 €

Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
PRIX INITIAL=10€
Le 17 Juin, Alès assiégée se rend à Louis XIII. Les négociations entamées entre le cardinal de Richelieu, les députés des églises réformées de France et le duc de Rohan se concluent le 27 juin 1629 par la signature de la grâce d'Alès, qui confirme les libertés de conscience et de culte accordées par l'Edit de Nantes en 1598, mais qui supprime les privilèges politiques et militaires des huguenots. Cet acte met fin aux guerres civiles surnommées guerres de religion qui ont ensanglanté le Royaume de France de 1562 à 1598, puis, dans une moindre mesure, de 1621 à 1629.
En rappelant que seule l'obéissance au souverain de tous les sujets, quelle que soit leur religion, est susceptible de garantir la concorde civile, Louis XIII et Richelieu consolident l'autorité royale et affermissent l'Etat absolu naissant. En même temps, la fin du "parti huguenot" place la minorité confessionnelle dans une position de faiblesse que l'application à la rigueur de l'Edit de Nantes sous Louis XIV ne fera que détériorer jusqu'à sa révocation - qui est aussi celle de la grâce d'Alès - en 1685.
Jean Hubac, agrégé d'histoire, enseigne dans le secondaire et prépare actuellement une thèse de doctorat en Histoire moderne sur les idées politiques des protestants au XVIIe siècle.
Le 17 Juin, Alès assiégée se rend à Louis XIII. Les négociations entamées entre le cardinal de Richelieu, les députés des églises réformées de France et le duc de Rohan se concluent le 27 juin 1629 par la signature de la grâce d'Alès, qui confirme les libertés de conscience et de culte accordées par l'Edit de Nantes en 1598, mais qui supprime les privilèges politiques et militaires des huguenots. Cet acte met fin aux guerres civiles surnommées guerres de religion qui ont ensanglanté le Royaume de France de 1562 à 1598, puis, dans une moindre mesure, de 1621 à 1629.
En rappelant que seule l'obéissance au souverain de tous les sujets, quelle que soit leur religion, est susceptible de garantir la concorde civile, Louis XIII et Richelieu consolident l'autorité royale et affermissent l'Etat absolu naissant. En même temps, la fin du "parti huguenot" place la minorité confessionnelle dans une position de faiblesse que l'application à la rigueur de l'Edit de Nantes sous Louis XIV ne fera que détériorer jusqu'à sa révocation - qui est aussi celle de la grâce d'Alès - en 1685.
Jean Hubac, agrégé d'histoire, enseigne dans le secondaire et prépare actuellement une thèse de doctorat en Histoire moderne sur les idées politiques des protestants au XVIIe siècle.
PRIX INITIAL=10€
Le 17 Juin, Alès assiégée se rend à Louis XIII. Les négociations entamées entre le cardinal de Richelieu, les députés des églises réformées de France et le duc de Rohan se concluent le 27 juin 1629 par la signature de la grâce d'Alès, qui confirme les libertés de conscience et de culte accordées par l'Edit de Nantes en 1598, mais qui supprime les privilèges politiques et militaires des huguenots. Cet acte met fin aux guerres civiles surnommées guerres de religion qui ont ensanglanté le Royaume de France de 1562 à 1598, puis, dans une moindre mesure, de 1621 à 1629.
En rappelant que seule l'obéissance au souverain de tous les sujets, quelle que soit leur religion, est susceptible de garantir la concorde civile, Louis XIII et Richelieu consolident l'autorité royale et affermissent l'Etat absolu naissant. En même temps, la fin du "parti huguenot" place la minorité confessionnelle dans une position de faiblesse que l'application à la rigueur de l'Edit de Nantes sous Louis XIV ne fera que détériorer jusqu'à sa révocation - qui est aussi celle de la grâce d'Alès - en 1685.
Jean Hubac, agrégé d'histoire, enseigne dans le secondaire et prépare actuellement une thèse de doctorat en Histoire moderne sur les idées politiques des protestants au XVIIe siècle.
