L'apocalypse de Jean, une lecture thématique
ISBN :
9782755000443
Editeur :
Auteur :
Info :
560
pages -
Broché -
2007
-
Prix 28,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Entendre, voir et comprendre. Tel est le devoir du lecteur de l'Apocalypse, selon le livre lui-même. Et c'est logique : le mot apocalypse ne signifie-t-il pas, après tout, révélation ? N'empêche que pour nombre de lecteurs, le dernier livre de la Bible cacherait plus qu'il ne dévoile. Controversée et difficile d'accès, l'Apocalypse doit semble-t-il être expliquée.
Que propose alors l'exégèse, pour élucider son sens ? Une quête de l'hypothétique situation d'origine, par exemple, pour trouver dans ce hors-texte reconstitué, d'importantes clés d'interprétation. Ou l'étude de l'histoire de la réception effective du livre, avec les grilles et schèmes interprétatifs qu'elle nous a légués, pour montrer la pluralité des lectures possibles.
Mais pour comprendre l'Apocalypse, ne devrait-on pas se préoccuper du texte lui-même, pour y chercher le sens ? Si, malgré tout, l'Apocalypse était un chef-d'œuvre susceptible de livrer son message à qui veut faire un petit effort ? Si, au fond, lire l'Apocalypse signifiait s'y plonger joyeusement, les oreilles, les yeux et le cœur grands ouverts ?
À des lecteurs prêts à s'y aventurer, cet ouvrage original propose une série de visites guidées de l'Apocalypse, en suivant des itinéraires thématiques. Progressivement, on y découvre une révélation qui, pour dévoiler Dieu et l'Agneau, l'être humain et ce qui les réunit, fait réentendre la Parole de Dieu de la révélation antérieure en y adjoignant le Témoignage du Christ de l'Évangile.
Que propose alors l'exégèse, pour élucider son sens ? Une quête de l'hypothétique situation d'origine, par exemple, pour trouver dans ce hors-texte reconstitué, d'importantes clés d'interprétation. Ou l'étude de l'histoire de la réception effective du livre, avec les grilles et schèmes interprétatifs qu'elle nous a légués, pour montrer la pluralité des lectures possibles.
Mais pour comprendre l'Apocalypse, ne devrait-on pas se préoccuper du texte lui-même, pour y chercher le sens ? Si, malgré tout, l'Apocalypse était un chef-d'œuvre susceptible de livrer son message à qui veut faire un petit effort ? Si, au fond, lire l'Apocalypse signifiait s'y plonger joyeusement, les oreilles, les yeux et le cœur grands ouverts ?
À des lecteurs prêts à s'y aventurer, cet ouvrage original propose une série de visites guidées de l'Apocalypse, en suivant des itinéraires thématiques. Progressivement, on y découvre une révélation qui, pour dévoiler Dieu et l'Agneau, l'être humain et ce qui les réunit, fait réentendre la Parole de Dieu de la révélation antérieure en y adjoignant le Témoignage du Christ de l'Évangile.
Entendre, voir et comprendre. Tel est le devoir du lecteur de l'Apocalypse, selon le livre lui-même. Et c'est logique : le mot apocalypse ne signifie-t-il pas, après tout, révélation ? N'empêche que pour nombre de lecteurs, le dernier livre de la Bible cacherait plus qu'il ne dévoile. Controversée et difficile d'accès, l'Apocalypse doit semble-t-il être expliquée.
Que propose alors l'exégèse, pour élucider son sens ? Une quête de l'hypothétique situation d'origine, par exemple, pour trouver dans ce hors-texte reconstitué, d'importantes clés d'interprétation. Ou l'étude de l'histoire de la réception effective du livre, avec les grilles et schèmes interprétatifs qu'elle nous a légués, pour montrer la pluralité des lectures possibles.
Mais pour comprendre l'Apocalypse, ne devrait-on pas se préoccuper du texte lui-même, pour y chercher le sens ? Si, malgré tout, l'Apocalypse était un chef-d'œuvre susceptible de livrer son message à qui veut faire un petit effort ? Si, au fond, lire l'Apocalypse signifiait s'y plonger joyeusement, les oreilles, les yeux et le cœur grands ouverts ?
À des lecteurs prêts à s'y aventurer, cet ouvrage original propose une série de visites guidées de l'Apocalypse, en suivant des itinéraires thématiques. Progressivement, on y découvre une révélation qui, pour dévoiler Dieu et l'Agneau, l'être humain et ce qui les réunit, fait réentendre la Parole de Dieu de la révélation antérieure en y adjoignant le Témoignage du Christ de l'Évangile.
Que propose alors l'exégèse, pour élucider son sens ? Une quête de l'hypothétique situation d'origine, par exemple, pour trouver dans ce hors-texte reconstitué, d'importantes clés d'interprétation. Ou l'étude de l'histoire de la réception effective du livre, avec les grilles et schèmes interprétatifs qu'elle nous a légués, pour montrer la pluralité des lectures possibles.
