Le collège royal et l'académie protestante de Nîmes
Sous-titre :
Aux XVIe et XVIIe siècles
ISBN :
80636
Editeur :
Auteur :
Info :
312
pages -
Broché -
1997
-
Prix 15,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
« L'idée même de sacerdoce universel de tous les croyants, le rôle confié au peuple de l'Eglise dans la formulation de la confession de foi expliquent pourquoi le protestantisme a donné une place éminente à la formation intellectuelle, culturelle et théologique de ses fidèles. L'une des préoccupations majeures des
Eglises de la Réforme a été de constituer des Académies (il y en a eu huit en France au XVIIe siècle : Die, Montauban, Montpellier, Nîmes, Orthez, Orange, Saumur, Sedan). Ce souci se manifeste particulièrement dans le soin apporté à la formation des pasteurs. Le pasteur n'est pas un prêtre, il ne possède aucune qualité et aucun pouvoir qui le distingue du laïc. Mais il a une connaissance beaucoup plus poussée des saintes Ecritures. Il est essentiellement un docteur dans l'Eglise. Aussi voit-on qu'innovant profondément dans ce domaine, la Réforme a établi un enseignement théologique de niveau universitaire et en a fait bénéficier tous ses pasteurs. Elle a éliminé l'idée d'un clerus minor « d'un clergé mineur » qui aurait seulement à accomplir certains gestes sacramentels.
cf « la Théologie Protestante » - R. Mehl, PUF, paris 1997.
cf « la Théologie Protestante » - R. Mehl, PUF, paris 1997.
« L'idée même de sacerdoce universel de tous les croyants, le rôle confié au peuple de l'Eglise dans la formulation de la confession de foi expliquent pourquoi le protestantisme a donné une place éminente à la formation intellectuelle, culturelle et théologique de ses fidèles. L'une des préoccupations majeures des
Eglises de la Réforme a été de constituer des Académies (il y en a eu huit en France au XVIIe siècle : Die, Montauban, Montpellier, Nîmes, Orthez, Orange, Saumur, Sedan). Ce souci se manifeste particulièrement dans le soin apporté à la formation des pasteurs. Le pasteur n'est pas un prêtre, il ne possède aucune qualité et aucun pouvoir qui le distingue du laïc. Mais il a une connaissance beaucoup plus poussée des saintes Ecritures. Il est essentiellement un docteur dans l'Eglise. Aussi voit-on qu'innovant profondément dans ce domaine, la Réforme a établi un enseignement théologique de niveau universitaire et en a fait bénéficier tous ses pasteurs. Elle a éliminé l'idée d'un clerus minor « d'un clergé mineur » qui aurait seulement à accomplir certains gestes sacramentels.
cf « la Théologie Protestante » - R. Mehl, PUF, paris 1997.
cf « la Théologie Protestante » - R. Mehl, PUF, paris 1997.