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Élisée Reclus

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Sous-titre :
Géographe, anarchiste, écologiste
ISBN :
9782221106488
Editeur :
Auteur :
Info :
425 pages - Broché - - Prix 22,50 €
Thèmes :
4e de couverture :
Anarchiste et tolérant, savant rigoureux et fou de liberté, fils de pasteur et athée militant, le plus grand géographe français est pétri de contradictions qui le rendent aussi brillant qu'attachant.

Élisée Reclus, né en 1830 à Sainte-Foy-la-Grande, étudie en Allemagne, traverse la France à pied, travaille comme ouvrier agricole en Irlande, découvre l'esclavagisme en Louisiane et tâte de l'agriculture en Colombie tout en explorant le pays. En 1857, à Paris, il entre à la Société de géographie et devient, avec Bakounine et Kropotkine, un pilier du mouvement anarchiste. Il s'engage dans la Garde nationale pendant la Commune de Paris ; fait prisonnier, il est condamné à la déportation. Grâce à l'intervention de nombreux savants anglo-saxons, dont Darwin, sa peine est commuée en bannissement. « Ce doux entêté de vertu », selon son ami Nadar, avait une image sulfureuse. Il meurt à Bruxelles en 1905.
Ses livres, dont la Nouvelle Géographie Universelle, ses guides, ses articles font de lui, pour Yves Lacoste - le plus célèbre géographe contemporain-, le père de la réflexion géopolitique française. Le premier il sème les idées de ce qui va prendre le nom d'écologie. Reclus est végétarien, il prône l'union libre, il veut davantage d'indépendance pour les femmes, une éducation différente et plus souple pour les enfants. C'est un adversaire obstiné de l'État, et comme tel il s'oppose à Marx. Son idéologie repose sur l'entraide et la solidarité universelles. Koprotkine le décrit comme « le type du philosophe encyclopédiste français du XVIIIe siècle », cet homme rare est aussi étonnamment en avance sur son temps.

Jean-Didier Vincent est neurobiologiste, professeur émérite à Paris-XI, membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des sciences. Il a publié une quinzaine d'ouvrages où la littérature joue à cache-cache avec la science. Comme son héros, il est originaire de Sainte-Foy-la-Grande.
Anarchiste et tolérant, savant rigoureux et fou de liberté, fils de pasteur et athée militant, le plus grand géographe français est pétri de contradictions qui le rendent aussi brillant qu'attachant.

Élisée Reclus, né en 1830 à Sainte-Foy-la-Grande, étudie en Allemagne, traverse la France à pied, travaille comme ouvrier agricole en Irlande, découvre l'esclavagisme en Louisiane et tâte de l'agriculture en Colombie tout en explorant le pays. En 1857, à Paris, il entre à la Société de géographie et devient, avec Bakounine et Kropotkine, un pilier du mouvement anarchiste. Il s'engage dans la Garde nationale pendant la Commune de Paris ; fait prisonnier, il est condamné à la déportation. Grâce à l'intervention de nombreux savants anglo-saxons, dont Darwin, sa peine est commuée en bannissement. « Ce doux entêté de vertu », selon son ami Nadar, avait une image sulfureuse. Il meurt à Bruxelles en 1905.
Ses livres, dont la Nouvelle Géographie Universelle, ses guides, ses articles font de lui, pour Yves Lacoste - le plus célèbre géographe contemporain-, le père de la réflexion géopolitique française. Le premier il sème les idées de ce qui va prendre le nom d'écologie. Reclus est végétarien, il prône l'union libre, il veut davantage d'indépendance pour les femmes, une éducation différente et plus souple pour les enfants. C'est un adversaire obstiné de l'État, et comme tel il s'oppose à Marx. Son idéologie repose sur l'entraide et la solidarité universelles. Koprotkine le décrit comme « le type du philosophe encyclopédiste français du XVIIIe siècle », cet homme rare est aussi étonnamment en avance sur son temps.

