L'Église compromise ?
Sous-titre :
La Fédération des Églises protestantes de Suisse et l'apartheid (1970-1990)
ISBN :
9782830911862
Editeur :
Auteur :
Info :
168
pages -
Broché -
2007
-
Prix 20,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
La Fédération des Eglises protestantes de Suisse et l'apartheid (1970-1990)
« En tant qu'Eglise, nous sommes trop peu intervenus en faveur des victimes de l'apartheid et de ceux qui ont protesté contre cette injustice », déclarait le président du Conseil de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) en 2001. Fort de ce constat, l'historien Lukas Zürcher a mené l'enquête afin d'évaluer les raisons pour lesquelles la FEPS a manqué d'audace, voire s'est même parfois compromise avec le pouvoir en place en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid. Contre les recommandations d'autres Eglises protestantes nationales qui n'hésitèrent pas à dénoncer publiquement le racisme du régime sud-africain et de militer pour lui imposer des sanctions, la FEPS se contenta de proposer ses bons offices, fit profil bas sur les engagements politiques voire persista à maintenir des liens étroits avec des entreprises suisses en affaires avec Pretoria. Dans cet essai qui éclaire d'un jour neuf une page d'histoire de la Suisse, Lukas Zürcher décrit comment une parole forte issue de l'Evangile peut se diluer dans une « realpolitik » sans perspective. Sur ce plan, l'Eglise n'a pas su exprimer un prophétisme qu'il lui revient d'exercer par fidélité au mouvement dont elle est issue.
Lukas Zürcher a étudié l'histoire, les sciences politiques et la théologie aux Universités de Zurich et Genève. Consultant dans une agence de communication, ses recherches portent actuellement sur la politique de coopération et de développement de la Suisse.
« En tant qu'Eglise, nous sommes trop peu intervenus en faveur des victimes de l'apartheid et de ceux qui ont protesté contre cette injustice », déclarait le président du Conseil de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) en 2001. Fort de ce constat, l'historien Lukas Zürcher a mené l'enquête afin d'évaluer les raisons pour lesquelles la FEPS a manqué d'audace, voire s'est même parfois compromise avec le pouvoir en place en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid. Contre les recommandations d'autres Eglises protestantes nationales qui n'hésitèrent pas à dénoncer publiquement le racisme du régime sud-africain et de militer pour lui imposer des sanctions, la FEPS se contenta de proposer ses bons offices, fit profil bas sur les engagements politiques voire persista à maintenir des liens étroits avec des entreprises suisses en affaires avec Pretoria. Dans cet essai qui éclaire d'un jour neuf une page d'histoire de la Suisse, Lukas Zürcher décrit comment une parole forte issue de l'Evangile peut se diluer dans une « realpolitik » sans perspective. Sur ce plan, l'Eglise n'a pas su exprimer un prophétisme qu'il lui revient d'exercer par fidélité au mouvement dont elle est issue.
Lukas Zürcher a étudié l'histoire, les sciences politiques et la théologie aux Universités de Zurich et Genève. Consultant dans une agence de communication, ses recherches portent actuellement sur la politique de coopération et de développement de la Suisse.
La Fédération des Eglises protestantes de Suisse et l'apartheid (1970-1990)
« En tant qu'Eglise, nous sommes trop peu intervenus en faveur des victimes de l'apartheid et de ceux qui ont protesté contre cette injustice », déclarait le président du Conseil de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) en 2001. Fort de ce constat, l'historien Lukas Zürcher a mené l'enquête afin d'évaluer les raisons pour lesquelles la FEPS a manqué d'audace, voire s'est même parfois compromise avec le pouvoir en place en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid. Contre les recommandations d'autres Eglises protestantes nationales qui n'hésitèrent pas à dénoncer publiquement le racisme du régime sud-africain et de militer pour lui imposer des sanctions, la FEPS se contenta de proposer ses bons offices, fit profil bas sur les engagements politiques voire persista à maintenir des liens étroits avec des entreprises suisses en affaires avec Pretoria. Dans cet essai qui éclaire d'un jour neuf une page d'histoire de la Suisse, Lukas Zürcher décrit comment une parole forte issue de l'Evangile peut se diluer dans une « realpolitik » sans perspective. Sur ce plan, l'Eglise n'a pas su exprimer un prophétisme qu'il lui revient d'exercer par fidélité au mouvement dont elle est issue.
Lukas Zürcher a étudié l'histoire, les sciences politiques et la théologie aux Universités de Zurich et Genève. Consultant dans une agence de communication, ses recherches portent actuellement sur la politique de coopération et de développement de la Suisse.
« En tant qu'Eglise, nous sommes trop peu intervenus en faveur des victimes de l'apartheid et de ceux qui ont protesté contre cette injustice », déclarait le président du Conseil de la Fédération des Eglises Protestantes de Suisse (FEPS) en 2001. Fort de ce constat, l'historien Lukas Zürcher a mené l'enquête afin d'évaluer les raisons pour lesquelles la FEPS a manqué d'audace, voire s'est même parfois compromise avec le pouvoir en place en Afrique du Sud, au temps de l'apartheid. Contre les recommandations d'autres Eglises protestantes nationales qui n'hésitèrent pas à dénoncer publiquement le racisme du régime sud-africain et de militer pour lui imposer des sanctions, la FEPS se contenta de proposer ses bons offices, fit profil bas sur les engagements politiques voire persista à maintenir des liens étroits avec des entreprises suisses en affaires avec Pretoria. Dans cet essai qui éclaire d'un jour neuf une page d'histoire de la Suisse, Lukas Zürcher décrit comment une parole forte issue de l'Evangile peut se diluer dans une « realpolitik » sans perspective. Sur ce plan, l'Eglise n'a pas su exprimer un prophétisme qu'il lui revient d'exercer par fidélité au mouvement dont elle est issue.
Lukas Zürcher a étudié l'histoire, les sciences politiques et la théologie aux Universités de Zurich et Genève. Consultant dans une agence de communication, ses recherches portent actuellement sur la politique de coopération et de développement de la Suisse.