Eucharistie et œcuménisme
ISBN :
9782204085540
Editeur :
Auteur :
Info :
822
pages -
2008
-
Prix 48,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
L'unité des chrétiens est un impératif : Jésus, avant d'être arrêté puis crucifié, prie Dieu son Père : « Je ne prie pas seulement pour eux [ses disciples], je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi ; que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu'ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (évangile selon saint Jean, 17, 20-21, TOB). L'unité entre chrétiens est encore loin d'être réalisée, malgré de grands pas en avant en moins d'un siècle : Églises et Communautés ecclésiales s'ouvrent à la tâche œcuménique.
Déjà en vertu de l'engagement officiel de l'Église catholique romaine, tant de l'Église latine que des Églises orientales en communion avec Rome, le droit canonique a pu traduire dans ses codes de 1983 et de 1990 les apports doctrinaux en faveur de l'Å“cuménisme, issus du Concile Vatican II (1962-1965) : ce dernier a eu la vocation de discerner notamment que les conditions étaient réunies pour concrétiser un Å“cuménisme de la pari de l'Église catholique romaine et de ses baptisés, afin d'Å“uvrer davantage à l'unité des chrétiens. Ouverture fraternelle et vérité doctrinale ont à enrichir toute démarche Å“cuménique sous la responsabilité de chaque « Église chrétienne » et de chaque « Communauté ecclésiale » : qu'existent ainsi deux expressions techniques pour désigner les Églises, cela avertit que chacune n'admet pas encore l'agencement des critères d'ecclésialité préconisés par les autres Églises. Selon seulement le degré de communion entre Églises et selon les dispositions requises pour les baptisés concernés, une certaine hospitalité aux sacrements est devenue possible. Des critères catholiques romains existent à propos des sacrements de Réconciliation, de l'Eucharistie et de l'Onction des malades. L'accueil eucharistique est admis en principe dans des circonstances et des dispositions spirituelles, pastorales, thés logiques et canoniques que le canoniste Georges-Henri Ruyssen ana… [lire +]
Déjà en vertu de l'engagement officiel de l'Église catholique romaine, tant de l'Église latine que des Églises orientales en communion avec Rome, le droit canonique a pu traduire dans ses codes de 1983 et de 1990 les apports doctrinaux en faveur de l'Å“cuménisme, issus du Concile Vatican II (1962-1965) : ce dernier a eu la vocation de discerner notamment que les conditions étaient réunies pour concrétiser un Å“cuménisme de la pari de l'Église catholique romaine et de ses baptisés, afin d'Å“uvrer davantage à l'unité des chrétiens. Ouverture fraternelle et vérité doctrinale ont à enrichir toute démarche Å“cuménique sous la responsabilité de chaque « Église chrétienne » et de chaque « Communauté ecclésiale » : qu'existent ainsi deux expressions techniques pour désigner les Églises, cela avertit que chacune n'admet pas encore l'agencement des critères d'ecclésialité préconisés par les autres Églises. Selon seulement le degré de communion entre Églises et selon les dispositions requises pour les baptisés concernés, une certaine hospitalité aux sacrements est devenue possible. Des critères catholiques romains existent à propos des sacrements de Réconciliation, de l'Eucharistie et de l'Onction des malades. L'accueil eucharistique est admis en principe dans des circonstances et des dispositions spirituelles, pastorales, thés logiques et canoniques que le canoniste Georges-Henri Ruyssen ana… [lire +]
L'unité des chrétiens est un impératif : Jésus, avant d'être arrêté puis crucifié, prie Dieu son Père : « Je ne prie pas seulement pour eux [ses disciples], je prie aussi pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi ; que tous soient un comme toi, Père, tu es en moi et que je suis en toi, qu'ils soient en nous eux aussi, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (évangile selon saint Jean, 17, 20-21, TOB). L'unité entre chrétiens est encore loin d'être réalisée, malgré de grands pas en avant en moins d'un siècle : Églises et Communautés ecclésiales s'ouvrent à la tâche œcuménique.