Mais pour comprendre l'Apocalypse, ne devrait-on pas se préoccuper du texte lui-même, pour y chercher le sens ? Si, malgré tout, l'Apocalypse était un chef-d'œuvre susceptible de livrer son message à qui veut faire un petit effort ? Si, au fond, lire l'Apocalypse signifiait s'y plonger joyeusement, les oreilles, les yeux et le cœur grands ouverts ?
À des lecteurs prêts à s'y aventurer, cet ouvrage original propose une série de visites guidées de l'Apocalypse, en suivant des itinéraires thématiques. Progressivement, on y découvre une révélation qui, pour dévoiler Dieu et l'Agneau, l'être humain et ce qui les réunit, fait réentendre la Parole de Dieu de la révélation antérieure en y adjoignant le Témoignage du Christ de l'Évangile.
Avis :
- L’Apocalypse de Jean, couronnement du Nouveau Testament, est un texte aussi sublime que redoutable. Des exégètes confirmés, comme Calvin, ont évité de s’y engager, et de ce fait il apparait comme un sanctuaire où les téméraires seuls s’aventurent, pour en faire bien souvent une lecture immédiate, illuminée ou mystique.
Car les pièges ne manquent pas.
- L’originalité de ce commentaire tient avant tout de la méthode ; Gordon Campbell développe une approche thématique et littéraire : il cherche dans le texte lui-même les clefs de son interprétation, ainsi qu’à sensibiliser le lecteur quant au déploiement et aux subtilités de l’intrigue. Refusant une lecture trop linéaire (de type commentaire verset par verset), qui aurait pour effet de s’enliser dans les détails et de perdre de vue le sens de la fresque, il conteste aussi une approche trop historique, où le texte n’est plus un but en lui-même, mais un moyen pour reconstruire le contexte de sa production. Cette entreprise illusoire – on n’en tire finalement que très peu de certitudes – néglige la préoccupation du sens et la valeur du texte en tant qu’œuvre finie.
- Par son étude thématique, Campbell met en relief plusieurs grands axes (divinité, souveraineté, culte, témoignage, appartenance, ville et Alliance) ainsi que les motifs secondaires qui le structurent (fleuve, sceau-marque, Livre…) ; il aborde chaque élément sous une multitude de facettes complémentaires, comme on ferait miroiter un diamant, pour en préciser la signification. Surtout, il enracine sa lecture (exigeante) dans la connaissance des Ecritures juives qui nourrissent l’Apocalypse en profondeur, constituant un véritable sous-texte, et dans une perspective cultuelle et liturgique.
- Selon un parallèle antithétique qui court tout le long de l’histoire (contraste marqué entre l'affirmation de la gloire de Dieu et sa contestation parodique par le monstre et des rebelles), l’auteur insiste sur l’intention de cette révélation prophétique : s’a… [lire +]
Car les pièges ne manquent pas.
- L’originalité de ce commentaire tient avant tout de la méthode ; Gordon Campbell développe une approche thématique et littéraire : il cherche dans le texte lui-même les clefs de son interprétation, ainsi qu’à sensibiliser le lecteur quant au déploiement et aux subtilités de l’intrigue. Refusant une lecture trop linéaire (de type commentaire verset par verset), qui aurait pour effet de s’enliser dans les détails et de perdre de vue le sens de la fresque, il conteste aussi une approche trop historique, où le texte n’est plus un but en lui-même, mais un moyen pour reconstruire le contexte de sa production. Cette entreprise illusoire – on n’en tire finalement que très peu de certitudes – néglige la préoccupation du sens et la valeur du texte en tant qu’œuvre finie.
- Par son étude thématique, Campbell met en relief plusieurs grands axes (divinité, souveraineté, culte, témoignage, appartenance, ville et Alliance) ainsi que les motifs secondaires qui le structurent (fleuve, sceau-marque, Livre…) ; il aborde chaque élément sous une multitude de facettes complémentaires, comme on ferait miroiter un diamant, pour en préciser la signification. Surtout, il enracine sa lecture (exigeante) dans la connaissance des Ecritures juives qui nourrissent l’Apocalypse en profondeur, constituant un véritable sous-texte, et dans une perspective cultuelle et liturgique.
- Selon un parallèle antithétique qui court tout le long de l’histoire (contraste marqué entre l'affirmation de la gloire de Dieu et sa contestation parodique par le monstre et des rebelles), l’auteur insiste sur l’intention de cette révélation prophétique : s’a… [lire +]
- L’Apocalypse de Jean, couronnement du Nouveau Testament, est un texte aussi sublime que redoutable. Des exégètes confirmés, comme Calvin, ont évité de s’y engager, et de ce fait il apparait comme un sanctuaire où les téméraires seuls s’aventurent, pour en faire bien souvent une lecture immédiate, illuminée ou mystique.
