Disputes et conflits du christianisme dans l'Empire Romain et l'Occident médiéval
ISBN :
9782747587167
Editeur :
Auteur :
Info :
250
pages -
Broché -
2005
-
Prix 21,50 €
Thèmes :
4e de couverture :
Être pensant et imaginatif, Homo sapiens, si mal dénommé, a toujours défendu ses idées et ses croyances avec plus de passion que de raison. De l'an 28 à la fin du Moyen Âge, les victimes qui périrent au nom de leurs convictions religieuses ne sont pas dénombrables. Paradoxe et scandale, les héritiers spirituels des premiers martyrs chrétiens se sont mués en bourreaux à l'encontre de soi-disant hérétiques, coupables d'interpréter différemment un message doctrinal complexe dont les mystères sont une source inépuisable de controverses théologiques. Arius contesta le Credo de Nicée et subit l'anathème. Les royaumes ariens (wisigoth, burgonde, alaman, ostrogoth et vandale) succombèrent à Clovis et Justinien, champions de la Trinité nicéenne. En Orient, les nestoriens et les monophysites, persécutés par des Byzantins autoproclamés orthodoxes, accueillirent avec complaisance les conquérants arabo-musulmans. Des querelles de préséance aboutirent à la rupture entre l'Eglise latine et celle de Byzance, rupture que les croisades allaient aggraver. La guerre sainte prêchée par les papes contre l'islam se heurta in fine à une autre guerre sainte et à la victoire de Saladin. Les querelles des papes et des empereurs germaniques, après Canossa et Venise, semblèrent s'arranger en faveur de la papauté mais l'hégémonie de l'Eglise catholique fut violemment contestée par une contre-Eglise cathare que seuls les excès d'inquisiteurs fanatiques parvinrent à anéantir. Affaiblie par le Grand Schisme d'Occident, l'Eglise de Rome, à la fin du Moyen Âge, s'est trouvée confrontée aux puissants mouvements réformateurs des vaudois, des fraticelles franciscains, des lollards et des hussites, véritables précurseurs de l'imminente révolution protestante.
Jean-Paul MOREAU, médecin-biologiste, directeur honoraire de l'Institut Pasteur de Dakar, est l'auteur de nombreuses publications scientifiques internationales. Il est membre d'un centre d'étude des sociétés antiques du Département Histoire de l'Université de Rennes 2. Il a publié récemment : Origines de l'Homme. Examen critique du néo-darwinisme et Origines et Prémices de la civilisation grecque : de Cro-Magnon à Agamemnon. Dans le présent ouvrage, il retrace comment la diffusion du christianisme dans les sociétés antiques a déclenché des querelles et des conflits qui se sont prolongés pendant tout le moyen Âge.
Jean-Paul MOREAU, médecin-biologiste, directeur honoraire de l'Institut Pasteur de Dakar, est l'auteur de nombreuses publications scientifiques internationales. Il est membre d'un centre d'étude des sociétés antiques du Département Histoire de l'Université de Rennes 2. Il a publié récemment : Origines de l'Homme. Examen critique du néo-darwinisme et Origines et Prémices de la civilisation grecque : de Cro-Magnon à Agamemnon. Dans le présent ouvrage, il retrace comment la diffusion du christianisme dans les sociétés antiques a déclenché des querelles et des conflits qui se sont prolongés pendant tout le moyen Âge.
Être pensant et imaginatif, Homo sapiens, si mal dénommé, a toujours défendu ses idées et ses croyances avec plus de passion que de raison. De l'an 28 à la fin du Moyen Âge, les victimes qui périrent au nom de leurs convictions religieuses ne sont pas dénombrables. Paradoxe et scandale, les héritiers spirituels des premiers martyrs chrétiens se sont mués en bourreaux à l'encontre de soi-disant hérétiques, coupables d'interpréter différemment un message doctrinal complexe dont les mystères sont une source inépuisable de controverses théologiques. Arius contesta le Credo de Nicée et subit l'anathème. Les royaumes ariens (wisigoth, burgonde, alaman, ostrogoth et vandale) succombèrent à Clovis et Justinien, champions de la Trinité nicéenne. En Orient, les nestoriens et les monophysites, persécutés par des Byzantins autoproclamés orthodoxes, accueillirent avec complaisance les conquérants arabo-musulmans. Des querelles de préséance aboutirent à la rupture entre l'Eglise latine et celle de Byzance, rupture que les croisades allaient aggraver. La guerre sainte prêchée par les papes contre l'islam se heurta in fine à une autre guerre sainte et à la victoire de Saladin. Les querelles des papes et des empereurs germaniques, après Canossa et Venise, semblèrent s'arranger en faveur de la papauté mais l'hégémonie de l'Eglise catholique fut violemment contestée par une contre-Eglise cathare que seuls les excès d'inquisiteurs fanatiques parvinrent à anéantir. Affaiblie par le Grand Schisme d'Occident, l'Eglise de Rome, à la fin du Moyen Âge, s'est trouvée confrontée aux puissants mouvements réformateurs des vaudois, des fraticelles franciscains, des lollards et des hussites, véritables précurseurs de l'imminente révolution protestante.
Jean-Paul MOREAU, médecin-biologiste, directeur honoraire de l'Institut Pasteur de Dakar, est l'auteur de nombreuses publications scientifiques internationales. Il est membre d'un centre d'étude des sociétés antiques du Département Histoire de l'Université de Rennes 2. Il a publié récemment : Origines de l'Homme. Examen critique du néo-darwinisme et Origines et Prémices de la civilisation grecque : de Cro-Magnon à Agamemnon. Dans le présent ouvrage, il retrace comment la diffusion du christianisme dans les sociétés antiques a déclenché des querelles et des conflits qui se sont prolongés pendant tout le moyen Âge.
Jean-Paul MOREAU, médecin-biologiste, directeur honoraire de l'Institut Pasteur de Dakar, est l'auteur de nombreuses publications scientifiques internationales. Il est membre d'un centre d'étude des sociétés antiques du Département Histoire de l'Université de Rennes 2. Il a publié récemment : Origines de l'Homme. Examen critique du néo-darwinisme et Origines et Prémices de la civilisation grecque : de Cro-Magnon à Agamemnon. Dans le présent ouvrage, il retrace comment la diffusion du christianisme dans les sociétés antiques a déclenché des querelles et des conflits qui se sont prolongés pendant tout le moyen Âge.