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Lire et écrire (T1)

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Sous-titre :
L'alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry
ISBN :
9782707301895
Editeur :
Auteur :
Info :
392 pages - Broché - - Prix 21,95 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
L'alphabétisation, fille de l'école : cette conviction partagée unit au XIXème siècle, sans qu'ils le sachent, des adversaires irréductibles. Les républicains pensent que la Révolution a fondé l'instruction élémentaire. Les monarchistes tiennent qu'elle l'a détruite.

L'ouvrage de François Furet et Jacques Ozouf met en question ce rôle censément décisif de l'institution, de la politique scolaire et de la politique tout court dans l'alphabétisation des Français. Ré-utilisant et enrichissant par de nouveaux sondages locaux des comptages de signatures effectués par les érudits de la IIIème République, l'analyse montre que, dans leur masse, les Français ont appris à lire et à écrire entre Calvin et Jules Ferry, sans que 1789 constitue à cet égard une ligne de démarcation.

Si ce double apprentissage a été voulu, organisé, financé par les familles et les communautés d'habitants, c'est-à-dire par la société elle-même, c'est qu'il a été ressenti aussi comme doublement nécessaire. D'abord comme un impératif de salut, depuis que la Réforme a arraché les textes sacrés au monopole des clercs. Ensuite, comme le grand secret de la modernité, puisque l'économie de marché ne connaît que des volontés libres et des contrats écrits. C'est pourquoi l'histoire de l'alphabétisation est subordonnée aux différentes inerties du tissu social, modèle culturel « descendant » des « élites » vers les classes populaires, plus précoce à la ville qu'à la campagne, généralisé plus tôt dans la France du nord et du nord-est qu'en Bretagne ou en Aquitaine. C'est ce rapport et ce passage qui constituent le sujet de ce livre.

On trouvera dans le tome II les études régionales qui accompagnent et qui nuancent l'analyse générale du phénomène.
L'alphabétisation, fille de l'école : cette conviction partagée unit au XIXème siècle, sans qu'ils le sachent, des adversaires irréductibles. Les républicains pensent que la Révolution a fondé l'instruction élémentaire. Les monarchistes tiennent qu'elle l'a détruite.

L'ouvrage de François Furet et Jacques Ozouf met en question ce rôle censément décisif de l'institution, de la politique scolaire et de la politique tout court dans l'alphabétisation des Français. Ré-utilisant et enrichissant par de nouveaux sondages locaux des comptages de signatures effectués par les érudits de la IIIème République, l'analyse montre que, dans leur masse, les Français ont appris à lire et à écrire entre Calvin et Jules Ferry, sans que 1789 constitue à cet égard une ligne de démarcation.

Si ce double apprentissage a été voulu, organisé, financé par les familles et les communautés d'habitants, c'est-à-dire par la société elle-même, c'est qu'il a été ressenti aussi comme doublement nécessaire. D'abord comme un impératif de salut, depuis que la Réforme a arraché les textes sacrés au monopole des clercs. Ensuite, comme le grand secret de la modernité, puisque l'économie de marché ne connaît que des volontés libres et des contrats écrits. C'est pourquoi l'histoire de l'alphabétisation est subordonnée aux différentes inerties du tissu social, modèle culturel « descendant » des « élites » vers les classes populaires, plus précoce à la ville qu'à la campagne, généralisé plus tôt dans la France du nord et du nord-est qu'en Bretagne ou en Aquitaine. C'est ce rapport et ce passage qui constituent le sujet de ce livre.

On trouvera dans le tome II les études régionales qui accompagnent et qui nuancent l'analyse générale du phénomène.

Lire et écrire - L'alphabétisation des Français de Calvin à Jules Ferry - par François FURET, Jacques OZOUF - Editeur EDITIONS DE MINUIT


Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09