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Le Chrisme et le Phénix. Images monétaires et mutations idéologiques au IVe siècle

image Le Chrisme et le Phénix. Images monétaires et mutations idéologiques au IVe siècle




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ISBN :
9782356131102
Editeur :
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Info :
222 pages - Broché - - Prix 25,00 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Les mutations majeures qui affectèrent l'empire romain du IVe siècle sont au cœur des questionnements sur l'Antiquité tardive. En premier lieu, le passage du christianisme d'un statut de secte persécutée à celui de religion d'État, mais également la domination d'une armée de plus en plus barbarisée, contrôlant les empereurs bien plus qu'elle ne les sert. On peut aussi évoquer le développement d'une administration bureaucratique étouffante. Le souverain lui-même cesse d'être le Princeps, c'est-à-dire “Premier” des magistrats, pour devenir l'émanation de la sphère divine, censée procurer au monde romain des victoires perpétuelles. L'époque est aussi marquée par la pression croissante sur Rome des peuples barbares en mouvement et la confrontation récurrente avec le rival oriental : l'empire perse des Sassanides. Or, les monnaies nous parlent de tout cela. L'iconographie monétaire, élaborée avec soin par l'administration, a en charge de diffuser un discours idéologique qui légitime le pouvoir des souverains et de l'État. Ces images, souvent massivement reproduites, sont contemporaines des bouleversements qu'elles commentent. Elles constituent une source historique authentique et majeure, quoi que sous-exploitée, pour la compréhension des enjeux du Bas-Empire. Les études rassemblées dans cet ouvrage éclairent quelques-uns des aspects les plus saillants de l'imagerie numismatique entre l'avènement de Constantin (306) et la mort de Théodose (395). Elles révèlent en particulier la dynamique de deux symboles concurrents, parfois complémentaires mais souvent incompatibles : le Phénix, fabuleux volatile solaire aux renaissances multiples et le Chrisme, d'abord lumineux gage de victoire apparu à Constantin, puis emblème dynastique et signe chrétien. Défrichant des voies encore trop peu empruntées, ces études de cas se veulent une incitation à examiner plus largement une imagerie souvent jugée à tort terne et répétitive, pour réinsérer pleinement la numismatique de l'empire tardif au centre des recherches historiques.
Les mutations majeures qui affectèrent l'empire romain du IVe siècle sont au cœur des questionnements sur l'Antiquité tardive. En premier lieu, le passage du christianisme d'un statut de secte persécutée à celui de religion d'État, mais également la domination d'une armée de plus en plus barbarisée, contrôlant les empereurs bien plus qu'elle ne les sert. On peut aussi évoquer le développement d'une administration bureaucratique étouffante. Le souverain lui-même cesse d'être le Princeps, c'est-à-dire “Premier” des magistrats, pour devenir l'émanation de la sphère divine, censée procurer au monde romain des victoires perpétuelles. L'époque est aussi marquée par la pression croissante sur Rome des peuples barbares en mouvement et la confrontation récurrente avec le rival oriental : l'empire perse des Sassanides. Or, les monnaies nous parlent de tout cela. L'iconographie monétaire, élaborée avec soin par l'administration, a en charge de diffuser un discours idéologique qui légitime le pouvoir des souverains et de l'État. Ces images, souvent massivement reproduites, sont contemporaines des bouleversements qu'elles commentent. Elles constituent une source historique authentique et majeure, quoi que sous-exploitée, pour la compréhension des enjeux du Bas-Empire. Les études rassemblées dans cet ouvrage éclairent quelques-uns des aspects les plus saillants de l'imagerie numismatique entre l'avènement de Constantin (306) et la mort de Théodose (395). Elles révèlent en particulier la dynamique de deux symboles concurrents, parfois complémentaires mais souvent incompatibles : le Phénix, fabuleux volatile solaire aux renaissances multiples et le Chrisme, d'abord lumineux gage de victoire apparu à Constantin, puis emblème dynastique et signe chrétien. Défrichant des voies encore trop peu empruntées, ces études de cas se veulent une incitation à examiner plus largement une imagerie souvent jugée à tort terne et répétitive, pour réinsérer pleinement la numismatique de l'empire tardif au centre des recherches historiques.

Le Chrisme et le Phénix. Images monétaires et mutations idéologiques au IVe siècle - par Dominique HOLLARD - Editeur AUSONIUS


Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09