L'Église réformée de langue française de Mannheim de 1652 à 1689
ISBN :
9782745307231
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
512
pages -
Relié -
2003
-
Prix 116,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
L'étude de cette monographie s'étend sur deux générations de réfugiés, les nomades de la foi accueillis sur les terres du Palatinat calviniste. Le contexte politique de la charte donnée à la ville nouvelle, dite libre, de Mannheim détaille sous forme de contrat le contexte de la vie économique, civile, politique et religieuse du nouvel habitant. Les ambitions religieuses des princes calvinistes favorisent une cohabitation particulière des différentes confessions et surtout une tentative de concorde. L'encadrement juridique et politique définit les frontières de l'exercice de la religion qui ne se fait pas "librement". Les enjeux depouvoir entre Église et État ne sont pas d'ordre politique mais économique. La bonne entente favorise le mercantilisme, l'enraci nement et l'engagement. Cette Église en question se dresse en institution avec son consistoire et en société avec sa paroisse brassant plusieurs peuples aux mœurs calvinistes. Le consistoire veille et encadre l'organisation de la vie religieuse. Seules lalangue française et la confession unissent les fidèles souvent démunis de leur lignée. L'esprit huguenot donne sens à la nouvell e vie qui malgré un nouvel exil au Brandebourg se terminera pour certains par l'assimilation, pour d'autres par la quête d'une autre terre d'accueil ou bien par la recherche des familles dispersées. La barrière de la langue allemande handicape une assimilation.
L'étude de cette monographie s'étend sur deux générations de réfugiés, les nomades de la foi accueillis sur les terres du Palatinat calviniste. Le contexte politique de la charte donnée à la ville nouvelle, dite libre, de Mannheim détaille sous forme de contrat le contexte de la vie économique, civile, politique et religieuse du nouvel habitant. Les ambitions religieuses des princes calvinistes favorisent une cohabitation particulière des différentes confessions et surtout une tentative de concorde. L'encadrement juridique et politique définit les frontières de l'exercice de la religion qui ne se fait pas "librement". Les enjeux depouvoir entre Église et État ne sont pas d'ordre politique mais économique. La bonne entente favorise le mercantilisme, l'enraci nement et l'engagement. Cette Église en question se dresse en institution avec son consistoire et en société avec sa paroisse brassant plusieurs peuples aux mœurs calvinistes. Le consistoire veille et encadre l'organisation de la vie religieuse. Seules lalangue française et la confession unissent les fidèles souvent démunis de leur lignée. L'esprit huguenot donne sens à la nouvell e vie qui malgré un nouvel exil au Brandebourg se terminera pour certains par l'assimilation, pour d'autres par la quête d'une autre terre d'accueil ou bien par la recherche des familles dispersées. La barrière de la langue allemande handicape une assimilation.