Déjà en vertu de l'engagement officiel de l'Église catholique romaine, tant de l'Église latine que des Églises orientales en communion avec Rome, le droit canonique a pu traduire dans ses codes de 1983 et de 1990 les apports doctrinaux en faveur de l'œcuménisme, issus du Concile Vatican II (1962-1965) : ce dernier a eu la vocation de discerner notamment que les conditions étaient réunies pour concrétiser un œcuménisme de la pari de l'Église catholique romaine et de ses baptisés, afin d'œuvrer davantage à l'unité des chrétiens. Ouverture fraternelle et vérité doctrinale ont à enrichir toute démarche œcuménique sous la responsabilité de chaque « Église chrétienne » et de chaque « Communauté ecclésiale » : qu'existent ainsi deux expressions techniques pour désigner les Églises, cela avertit que chacune n'admet pas encore l'agencement des critères d'ecclésialité préconisés par les autres Églises. Selon seulement le degré de communion entre Églises et selon les dispositions requises pour les baptisés concernés, une certaine hospitalité aux sacrements est devenue possible. Des critères catholiques romains existent à propos des sacrements de Réconciliation, de l'Eucharistie et de l'Onction des malades. L'accueil eucharistique est admis en principe dans des circonstances et des dispositions spirituelles, pastorales, thés logiques et canoniques que le canoniste Georges-Henri Ruyssen analyse de manière systématique. Il compare des normes canoniques et disciplinaires postconciliaires, tant universelles qui particulières (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada Etats-Unis, France, Suisse), en matière de communicatio in sacris, axée ici sur l'Eucharistie.
Le père jésuite Georges-Henri Ruyssen, né en Belgique en 1967, est professeur en droit canonique oriental à l'Institut pontifical oriental à Rome. Il est allé étudier à Leuven, Bruxelles, Birmingham, Bossey, Paris, avant de soutenir sa thèse de doctorat en droit canonique à l'université pontificale Grégorienne.
Déjà en vertu de l'engagement officiel de l'Église catholique romaine, tant de l'Église latine que des Églises orientales en communion avec Rome, le droit canonique a pu traduire dans ses codes de 1983 et de 1990 les apports doctrinaux en faveur de l'œcuménisme, issus du Concile Vatican II (1962-1965) : ce dernier a eu la vocation de discerner notamment que les conditions étaient réunies pour concrétiser un œcuménisme de la pari de l'Église catholique romaine et de ses baptisés, afin d'œuvrer davantage à l'unité des chrétiens. Ouverture fraternelle et vérité doctrinale ont à enrichir toute démarche œcuménique sous la responsabilité de chaque « Église chrétienne » et de chaque « Communauté ecclésiale » : qu'existent ainsi deux expressions techniques pour désigner les Églises, cela avertit que chacune n'admet pas encore l'agencement des critères d'ecclésialité préconisés par les autres Églises. Selon seulement le degré de communion entre Églises et selon les dispositions requises pour les baptisés concernés, une certaine hospitalité aux sacrements est devenue possible. Des critères catholiques romains existent à propos des sacrements de Réconciliation, de l'Eucharistie et de l'Onction des malades. L'accueil eucharistique est admis en principe dans des circonstances et des dispositions spirituelles, pastorales, thés logiques et canoniques que le canoniste Georges-Henri Ruyssen analyse de manière systématique. Il compare des normes canoniques et disciplinaires postconciliaires, tant universelles qui particulières (Afrique du Sud, Allemagne, Australie, Canada Etats-Unis, France, Suisse), en matière de communicatio in sacris, axée ici sur l'Eucharistie.
Le père jésuite Georges-Henri Ruyssen, né en Belgique en 1967, est professeur en droit canonique oriental à l'Institut pontifical oriental à Rome. Il est allé étudier à Leuven, Bruxelles, Birmingham, Bossey, Paris, avant de soutenir sa thèse de doctorat en droit canonique à l'université pontificale Grégorienne.