Car les pièges ne manquent pas.
- L’originalité de ce commentaire tient avant tout de la méthode ; Gordon Campbell développe une approche thématique et littéraire : il cherche dans le texte lui-même les clefs de son interprétation, ainsi qu’à sensibiliser le lecteur quant au déploiement et aux subtilités de l’intrigue. Refusant une lecture trop linéaire (de type commentaire verset par verset), qui aurait pour effet de s’enliser dans les détails et de perdre de vue le sens de la fresque, il conteste aussi une approche trop historique, où le texte n’est plus un but en lui-même, mais un moyen pour reconstruire le contexte de sa production. Cette entreprise illusoire – on n’en tire finalement que très peu de certitudes – néglige la préoccupation du sens et la valeur du texte en tant qu’œuvre finie.
- Par son étude thématique, Campbell met en relief plusieurs grands axes (divinité, souveraineté, culte, témoignage, appartenance, ville et Alliance) ainsi que les motifs secondaires qui le structurent (fleuve, sceau-marque, Livre…) ; il aborde chaque élément sous une multitude de facettes complémentaires, comme on ferait miroiter un diamant, pour en préciser la signification. Surtout, il enracine sa lecture (exigeante) dans la connaissance des Ecritures juives qui nourrissent l’Apocalypse en profondeur, constituant un véritable sous-texte, et dans une perspective cultuelle et liturgique.
- Selon un parallèle antithétique qui court tout le long de l’histoire (contraste marqué entre l'affirmation de la gloire de Dieu et sa contestation parodique par le monstre et des rebelles), l’auteur insiste sur l’intention de cette révélation prophétique : s’adressant à des chrétiens, elle vise à conduire le lecteur-auditeur à se (re)déterminer par rapport à l’Alliance, au Christ-Seigneur, et si besoin à la repentance, ainsi qu’à affermir les croyants vivant dans une réalité trouble (combats, présence du mal) par l’assurance de la victoire finale du Ressuscité, de laquelle ils seront au bénéfice en fonction de l’appartenance véritable du cœur.
- Malgré une lecture parfois fastidieuse, le commentaire de Campbell trouve sa place dans les références sur l’Apocalypse de Jean ; comme le dit l’auteur, il sera profitable à qui se donne de la peine, car le Livre de l’Apocalypse est en lui-même un appel à la lecture attentive (« Heureux celui qui lit… »), un appel à se former pour devenir un « lecteur compétant ».
Car les pièges ne manquent pas.
- L’originalité de ce commentaire tient avant tout de la méthode ; Gordon Campbell développe une approche thématique et littéraire : il cherche dans le texte lui-même les clefs de son interprétation, ainsi qu’à sensibiliser le lecteur quant au déploiement et aux subtilités de l’intrigue. Refusant une lecture trop linéaire (de type commentaire verset par verset), qui aurait pour effet de s’enliser dans les détails et de perdre de vue le sens de la fresque, il conteste aussi une approche trop historique, où le texte n’est plus un but en lui-même, mais un moyen pour reconstruire le contexte de sa production. Cette entreprise illusoire – on n’en tire finalement que très peu de certitudes – néglige la préoccupation du sens et la valeur du texte en tant qu’œuvre finie.
- Par son étude thématique, Campbell met en relief plusieurs grands axes (divinité, souveraineté, culte, témoignage, appartenance, ville et Alliance) ainsi que les motifs secondaires qui le structurent (fleuve, sceau-marque, Livre…) ; il aborde chaque élément sous une multitude de facettes complémentaires, comme on ferait miroiter un diamant, pour en préciser la signification. Surtout, il enracine sa lecture (exigeante) dans la connaissance des Ecritures juives qui nourrissent l’Apocalypse en profondeur, constituant un véritable sous-texte, et dans une perspective cultuelle et liturgique.
- Selon un parallèle antithétique qui court tout le long de l’histoire (contraste marqué entre l'affirmation de la gloire de Dieu et sa contestation parodique par le monstre et des rebelles), l’auteur insiste sur l’intention de cette révélation prophétique : s’adressant à des chrétiens, elle vise à conduire le lecteur-auditeur à se (re)déterminer par rapport à l’Alliance, au Christ-Seigneur, et si besoin à la repentance, ainsi qu’à affermir les croyants vivant dans une réalité trouble (combats, présence du mal) par l’assurance de la victoire finale du Ressuscité, de laquelle ils seront au bénéfice en fonction de l’appartenance véritable du cœur.
- Malgré une lecture parfois fastidieuse, le commentaire de Campbell trouve sa place dans les références sur l’Apocalypse de Jean ; comme le dit l’auteur, il sera profitable à qui se donne de la peine, car le Livre de l’Apocalypse est en lui-même un appel à la lecture attentive (« Heureux celui qui lit… »), un appel à se former pour devenir un « lecteur compétant ».