Les frères larges en France métropolitaine
Sous-titre :
Socio-histoire d'un mouvement évangélique de 1850 à 2010
ISBN :
9782204124898
Editeur :
Auteur :
Info :
648
pages -
Broché -
2017
-
Prix 39,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
À l'intérieur du protestantisme évangélique français, les frères larges, qui se distinguent des frères étroits dénommés darbystes, représentent une dizaine de milliers de partisans, membres inscrits ou simples sympathisants. Ils se rattachent en principe aux Communautés et Assemblées Évangéliques de France (CAEF). Leur implantation a débuté dans la seconde moitié du XIXe siècle, et s'est faite principalement par l'action conjuguée d'évangélistes suisses et britanniques. Précisément, c'est cette trajectoire que le présent ouvrage se propose d'examiner d'un point de vue socio-historique.
Il ressort notamment que les frères larges, forts de leur expérience individuelle de la conversion, ne cessent de se prodiguer pour faire des prosélytes, qui adoptent alors un ethos à la fois exaltant et exigeant. Or, jusque dans l'entre-deux- guerres, les convertis apparaissent d'extraction plutôt modeste ; le recrutement se diversifie par la suite.
Collégialité du ministère de la parole et anticléricalisme péremptoire obligent, toute l'animation des communautés ecclésiales des frères larges révèle par ailleurs une insigne disposition égalitaire et un mépris du formalisme pincé. Ainsi perdure, non sans concessions désormais, une certaine réticence à l'égard du pastorat classique.
Du reste, à l'échelle nationale, si l'évolution globale des CAEF pointe bien vers une honnête structuration dénominationnelle, elle n'efface pas encore la mémoire de leur originelle inappétence à jouer le jeu prétendu mondain de la confessionalisation du christianisme. De façon générale, même s'ils ont bien entrepris quelques œuvres sociales, c'est au siècle futur que les frères larges cherchent avant tout à s'atteler.
Il ressort notamment que les frères larges, forts de leur expérience individuelle de la conversion, ne cessent de se prodiguer pour faire des prosélytes, qui adoptent alors un ethos à la fois exaltant et exigeant. Or, jusque dans l'entre-deux- guerres, les convertis apparaissent d'extraction plutôt modeste ; le recrutement se diversifie par la suite.
Collégialité du ministère de la parole et anticléricalisme péremptoire obligent, toute l'animation des communautés ecclésiales des frères larges révèle par ailleurs une insigne disposition égalitaire et un mépris du formalisme pincé. Ainsi perdure, non sans concessions désormais, une certaine réticence à l'égard du pastorat classique.
Du reste, à l'échelle nationale, si l'évolution globale des CAEF pointe bien vers une honnête structuration dénominationnelle, elle n'efface pas encore la mémoire de leur originelle inappétence à jouer le jeu prétendu mondain de la confessionalisation du christianisme. De façon générale, même s'ils ont bien entrepris quelques œuvres sociales, c'est au siècle futur que les frères larges cherchent avant tout à s'atteler.
À l'intérieur du protestantisme évangélique français, les frères larges, qui se distinguent des frères étroits dénommés darbystes, représentent une dizaine de milliers de partisans, membres inscrits ou simples sympathisants. Ils se rattachent en principe aux Communautés et Assemblées Évangéliques de France (CAEF). Leur implantation a débuté dans la seconde moitié du XIXe siècle, et s'est faite principalement par l'action conjuguée d'évangélistes suisses et britanniques. Précisément, c'est cette trajectoire que le présent ouvrage se propose d'examiner d'un point de vue socio-historique.
Il ressort notamment que les frères larges, forts de leur expérience individuelle de la conversion, ne cessent de se prodiguer pour faire des prosélytes, qui adoptent alors un ethos à la fois exaltant et exigeant. Or, jusque dans l'entre-deux- guerres, les convertis apparaissent d'extraction plutôt modeste ; le recrutement se diversifie par la suite.
Collégialité du ministère de la parole et anticléricalisme péremptoire obligent, toute l'animation des communautés ecclésiales des frères larges révèle par ailleurs une insigne disposition égalitaire et un mépris du formalisme pincé. Ainsi perdure, non sans concessions désormais, une certaine réticence à l'égard du pastorat classique.
Du reste, à l'échelle nationale, si l'évolution globale des CAEF pointe bien vers une honnête structuration dénominationnelle, elle n'efface pas encore la mémoire de leur originelle inappétence à jouer le jeu prétendu mondain de la confessionalisation du christianisme. De façon générale, même s'ils ont bien entrepris quelques œuvres sociales, c'est au siècle futur que les frères larges cherchent avant tout à s'atteler.
Il ressort notamment que les frères larges, forts de leur expérience individuelle de la conversion, ne cessent de se prodiguer pour faire des prosélytes, qui adoptent alors un ethos à la fois exaltant et exigeant. Or, jusque dans l'entre-deux- guerres, les convertis apparaissent d'extraction plutôt modeste ; le recrutement se diversifie par la suite.
Collégialité du ministère de la parole et anticléricalisme péremptoire obligent, toute l'animation des communautés ecclésiales des frères larges révèle par ailleurs une insigne disposition égalitaire et un mépris du formalisme pincé. Ainsi perdure, non sans concessions désormais, une certaine réticence à l'égard du pastorat classique.
Du reste, à l'échelle nationale, si l'évolution globale des CAEF pointe bien vers une honnête structuration dénominationnelle, elle n'efface pas encore la mémoire de leur originelle inappétence à jouer le jeu prétendu mondain de la confessionalisation du christianisme. De façon générale, même s'ils ont bien entrepris quelques œuvres sociales, c'est au siècle futur que les frères larges cherchent avant tout à s'atteler.