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L'utopie chrétienne

image L'utopie chrétienne




Disponibilité

Épuisé
Prix à titre indicatif. Contactez-nous pour plus de renseignements.
ISBN :
9782220032443
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
326 pages - Broché - - Prix : 18,00 €
Votre prix : 17,10 €
Thèmes :
4e de couverture :
Quatrième de couverture
Administration du sacré ou gestion de l'utopie : telles sont les deux approches du phénomène religieux. D'un côté le sacré, dont procède toute religion qui n'aspire qu'à changer de monde ; de l'autre un modèle que l'on ne peut que qualifier d'utopique, où la pratique religieuse consiste à vouloir changer le monde. Par Athènes et par Jérusalem, l'Occident religieux s'inscrit dans la mouvance de l'utopie. Aux yeux du monde, le christianisme apparaît comme une religion de l'utopie. Une religion pour demain, pour un nouveau ciel ou une terre nouvelle, un monde fait avec du neuf où sont abolis toutes les oppositions et tous les clivages : "Il n'y a plus ni juif, ni Grec, ni maître, ni esclave, ni homme, ni femme..." Et ce n'est plus dans la nature qu'est la matrice du religieux, ni dans l'Histoire, mais dans le langage - la technique des techniques de l'humain. La technique est désacralisante. Mais elle est propice à l'utopie. Et ce qu'il y a d'affinité entre la technique et l'Occident est de l'ordre du religieux. Pour autant, il ne faut pas confondre la technique avec la tradition chrétienne : vis-à-vis de la technique (comme vis-à-vis des religions sacrales de la nature ou de l'histoire), le christianisme reste fondamentalement une utopie ; c'est une remise en cause des idées reçues, une critique de la religion par la religion. Il est vrai que Dieu même n'est pas sacré : il est le Saint, l'Autre radical.
Quatrième de couverture
Administration du sacré ou gestion de l'utopie : telles sont les deux approches du phénomène religieux. D'un côté le sacré, dont procède toute religion qui n'aspire qu'à changer de monde ; de l'autre un modèle que l'on ne peut que qualifier d'utopique, où la pratique religieuse consiste à vouloir changer le monde. Par Athènes et par Jérusalem, l'Occident religieux s'inscrit dans la mouvance de l'utopie. Aux yeux du monde, le christianisme apparaît comme une religion de l'utopie. Une religion pour demain, pour un nouveau ciel ou une terre nouvelle, un monde fait avec du neuf où sont abolis toutes les oppositions et tous les clivages : "Il n'y a plus ni juif, ni Grec, ni maître, ni esclave, ni homme, ni femme..." Et ce n'est plus dans la nature qu'est la matrice du religieux, ni dans l'Histoire, mais dans le langage - la technique des techniques de l'humain. La technique est désacralisante. Mais elle est propice à l'utopie. Et ce qu'il y a d'affinité entre la technique et l'Occident est de l'ordre du religieux. Pour autant, il ne faut pas confondre la technique avec la tradition chrétienne : vis-à-vis de la technique (comme vis-à-vis des religions sacrales de la nature ou de l'histoire), le christianisme reste fondamentalement une utopie ; c'est une remise en cause des idées reçues, une critique de la religion par la religion. Il est vrai que Dieu même n'est pas sacré : il est le Saint, l'Autre radical.

L'utopie chrétienne - par Gabriel VAHANIAN - Editeur DESCLEE DE BROUWER


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