Duplessis-Mornay
Sous-titre :
le « pape des huguenots »
ISBN :
9782262016586
Editeur :
Auteur :
Info :
334
pages -
Broché -
2006
-
Prix 22,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Philippe Duplessis-Mornay, né en 1549, est une figure majeure de l'histoire du protestantisme au XVIe siècle.
Il adhère tôt à la Réforme et devient un juriste réputé. Henri de Navarre, futur Henri IV, l'appelle à son service en 1582 et lui donne le gouvernement de Saumur. La conversion au catholicisme de ce dernier en 1593, que Duplessis-Mornay avait combattue, explique qu'il devienne le trait d'union indispensable entre le roi et les protestants. Il joue de tout son prestige auprès du premier pour obtenir un statut légal privilégié réservé aux Eglises réformées, et ne cesse de rappeler aux seconds la nécessité de leur soumission au pouvoir monarchique dont il est un soutien indéfectible. A ce titre, son rôle est essentiel dans l'élaboration de l'édit de Nantes. Celui qu'on appelle alors le « pape des huguenots » s'éloigne peu à peu d'Henri IV à cause de ses convictions religieuses affirmées. Disgracié, il s'installe à Saumur, place de sûreté huguenote, qu'il transforme en capitale européenne du protestantisme par la fondation d'un collège et d'une académie, au point qu'on parlera de « seconde Genève ». Destitué de sa charge par Louis XIII en 1621, il se retire en son domaine de La Forêt-sur-Sèvre où il meurt deux ans plus tard.
Didier Poton est spécialiste de l'histoire des Eglises réformées à l'époque moderne. Outre de nombreuses contributions, il a publié deux ouvrages : La Vie religieuse en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1994) et Les Protestants français du XVIe au XXe siècle (1996). Il enseigne l'histoire du protestantisme à l'université de La Rochelle.
Il adhère tôt à la Réforme et devient un juriste réputé. Henri de Navarre, futur Henri IV, l'appelle à son service en 1582 et lui donne le gouvernement de Saumur. La conversion au catholicisme de ce dernier en 1593, que Duplessis-Mornay avait combattue, explique qu'il devienne le trait d'union indispensable entre le roi et les protestants. Il joue de tout son prestige auprès du premier pour obtenir un statut légal privilégié réservé aux Eglises réformées, et ne cesse de rappeler aux seconds la nécessité de leur soumission au pouvoir monarchique dont il est un soutien indéfectible. A ce titre, son rôle est essentiel dans l'élaboration de l'édit de Nantes. Celui qu'on appelle alors le « pape des huguenots » s'éloigne peu à peu d'Henri IV à cause de ses convictions religieuses affirmées. Disgracié, il s'installe à Saumur, place de sûreté huguenote, qu'il transforme en capitale européenne du protestantisme par la fondation d'un collège et d'une académie, au point qu'on parlera de « seconde Genève ». Destitué de sa charge par Louis XIII en 1621, il se retire en son domaine de La Forêt-sur-Sèvre où il meurt deux ans plus tard.
Didier Poton est spécialiste de l'histoire des Eglises réformées à l'époque moderne. Outre de nombreuses contributions, il a publié deux ouvrages : La Vie religieuse en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1994) et Les Protestants français du XVIe au XXe siècle (1996). Il enseigne l'histoire du protestantisme à l'université de La Rochelle.
Philippe Duplessis-Mornay, né en 1549, est une figure majeure de l'histoire du protestantisme au XVIe siècle.
Il adhère tôt à la Réforme et devient un juriste réputé. Henri de Navarre, futur Henri IV, l'appelle à son service en 1582 et lui donne le gouvernement de Saumur. La conversion au catholicisme de ce dernier en 1593, que Duplessis-Mornay avait combattue, explique qu'il devienne le trait d'union indispensable entre le roi et les protestants. Il joue de tout son prestige auprès du premier pour obtenir un statut légal privilégié réservé aux Eglises réformées, et ne cesse de rappeler aux seconds la nécessité de leur soumission au pouvoir monarchique dont il est un soutien indéfectible. A ce titre, son rôle est essentiel dans l'élaboration de l'édit de Nantes. Celui qu'on appelle alors le « pape des huguenots » s'éloigne peu à peu d'Henri IV à cause de ses convictions religieuses affirmées. Disgracié, il s'installe à Saumur, place de sûreté huguenote, qu'il transforme en capitale européenne du protestantisme par la fondation d'un collège et d'une académie, au point qu'on parlera de « seconde Genève ». Destitué de sa charge par Louis XIII en 1621, il se retire en son domaine de La Forêt-sur-Sèvre où il meurt deux ans plus tard.
Didier Poton est spécialiste de l'histoire des Eglises réformées à l'époque moderne. Outre de nombreuses contributions, il a publié deux ouvrages : La Vie religieuse en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1994) et Les Protestants français du XVIe au XXe siècle (1996). Il enseigne l'histoire du protestantisme à l'université de La Rochelle.
Il adhère tôt à la Réforme et devient un juriste réputé. Henri de Navarre, futur Henri IV, l'appelle à son service en 1582 et lui donne le gouvernement de Saumur. La conversion au catholicisme de ce dernier en 1593, que Duplessis-Mornay avait combattue, explique qu'il devienne le trait d'union indispensable entre le roi et les protestants. Il joue de tout son prestige auprès du premier pour obtenir un statut légal privilégié réservé aux Eglises réformées, et ne cesse de rappeler aux seconds la nécessité de leur soumission au pouvoir monarchique dont il est un soutien indéfectible. A ce titre, son rôle est essentiel dans l'élaboration de l'édit de Nantes. Celui qu'on appelle alors le « pape des huguenots » s'éloigne peu à peu d'Henri IV à cause de ses convictions religieuses affirmées. Disgracié, il s'installe à Saumur, place de sûreté huguenote, qu'il transforme en capitale européenne du protestantisme par la fondation d'un collège et d'une académie, au point qu'on parlera de « seconde Genève ». Destitué de sa charge par Louis XIII en 1621, il se retire en son domaine de La Forêt-sur-Sèvre où il meurt deux ans plus tard.
Didier Poton est spécialiste de l'histoire des Eglises réformées à l'époque moderne. Outre de nombreuses contributions, il a publié deux ouvrages : La Vie religieuse en France aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles (1994) et Les Protestants français du XVIe au XXe siècle (1996). Il enseigne l'histoire du protestantisme à l'université de La Rochelle.
Voir aussi :