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« Histoire de la Mission Timothée »

Jean-Jacques Rousseau

image Jean-Jacques Rousseau




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ISBN :
9782846701648
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Thèmes :
4e de couverture :
« Rousseau fait l'apologie de la nature » - « Rousseau a inspiré la Révolution française » - « Il a abandonné ses enfants » - « Rousseau et Voltaire étaient deux ennemis » « La pensée de Rousseau, c'est le bon sauvage » « Rousseau a bouleversé la pédagogie » - « Il a prôné la religion naturelle »...

Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.

Christian Destain, docteur en philosophie et lettres, membre du séminaire d'études sur Jean-Jacques Rousseau (CNRS, Paris-Sorbonne), est Maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles. Auteur de plusieurs articles et ouvrages sur Rousseau, il nous présente ici ce personnage incontournable du siècle des Lumières dont la Révolution française fit un de ses emblèmes. Son œuvre a suscité et suscite encore nombre de polémiques et bien des idées reçues courent sur ce personnage difficile à appréhender tant il est multiforme.

Extrait du livre :
« Rousseau avait une étrange relation avec les femmes. »

La plupart des adoratrices de Rousseau étaient des créatures charmantes et appartenaient à l'élite d'une société dont la grâce n'a point d'égale ; peu ont été récompensées de leur dévouement.
Claude Ferval, Jean-Jacques Rousseau et les femmes, 1934, p. 9.

Dès le début des Confessions, Rousseau parle d'une femme qu'il n'a pas connue, sa mère, Suzanne Bernard (1673-1712), qui mourut neuf jours après sa naissance : « Je coûtai la vie à ma mère, et ma naissance fut le premier de mes malheurs » écrit-il. Cette perte tragique eut sûrement des conséquences sur la psychologie de Rousseau et sans doute faut-il y voir une des sources du sentiment de culpabilité qui hante son Å“uvre autobiographique. Gardons-nous cependant d'aller trop loin dans une interprétation psychanalytique qui ferait de la mort de sa mère la cause d'… [lire +]
« Rousseau fait l'apologie de la nature » - « Rousseau a inspiré la Révolution française » - « Il a abandonné ses enfants » - « Rousseau et Voltaire étaient deux ennemis » « La pensée de Rousseau, c'est le bon sauvage » « Rousseau a bouleversé la pédagogie » - « Il a prôné la religion naturelle »...

Issues de la tradition ou de l'air du temps, mêlant souvent vrai et faux, les idées reçues sont dans toutes les têtes. L'auteur les prend pour point de départ et apporte ici un éclairage distancié et approfondi sur ce que l'on sait ou croit savoir.

Christian Destain, docteur en philosophie et lettres, membre du séminaire d'études sur Jean-Jacques Rousseau (CNRS, Paris-Sorbonne), est Maître de conférences à l'Université Libre de Bruxelles. Auteur de plusieurs articles et ouvrages sur Rousseau, il nous présente ici ce personnage incontournable du siècle des Lumières dont la Révolution française fit un de ses emblèmes. Son œuvre a suscité et suscite encore nombre de polémiques et bien des idées reçues courent sur ce personnage difficile à appréhender tant il est multiforme.

Extrait du livre :
« Rousseau avait une étrange relation avec les femmes. »

La plupart des adoratrices de Rousseau étaient des créatures charmantes et appartenaient à l'élite d'une société dont la grâce n'a point d'égale ; peu ont été récompensées de leur dévouement.
Claude Ferval, Jean-Jacques Rousseau et les femmes, 1934, p. 9.

Dès le début des Confessions, Rousseau parle d'une femme qu'il n'a pas connue, sa mère, Suzanne Bernard (1673-1712), qui mourut neuf jours après sa naissance : « Je coûtai la vie à ma mère, et ma naissance fut le premier de mes malheurs » écrit-il. Cette perte tragique eut sûrement des conséquences sur la psychologie de Rousseau et sans doute faut-il y voir une des sources du sentiment de culpabilité qui hante son Å“uvre autobiographique. Gardons-nous cependant d'aller trop loin dans une interprétation psychanalytique qui ferait de la mort de sa mère la cause d'un rapport étrange aux femmes. Il reste que ces relations sont souvent troublantes, venant d'un homme qui parle lui-même de son « caractère effé­miné ». Rousseau nous donne-t-il une clé de compréhension de son rapport aux femmes lorsqu'il nous raconte l'épisode célèbre des deux fessées que lui appliqua Gabrielle Lambercier (1683-1753) : « J'avois trouvé dans la douleur, dans la honte même, un mélange de sensualité qui m'avoit laissé plus de désir que de crainte de l'éprouver derechef par la même main. (...) Qui croirait que ce châtiment d'enfant receu à huit ans par la main d'une fille de trente a décidé de mes goûts, de mes passions, de moi pour le reste de ma vie (...). Tourmenté longtems, sans savoir dequoi, je dévorois d'un Å“il ardent les belles personnes (...) uniquement pour les mettre en Å“uvre à ma mode, et en faire autant de Demoiselles Lambercier » ?
N'oublions pas que les Confessions ne sont pas que le récit de la vie de Rousseau mais aussi la mise en scène de cette vie. Il y a néanmoins là peut-être la source d'une certaine forme de masochisme chez notre auteur. Autre femme, autre comportement étrange : n'appelle-t-il pas « Maman » Madame de Warens (1699-1762), celle chez qui il fut envoyé pour être converti au catholicisme et qui lui fera connaître sa première expérience sexuelle ? On peut s'étonner. Rousseau d'ailleurs, qui sûrement éprouva des sentiments pour Madame de Warens, toute son autobiographie en fait foi, garda de cet épisode un souvenir sans doute ému, mais aussi entaché de culpabilité : « Je goûtai le plaisir. Je ne sais quelle invincible tristesse en empoisonnoit le charme. J'étois comme si j'avois commis un inceste. »
Exceptée l'aventure avec Madame de Larnage (1693-1754) - femme de quarante-quatre ans que Rousseau rencontre en 1737, à l'âge de vingt-cinq ans -longuement et complaisamment narrée au sixième livre des Confessions, aventure qui lui valut « de ne pas mourir sans avoir connu le plaisir », force est de constater que ses relations avec les femmes sont une suite d'échecs racontés parfois avec humour. Ainsi du désopilant épisode vénitien*, en 1744, avec une courtisane du nom de Zulietta qui lui conseille à la fin de leur entrevue, qui se solde par un fiasco, de laisser les femmes et d'étudier la mathématique.

Jean-Jacques Rousseau - par Christian DESTAIN - Editeur LE CAVALIER BLEU



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