L'homme dévasté
Sous-titre :
Essai sur la déconstruction de la culture - préface de Raphaël Enthoven
ISBN :
9782246852667
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
288
pages -
Broché -
2015
-
Prix 19,90 €
Thèmes :
4e de couverture :
Le philosophe met au pilori Foucault, Derrida, Deleuze, et entend replacer le sujet, conscient et libre, au cœur d'un monde ordonné...
C'était un honnête homme, un penseur rigoureux, explorant sans trêve les racines de la métaphysique, grand amateur de jazz, de cinéma et de nouvelles technologies, un citoyen engagé dans les débats politiques et éthiques de la cité, où, redoutant que l'Europe ne finisse par renier ses propres origines, il défendait des positions « réactionnaires ». Ses derniers ouvrages ont été hantés par l'idée de barbarie - non une barbarie telle qu'elle était vue dans la civilisation gréco-romaine, venant d'un « au dehors » de l'humain, ni celle qui détruit et massacre, mais une « barbarie de réflexion », plus pernicieuse, qui agit par stérilisation, ensablement, travail de sape, et s'active chaque fois qu'« une action, une production ou une institution de l'homme engagé dans la vie sociale n'élabore plus de sens, mais le détruit ou le consomme, en une sorte de parasitage des œuvres antérieures ou de leur résidu historique » (la Barbarie intérieure, 1999). Dans l'Homme dévasté, posthume, il développe cette idée, en décrivant le coup létal porté à la « transcendance du sens » et à l'humanisme, « sur fond de rupture avec la culture de l'Occident ». Mattéi commence par constater que dans les sociétés démocratiques la déchéance de l'homme tient à ce qu'il soit assimilé aux produits qu'il fabrique et aux objets techniques dont il devient esclave...
Si l'Homme dévasté était un pamphlet, on pourrait n'y voir que la colère d'un homme de tradition marri d'avoir vu disparaître les notions et valeurs auxquelles philosophiquement, moralement et politiquement il tenait. Mais c'est un ouvrage testamentaire rigoureux et argumenté. (Robert Maggiori - Libération du 5 mars 2015)
C'était un honnête homme, un penseur rigoureux, explorant sans trêve les racines de la métaphysique, grand amateur de jazz, de cinéma et de nouvelles technologies, un citoyen engagé dans les débats politiques et éthiques de la cité, où, redoutant que l'Europe ne finisse par renier ses propres origines, il défendait des positions « réactionnaires ». Ses derniers ouvrages ont été hantés par l'idée de barbarie - non une barbarie telle qu'elle était vue dans la civilisation gréco-romaine, venant d'un « au dehors » de l'humain, ni celle qui détruit et massacre, mais une « barbarie de réflexion », plus pernicieuse, qui agit par stérilisation, ensablement, travail de sape, et s'active chaque fois qu'« une action, une production ou une institution de l'homme engagé dans la vie sociale n'élabore plus de sens, mais le détruit ou le consomme, en une sorte de parasitage des œuvres antérieures ou de leur résidu historique » (la Barbarie intérieure, 1999). Dans l'Homme dévasté, posthume, il développe cette idée, en décrivant le coup létal porté à la « transcendance du sens » et à l'humanisme, « sur fond de rupture avec la culture de l'Occident ». Mattéi commence par constater que dans les sociétés démocratiques la déchéance de l'homme tient à ce qu'il soit assimilé aux produits qu'il fabrique et aux objets techniques dont il devient esclave...
Si l'Homme dévasté était un pamphlet, on pourrait n'y voir que la colère d'un homme de tradition marri d'avoir vu disparaître les notions et valeurs auxquelles philosophiquement, moralement et politiquement il tenait. Mais c'est un ouvrage testamentaire rigoureux et argumenté. (Robert Maggiori - Libération du 5 mars 2015)
Le philosophe met au pilori Foucault, Derrida, Deleuze, et entend replacer le sujet, conscient et libre, au cœur d'un monde ordonné...
C'était un honnête homme, un penseur rigoureux, explorant sans trêve les racines de la métaphysique, grand amateur de jazz, de cinéma et de nouvelles technologies, un citoyen engagé dans les débats politiques et éthiques de la cité, où, redoutant que l'Europe ne finisse par renier ses propres origines, il défendait des positions « réactionnaires ». Ses derniers ouvrages ont été hantés par l'idée de barbarie - non une barbarie telle qu'elle était vue dans la civilisation gréco-romaine, venant d'un « au dehors » de l'humain, ni celle qui détruit et massacre, mais une « barbarie de réflexion », plus pernicieuse, qui agit par stérilisation, ensablement, travail de sape, et s'active chaque fois qu'« une action, une production ou une institution de l'homme engagé dans la vie sociale n'élabore plus de sens, mais le détruit ou le consomme, en une sorte de parasitage des œuvres antérieures ou de leur résidu historique » (la Barbarie intérieure, 1999). Dans l'Homme dévasté, posthume, il développe cette idée, en décrivant le coup létal porté à la « transcendance du sens » et à l'humanisme, « sur fond de rupture avec la culture de l'Occident ». Mattéi commence par constater que dans les sociétés démocratiques la déchéance de l'homme tient à ce qu'il soit assimilé aux produits qu'il fabrique et aux objets techniques dont il devient esclave...
Si l'Homme dévasté était un pamphlet, on pourrait n'y voir que la colère d'un homme de tradition marri d'avoir vu disparaître les notions et valeurs auxquelles philosophiquement, moralement et politiquement il tenait. Mais c'est un ouvrage testamentaire rigoureux et argumenté. (Robert Maggiori - Libération du 5 mars 2015)
C'était un honnête homme, un penseur rigoureux, explorant sans trêve les racines de la métaphysique, grand amateur de jazz, de cinéma et de nouvelles technologies, un citoyen engagé dans les débats politiques et éthiques de la cité, où, redoutant que l'Europe ne finisse par renier ses propres origines, il défendait des positions « réactionnaires ». Ses derniers ouvrages ont été hantés par l'idée de barbarie - non une barbarie telle qu'elle était vue dans la civilisation gréco-romaine, venant d'un « au dehors » de l'humain, ni celle qui détruit et massacre, mais une « barbarie de réflexion », plus pernicieuse, qui agit par stérilisation, ensablement, travail de sape, et s'active chaque fois qu'« une action, une production ou une institution de l'homme engagé dans la vie sociale n'élabore plus de sens, mais le détruit ou le consomme, en une sorte de parasitage des œuvres antérieures ou de leur résidu historique » (la Barbarie intérieure, 1999). Dans l'Homme dévasté, posthume, il développe cette idée, en décrivant le coup létal porté à la « transcendance du sens » et à l'humanisme, « sur fond de rupture avec la culture de l'Occident ». Mattéi commence par constater que dans les sociétés démocratiques la déchéance de l'homme tient à ce qu'il soit assimilé aux produits qu'il fabrique et aux objets techniques dont il devient esclave...
Si l'Homme dévasté était un pamphlet, on pourrait n'y voir que la colère d'un homme de tradition marri d'avoir vu disparaître les notions et valeurs auxquelles philosophiquement, moralement et politiquement il tenait. Mais c'est un ouvrage testamentaire rigoureux et argumenté. (Robert Maggiori - Libération du 5 mars 2015)