Histoire générale du protestantisme, tome 1 : réformation
ISBN :
85686
Editeur :
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Info :
402
pages -
Relié -
1961
-
Prix : 25,00 €
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Thèmes :
4e de couverture :
Aboutissement de l'évolution de la piété catholique à la fin du Moyen Age, la Réformation répond aux besoins religieux (la recherche du salut)d'âmes conduites à la maturité et à l'autonomie spirituelles par les soins séculaires d'une Eglise alors défaillante. Mais elle le fait en réduisant à l'extrême, dans l'expérience de Luther et dans la théologie et les réalisations de ses émules et successeurs, l'intervention de l'Eglise entre l'homme pécheur et le Dieu sauveur.
Cette laïcisation du christianisme a comme contrepartie l'exaltation du monde séculier, qu'un Luther considère comme plus sûrement voulu par Dieu que les institutions ecclésiastiques. D'où les facilités trouvées par la Réformation auprès des Etats d'une bonne moitié de l'Europe, et les luttes qu'elle dut parfois soutenir contre eux jusqu'à ce que le second grand Réformateur, Calvin, tout aussi juriste et tête politique que théologien, résolût le problème par une alliance nouvelle de l'Eglise et de l'Etat, et par la création d'un nouveau type d'homme et d'une civilisation nouvelle - l'homme et la civilisation modernes.
Cette laïcisation du christianisme a comme contrepartie l'exaltation du monde séculier, qu'un Luther considère comme plus sûrement voulu par Dieu que les institutions ecclésiastiques. D'où les facilités trouvées par la Réformation auprès des Etats d'une bonne moitié de l'Europe, et les luttes qu'elle dut parfois soutenir contre eux jusqu'à ce que le second grand Réformateur, Calvin, tout aussi juriste et tête politique que théologien, résolût le problème par une alliance nouvelle de l'Eglise et de l'Etat, et par la création d'un nouveau type d'homme et d'une civilisation nouvelle - l'homme et la civilisation modernes.
Aboutissement de l'évolution de la piété catholique à la fin du Moyen Age, la Réformation répond aux besoins religieux (la recherche du salut)d'âmes conduites à la maturité et à l'autonomie spirituelles par les soins séculaires d'une Eglise alors défaillante. Mais elle le fait en réduisant à l'extrême, dans l'expérience de Luther et dans la théologie et les réalisations de ses émules et successeurs, l'intervention de l'Eglise entre l'homme pécheur et le Dieu sauveur.
Cette laïcisation du christianisme a comme contrepartie l'exaltation du monde séculier, qu'un Luther considère comme plus sûrement voulu par Dieu que les institutions ecclésiastiques. D'où les facilités trouvées par la Réformation auprès des Etats d'une bonne moitié de l'Europe, et les luttes qu'elle dut parfois soutenir contre eux jusqu'à ce que le second grand Réformateur, Calvin, tout aussi juriste et tête politique que théologien, résolût le problème par une alliance nouvelle de l'Eglise et de l'Etat, et par la création d'un nouveau type d'homme et d'une civilisation nouvelle - l'homme et la civilisation modernes.
Cette laïcisation du christianisme a comme contrepartie l'exaltation du monde séculier, qu'un Luther considère comme plus sûrement voulu par Dieu que les institutions ecclésiastiques. D'où les facilités trouvées par la Réformation auprès des Etats d'une bonne moitié de l'Europe, et les luttes qu'elle dut parfois soutenir contre eux jusqu'à ce que le second grand Réformateur, Calvin, tout aussi juriste et tête politique que théologien, résolût le problème par une alliance nouvelle de l'Eglise et de l'Etat, et par la création d'un nouveau type d'homme et d'une civilisation nouvelle - l'homme et la civilisation modernes.