L'Église et l'Empire au IVe siècle
Sous-titre :
Vandœuvres-Genève, 31 août - 3 septembre 1987
ISBN :
9782600044264
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
366
pages -
Relié -
1989
-
Prix 54,45 €
Thèmes :
4e de couverture :
Les XXXIVes Entretiens de la Fondation Hardt ont été conçus, préparés et présidés par le professeur Albrecht Dihle (Heidelberg). Ils ont pour cadre un moment décisif de l'histoire de notre civilisation : celui où cessent les persécutions, où le christianisme triomphe ; celui aussi où s'amorce le processus qui conduira vers des destins divergents l'Orient et l'Occident de l'Empire.
Comment, en cette période décisive, l'Eglise et l'Empire ont-ils géré leur collaboration et leurs conflits ? Pour répondre à cette interrogation, il fallait partir de la situation telle qu'elle se présentait au moment de la mort de Constantin (337). C'est là le thème d'un premier exposé, dû au professeur Friedrich Vittinghoff (Cologne). Le professeur E. P. Meijering (Leyde) analyse ensuite les débats et controverses entre chrétiens sur la nature et la volonté de Dieu. L'Eglise, toutefois, ne vit pas de querelles théologiques seulement. Elle est une communauté vivante qui donne forme au culte, multiplie les entreprises missionnaires, soutient la prodigieuse éclosion du monachisme. Ces aspects plus concrets de son développement sont évoqués par le professeur W. H. C. Frend (The Rectory, Barnwell). Cet exposé, comme ceux qui le suivent, est centré sur le règne de Constance II (337-361).
La politique du fils, à l'égard du christianisme, n'est-elle que la continuation de celle du père ? Ou bien peut-on y déceler une première version du « césaropapisme » ? A ces questions, le professeur Charles Pietri (directeur de l'Ecole Française de Rome) apporte une réponse nuancée, qui met en évidence l'intrusion du pouvoir impérial dans les structures de l'Eglise.
Mme Lellia Cracco Ruggini (professeur à l'Université de Turin) décrit l'évolution, pendant le règne de Constance II, du pouvoir et de la bureaucratie impériale, notamment en Orient, vers lequel se déplace de plus en plus le centre de gravité de l'Empire. Elle analyse le mécanisme des interventions du pouvoir temporel (comme nous dirions aujou… [lire +]
Comment, en cette période décisive, l'Eglise et l'Empire ont-ils géré leur collaboration et leurs conflits ? Pour répondre à cette interrogation, il fallait partir de la situation telle qu'elle se présentait au moment de la mort de Constantin (337). C'est là le thème d'un premier exposé, dû au professeur Friedrich Vittinghoff (Cologne). Le professeur E. P. Meijering (Leyde) analyse ensuite les débats et controverses entre chrétiens sur la nature et la volonté de Dieu. L'Eglise, toutefois, ne vit pas de querelles théologiques seulement. Elle est une communauté vivante qui donne forme au culte, multiplie les entreprises missionnaires, soutient la prodigieuse éclosion du monachisme. Ces aspects plus concrets de son développement sont évoqués par le professeur W. H. C. Frend (The Rectory, Barnwell). Cet exposé, comme ceux qui le suivent, est centré sur le règne de Constance II (337-361).
La politique du fils, à l'égard du christianisme, n'est-elle que la continuation de celle du père ? Ou bien peut-on y déceler une première version du « césaropapisme » ? A ces questions, le professeur Charles Pietri (directeur de l'Ecole Française de Rome) apporte une réponse nuancée, qui met en évidence l'intrusion du pouvoir impérial dans les structures de l'Eglise.
Mme Lellia Cracco Ruggini (professeur à l'Université de Turin) décrit l'évolution, pendant le règne de Constance II, du pouvoir et de la bureaucratie impériale, notamment en Orient, vers lequel se déplace de plus en plus le centre de gravité de l'Empire. Elle analyse le mécanisme des interventions du pouvoir temporel (comme nous dirions aujou… [lire +]
Les XXXIVes Entretiens de la Fondation Hardt ont été conçus, préparés et présidés par le professeur Albrecht Dihle (Heidelberg). Ils ont pour cadre un moment décisif de l'histoire de notre civilisation : celui où cessent les persécutions, où le christianisme triomphe ; celui aussi où s'amorce le processus qui conduira vers des destins divergents l'Orient et l'Occident de l'Empire.
