Là où il réside, il est connu sur les marchés et dans les entrées des immeubles ; parmi ses nombreux amis maghrébins, certains sont devenus chrétiens, d'autres pas ! Mais tous le respectent et le considèrent comme un témoin du Seigneur Jésus, Sidna Aïssa. L'auteur a passé plusieurs décennies à dialoguer avec ces hommes et ces femmes, en Europe et en Afrique du Nord. Il a aussi rencontré de nombreux chrétiens désireux de mieux témoigner auprès des musulmans et il a souvent participé à des séminaires de formation à l'évangélisation dans notre pays. Il voudrait partager avec nous cet amour pour le prochain, ce zèle pour Jésus-Christ et cette joie de voir la Bonne Nouvelle pénétrer dans les foyers. Il n'a pas de « technique » à proposer, il n'y a pas de « truc » dans son ministère. Mais le chrétien qui veut partager sa foi a besoin de se préparer à rencontrer son prochain.

Le premier contact sera un regard, une observation réciproque. Ce petit ouvrage essaie d'aider chacun à maîtriser son regard et à comprendre ce qu'il voit. Le second contact sera souvent une parole, une conversation. On trouvera dans ces quelques pages des conseils concernant le message à transmettre et des clefs pour comprendre les réponses et les interrogations de nos amis musulmans.

L'objectif ultime du témoignage est clair : notre prochain doit recevoir le pardon de ses péchés et trouver sa place dans l'église locale où il pourra être à son tour un témoin lumineux du Christ. Mais sur la longue route qui mène à ce but, ce petit livre essaie de signaler les ornières, les pièges et les précipices. La méthode suivie est originale : l'auteur nous fait découvrir une boîte à outil, ou une panoplie de menuisier. Chaque étape sera présentée comme un outil, destiné à accomplir un travail précis. Il sera par conséquent plus facile de mémoriser ces divers conseils.

Nous prions pour que nos lecteurs, loin de rester passifs comme devant une vitrine de jouets, s'emparent de ces outils pour les utiliser à la gloire de notre Maître bien-aimé. « C'est en forgeant qu'on devient forgeron », dit le proverbe !