Après avoir présenté les origines familiales et religieuses de Jeunesse en Mission, Fer s’attache dans un second chapitre à mettre en valeur toute l’intensité de ce réseau qui fonctionne à tous les niveaux : autant pour le combat spirituel, pour la formation que pour la manière de vivre et de servir Dieu. Les mécanismes complexes et interdépendants sont décryptés dans ses ramifications les plus précises ce qui ne laisse rien au hasard et qui révèle une structure très individualisée tout en entretenant de fort lien d’interdépendance. Enfin l’internationalisation est au cÅ“ur de ce mouvement tant dans ses origines que dans ses buts. La création de l’université des Nations, en 1978, à Kona illustre l’ensemble de ces grandes tendances.
Le troisième chapitre aborde l’aspect plus spirituel du travail de Jeunesse en Mission d’où la création du recueil de musique, J’aime l’Eternel, qui prend en compte des styles et des rythmes musicaux plus modernes. A quoi s’ajoute la mise en place de marche pour Jésus, à partir de 1987, afin de réaliser concrètement le combat spirituel théorisé par des cartographies spirituelles de villes. Les enjeux spirituels conduisent aussi à l’élaboration d’œuvres sociales. Tout ce travail très libéral s’accompagne d’un discours moral très conservateurs illustré par tout le travail autour de la famille.
Les quatre derniers chapitres décryptent la stratégie missionnaire de Jeunesse en Mission à partir de plusieurs études de cas qui manifestent cette adaptation à la culture locale utilisée comme support pour transmettre l’Evangile.