Comment, en cette période décisive, l'Eglise et l'Empire ont-ils géré leur collaboration et leurs conflits ? Pour répondre à cette interrogation, il fallait partir de la situation telle qu'elle se présentait au moment de la mort de Constantin (337). C'est là le thème d'un premier exposé, dû au professeur Friedrich Vittinghoff (Cologne). Le professeur E. P. Meijering (Leyde) analyse ensuite les débats et controverses entre chrétiens sur la nature et la volonté de Dieu. L'Eglise, toutefois, ne vit pas de querelles théologiques seulement. Elle est une communauté vivante qui donne forme au culte, multiplie les entreprises missionnaires, soutient la prodigieuse éclosion du monachisme. Ces aspects plus concrets de son développement sont évoqués par le professeur W. H. C. Frend (The Rectory, Barnwell). Cet exposé, comme ceux qui le suivent, est centré sur le règne de Constance II (337-361).
La politique du fils, à l'égard du christianisme, n'est-elle que la continuation de celle du père ? Ou bien peut-on y déceler une première version du « césaropapisme » ? A ces questions, le professeur Charles Pietri (directeur de l'Ecole Française de Rome) apporte une réponse nuancée, qui met en évidence l'intrusion du pouvoir impérial dans les structures de l'Eglise.
Mme Lellia Cracco Ruggini (professeur à l'Université de Turin) décrit l'évolution, pendant le règne de Constance II, du pouvoir et de la bureaucratie impériale, notamment en Orient, vers lequel se déplace de plus en plus le centre de gravité de l'Empire. Elle analyse le mécanisme des interventions du pouvoir temporel (comme nous dirions aujourd'hui) dans la sphère spirituelle, représentée par l'Eglise.
Pour cette même période, le Dr Karl Leo Noethlichs (Geilenkirchen) analyse l'aspect juridique des relations entre l'Eglise et l'Empire. Quel était, entre eux, le rapport de forces ? L'enquête systématique du professeur Timothy D. Barnes (Toronto) sur le nombre des chrétiens, des païens et des indécis parmi les hauts dignitaires de l'Empire donne les éléments d'une réponse ; ce travail, qui relève de la statistique historique, permet de mieux comprendre l'échec de la brève rescousse païenne de Julien l'Apostat, successeur de son cousin Constance II.
Comment, en cette période décisive, l'Eglise et l'Empire ont-ils géré leur collaboration et leurs conflits ? Pour répondre à cette interrogation, il fallait partir de la situation telle qu'elle se présentait au moment de la mort de Constantin (337). C'est là le thème d'un premier exposé, dû au professeur Friedrich Vittinghoff (Cologne). Le professeur E. P. Meijering (Leyde) analyse ensuite les débats et controverses entre chrétiens sur la nature et la volonté de Dieu. L'Eglise, toutefois, ne vit pas de querelles théologiques seulement. Elle est une communauté vivante qui donne forme au culte, multiplie les entreprises missionnaires, soutient la prodigieuse éclosion du monachisme. Ces aspects plus concrets de son développement sont évoqués par le professeur W. H. C. Frend (The Rectory, Barnwell). Cet exposé, comme ceux qui le suivent, est centré sur le règne de Constance II (337-361).
La politique du fils, à l'égard du christianisme, n'est-elle que la continuation de celle du père ? Ou bien peut-on y déceler une première version du « césaropapisme » ? A ces questions, le professeur Charles Pietri (directeur de l'Ecole Française de Rome) apporte une réponse nuancée, qui met en évidence l'intrusion du pouvoir impérial dans les structures de l'Eglise.
Mme Lellia Cracco Ruggini (professeur à l'Université de Turin) décrit l'évolution, pendant le règne de Constance II, du pouvoir et de la bureaucratie impériale, notamment en Orient, vers lequel se déplace de plus en plus le centre de gravité de l'Empire. Elle analyse le mécanisme des interventions du pouvoir temporel (comme nous dirions aujourd'hui) dans la sphère spirituelle, représentée par l'Eglise.
Pour cette même période, le Dr Karl Leo Noethlichs (Geilenkirchen) analyse l'aspect juridique des relations entre l'Eglise et l'Empire. Quel était, entre eux, le rapport de forces ? L'enquête systématique du professeur Timothy D. Barnes (Toronto) sur le nombre des chrétiens, des païens et des indécis parmi les hauts dignitaires de l'Empire donne les éléments d'une réponse ; ce travail, qui relève de la statistique historique, permet de mieux comprendre l'échec de la brève rescousse païenne de Julien l'Apostat, successeur de son cousin Constance II.