Jean-Didier Vincent est neurobiologiste, professeur émérite à Paris-XI, membre de l'Académie nationale de médecine et de l'Académie des sciences. Il a publié une quinzaine d'ouvrages où la littérature joue à cache-cache avec la science. Comme son héros, il est originaire de Sainte-Foy-la-Grande.
Avis :
1/résumé : La vie, rocambolesque et complètement atypique du plus grand géographe français, fils d’un pasteur du Réveil et athée militant, anarchiste de la première heure, savant rigoureux et fou de liberté, grand voyageur idéaliste et – donc – pétri de contradictions… Tout un roman, qui mènera le lecteur du Londres ouvrier aux rives du Mississipi en passant par les prisons françaises (après sa participation à la Commune) et un kibboutz anar en Algérie – errances qui donneront lieu à une géographie révolutionnaire, à la fois poétique et sociale. Un voyage au cœur de l’Europe du XIXème, éprise de libertés nouvelles, et à l’origine de cet esprit d’insurrection qui cherche à s’exprimer dans des formes neuves de gouvernement (syndicats, coopératives, communautés…), contre l’Etat et contre toute autorité. Bienvenue donc en Anarchie, dans le dédale des groupuscules, des maîtres à penser (Bakounine, Kropotkine, Proudhon, Louise Michel…), et des amitiés subversives.

2/critique : Jean-Didier Vincent signe une vraie gentille biographie d’amoureux. L’auteur a compris son personnage de l’intérieur, et en a ainsi perçu la profonde originalité ; malgré quelques raccourcis (sur la sexualité puritaine, par exemple) et des jugements partisans (qui assimilent bien rapidement l’anarchie au progrès…), l’empathie et la connivence sont souvent, quoi qu’on en dise, le meilleur moyen d’appréhender une spécificité. Mais une approche plus critique de l’imaginaire, de la mythologie libertaires – et de ses ambiguïtés – aurait donné davantage de relief au propos.

3/intérêt : Cependant l’intérêt dépasse pour nous la simple histoire ; Elisée est fils de pasteur, et incarne ces liens paradoxaux qu’entretiennent le protestantisme et l’engagement libertaire – ni Dieu, ni maître – jusqu’aujourd’hui. Le lecteur découvre un révolté qui s’est construit en réaction à une religion autoritaire et hypocrite (son passage chez les frères Moraves sera déterminant), qui, sous couvert d’amour du prochain … [lire +]
1/résumé : La vie, rocambolesque et complètement atypique du plus grand géographe français, fils d’un pasteur du Réveil et athée militant, anarchiste de la première heure, savant rigoureux et fou de liberté, grand voyageur idéaliste et – donc – pétri de contradictions… Tout un roman, qui mènera le lecteur du Londres ouvrier aux rives du Mississipi en passant par les prisons françaises (après sa participation à la Commune) et un kibboutz anar en Algérie – errances qui donneront lieu à une géographie révolutionnaire, à la fois poétique et sociale. Un voyage au cœur de l’Europe du XIXème, éprise de libertés nouvelles, et à l’origine de cet esprit d’insurrection qui cherche à s’exprimer dans des formes neuves de gouvernement (syndicats, coopératives, communautés…), contre l’Etat et contre toute autorité. Bienvenue donc en Anarchie, dans le dédale des groupuscules, des maîtres à penser (Bakounine, Kropotkine, Proudhon, Louise Michel…), et des amitiés subversives.

2/critique : Jean-Didier Vincent signe une vraie gentille biographie d’amoureux. L’auteur a compris son personnage de l’intérieur, et en a ainsi perçu la profonde originalité ; malgré quelques raccourcis (sur la sexualité puritaine, par exemple) et des jugements partisans (qui assimilent bien rapidement l’anarchie au progrès…), l’empathie et la connivence sont souvent, quoi qu’on en dise, le meilleur moyen d’appréhender une spécificité. Mais une approche plus critique de l’imaginaire, de la mythologie libertaires – et de ses ambiguïtés – aurait donné davantage de relief au propos.

3/intérêt : Cependant l’intérêt dépasse pour nous la simple histoire ; Elisée est fils de pasteur, et incarne ces liens paradoxaux qu’entretiennent le protestantisme et l’engagement libertaire – ni Dieu, ni maître – jusqu’aujourd’hui. Le lecteur découvre un révolté qui s’est construit en réaction à une religion autoritaire et hypocrite (son passage chez les frères Moraves sera déterminant), qui, sous couvert d’amour du prochain n’est en fait rien d’autre qu’une légitimation de l’ordre moral des bourgeois, et de ses injustices : la religion participe et cautionne que le bien-être d’une partie de la société se fasse au détriment de l’autre. L’histoire d’Elisée Reclus est donc le drame d’un échec, celui de la transmission de la foi d’une génération à l’autre, et dont l’idéal se perpétue sous une forme laïcisée : Elisée opère la refonte des valeurs chrétiennes – et ô combien protestantes dans l’esprit, d’entraide, de solidarité, de résistance – dans un système humaniste athée.

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