Le 17 Juin, Alès assiégée se rend à Louis XIII. Les négociations entamées entre le cardinal de Richelieu, les députés des églises réformées de France et le duc de Rohan se concluent le 27 juin 1629 par la signature de la grâce d'Alès, qui confirme les libertés de conscience et de culte accordées par l'Edit de Nantes en 1598, mais qui supprime les privilèges politiques et militaires des huguenots. Cet acte met fin aux guerres civiles surnommées guerres de religion qui ont ensanglanté le Royaume de France de 1562 à 1598, puis, dans une moindre mesure, de 1621 à 1629.
En rappelant que seule l'obéissance au souverain de tous les sujets, quelle que soit leur religion, est susceptible de garantir la concorde civile, Louis XIII et Richelieu consolident l'autorité royale et affermissent l'Etat absolu naissant. En même temps, la fin du "parti huguenot" place la minorité confessionnelle dans une position de faiblesse que l'application à la rigueur de l'Edit de Nantes sous Louis XIV ne fera que détériorer jusqu'à sa révocation - qui est aussi celle de la grâce d'Alès - en 1685.
Jean Hubac, agrégé d'histoire, enseigne dans le secondaire et prépare actuellement une thèse de doctorat en Histoire moderne sur les idées politiques des protestants au XVIIe siècle.
Avis :
Ce livre est une petite merveille pour découvrir la tragédie du XVIIème siècle protestant. La paix d'Alès, comme l'écrit l'auteur, est bien "une rupture dans l'histoire du protestantisme français" qui ouvre une ère de fragilité pour ceux de la foi réformée en France. Abandonné par les grands de la noblesse française, sans défense et sans finance, le protestantisme français perdra sa liberté dans un siècle où la "grande histoire" n'a voulu retenir que la grandeur de ses rois. Triste sort que d'être huguenot dans cette France, future patrie de la liberté. Point besoin d'être savant pour dévorer cet ouvrage ; au contraire tout en facilite la lecture : une langue limpide et claire qui évite les développements historiques trop complexes, de brefs encarts pour découvrir les principaux personnages, des cartes qui facilitent la lecture pour suivre les mouvements des armées et du siège. Les gravures agrémentent l'ouvrage et offrent à l'œil quelques pauses au milieu d'une lecture rapide (70 pages)et soutenue par un texte bien développé. Enfin notes et chronologie complètent idéalement cet ensemble et rendent impossible de ne pas comprendre le texte de la paix placé en fin d'ouvrage. Un livre donc à lire, à faire lire, à offrir tant il cumule les atouts : pédagogique, prix modeste (10 euros), texte court, accès aux sources.
Ce livre est une petite merveille pour découvrir la tragédie du XVIIème siècle protestant. La paix d'Alès, comme l'écrit l'auteur, est bien "une rupture dans l'histoire du protestantisme français" qui ouvre une ère de fragilité pour ceux de la foi réformée en France. Abandonné par les grands de la noblesse française, sans défense et sans finance, le protestantisme français perdra sa liberté dans un siècle où la "grande histoire" n'a voulu retenir que la grandeur de ses rois. Triste sort que d'être huguenot dans cette France, future patrie de la liberté. Point besoin d'être savant pour dévorer cet ouvrage ; au contraire tout en facilite la lecture : une langue limpide et claire qui évite les développements historiques trop complexes, de brefs encarts pour découvrir les principaux personnages, des cartes qui facilitent la lecture pour suivre les mouvements des armées et du siège. Les gravures agrémentent l'ouvrage et offrent à l'œil quelques pauses au milieu d'une lecture rapide (70 pages)et soutenue par un texte bien développé. Enfin notes et chronologie complètent idéalement cet ensemble et rendent impossible de ne pas comprendre le texte de la paix placé en fin d'ouvrage. Un livre donc à lire, à faire lire, à offrir tant il cumule les atouts : pédagogique, prix modeste (10 euros), texte court, accès aux sources.