Chroniques cévenoles
Sous-titre :
Une famille de filateurs de soie à Valleraugue (1792-1904)
ISBN :
9782859981631
Editeur :
Auteur :
Info :
250
pages -
1996
-
Prix 22,11 €
Thèmes :
4e de couverture :
Le décor : la haute vallée de l'Hérault, au cœur du massif de l'Aigoual, un bourg en longueur au pied de pentes abruptes - Valleraugue -, entouré de hameaux nichés au creux des vallons ou accrochés au flanc de la montagne.
Les acteurs : quatre patrons, filateurs de père en fils, premiers rôles dans l'aventure de la soie. Qui font le pari de produire le fil le plus blanc, le plus nerveux, le plus lustré, celui qui, près d'un siècle durant, conquiert dans les concours la médaille d'or. Inventeurs à l'occasion, ils guettent les innovations, prospectent les marchés lointains et, quand l'aventure tourne au drame, se mobilisent face aux périls.
Dans la correspondance familiale, reflet de fugitifs instants de vie, les quatre chefs de famille, leurs épouses, les enfants, les frères et sœurs, les cousins, disent leurs peines, leurs joies, leurs espoirs.
Chronique de la soie, chronique d'une lignée cévenole. Chronique huguenote aussi. La paroisse réformée, ressuscitée à la Révolution, remise en route par des hommes formés, comme aux origines de la Réforme, à Genève ou à Lausanne, connaîtra les tensions du XIXe siècle nées du Concordat accordé par Bonaparte.
Chronique politique enfin. La commune, longtemps république autonome, reste unie, solidaire, au long des crises qui secouent le pays. Dans ce département du Gard qui ne ressemble à aucun autre, et déroute les préfets, elle affiche ses préférences : pour Louis-Philippe, le roi des Français, pour la République ensuite et, enfin, à l'aube du XXe siècle, pour le socialisme.
Une page d'histoire. Un récit dense, coloré, vivant.
Rémi Teissier du Cros est d'ascendance cévenole par son père et genevoise par sa mère, Noémi, née Bouvier. Après des études à Montpellier et à Paris, il fera une carrière d'administrateur et de diplomate qui le conduira d'Afrique en Asie et dans le Pacifique. Il est l'auteur d'un ouvrage sur la société et la culture coréennes : Les Coréens, frères séparés (L'Harmattan, 1990), publié à l'issue d'un séjour de quatre années à Séoul où il était ambassadeur.
Les acteurs : quatre patrons, filateurs de père en fils, premiers rôles dans l'aventure de la soie. Qui font le pari de produire le fil le plus blanc, le plus nerveux, le plus lustré, celui qui, près d'un siècle durant, conquiert dans les concours la médaille d'or. Inventeurs à l'occasion, ils guettent les innovations, prospectent les marchés lointains et, quand l'aventure tourne au drame, se mobilisent face aux périls.
Dans la correspondance familiale, reflet de fugitifs instants de vie, les quatre chefs de famille, leurs épouses, les enfants, les frères et sœurs, les cousins, disent leurs peines, leurs joies, leurs espoirs.
Chronique de la soie, chronique d'une lignée cévenole. Chronique huguenote aussi. La paroisse réformée, ressuscitée à la Révolution, remise en route par des hommes formés, comme aux origines de la Réforme, à Genève ou à Lausanne, connaîtra les tensions du XIXe siècle nées du Concordat accordé par Bonaparte.
Chronique politique enfin. La commune, longtemps république autonome, reste unie, solidaire, au long des crises qui secouent le pays. Dans ce département du Gard qui ne ressemble à aucun autre, et déroute les préfets, elle affiche ses préférences : pour Louis-Philippe, le roi des Français, pour la République ensuite et, enfin, à l'aube du XXe siècle, pour le socialisme.
Une page d'histoire. Un récit dense, coloré, vivant.
Rémi Teissier du Cros est d'ascendance cévenole par son père et genevoise par sa mère, Noémi, née Bouvier. Après des études à Montpellier et à Paris, il fera une carrière d'administrateur et de diplomate qui le conduira d'Afrique en Asie et dans le Pacifique. Il est l'auteur d'un ouvrage sur la société et la culture coréennes : Les Coréens, frères séparés (L'Harmattan, 1990), publié à l'issue d'un séjour de quatre années à Séoul où il était ambassadeur.
Le décor : la haute vallée de l'Hérault, au cœur du massif de l'Aigoual, un bourg en longueur au pied de pentes abruptes - Valleraugue -, entouré de hameaux nichés au creux des vallons ou accrochés au flanc de la montagne.
Les acteurs : quatre patrons, filateurs de père en fils, premiers rôles dans l'aventure de la soie. Qui font le pari de produire le fil le plus blanc, le plus nerveux, le plus lustré, celui qui, près d'un siècle durant, conquiert dans les concours la médaille d'or. Inventeurs à l'occasion, ils guettent les innovations, prospectent les marchés lointains et, quand l'aventure tourne au drame, se mobilisent face aux périls.
Dans la correspondance familiale, reflet de fugitifs instants de vie, les quatre chefs de famille, leurs épouses, les enfants, les frères et sœurs, les cousins, disent leurs peines, leurs joies, leurs espoirs.
Chronique de la soie, chronique d'une lignée cévenole. Chronique huguenote aussi. La paroisse réformée, ressuscitée à la Révolution, remise en route par des hommes formés, comme aux origines de la Réforme, à Genève ou à Lausanne, connaîtra les tensions du XIXe siècle nées du Concordat accordé par Bonaparte.
Chronique politique enfin. La commune, longtemps république autonome, reste unie, solidaire, au long des crises qui secouent le pays. Dans ce département du Gard qui ne ressemble à aucun autre, et déroute les préfets, elle affiche ses préférences : pour Louis-Philippe, le roi des Français, pour la République ensuite et, enfin, à l'aube du XXe siècle, pour le socialisme.
Une page d'histoire. Un récit dense, coloré, vivant.
Rémi Teissier du Cros est d'ascendance cévenole par son père et genevoise par sa mère, Noémi, née Bouvier. Après des études à Montpellier et à Paris, il fera une carrière d'administrateur et de diplomate qui le conduira d'Afrique en Asie et dans le Pacifique. Il est l'auteur d'un ouvrage sur la société et la culture coréennes : Les Coréens, frères séparés (L'Harmattan, 1990), publié à l'issue d'un séjour de quatre années à Séoul où il était ambassadeur.
Les acteurs : quatre patrons, filateurs de père en fils, premiers rôles dans l'aventure de la soie. Qui font le pari de produire le fil le plus blanc, le plus nerveux, le plus lustré, celui qui, près d'un siècle durant, conquiert dans les concours la médaille d'or. Inventeurs à l'occasion, ils guettent les innovations, prospectent les marchés lointains et, quand l'aventure tourne au drame, se mobilisent face aux périls.
Dans la correspondance familiale, reflet de fugitifs instants de vie, les quatre chefs de famille, leurs épouses, les enfants, les frères et sœurs, les cousins, disent leurs peines, leurs joies, leurs espoirs.
Chronique de la soie, chronique d'une lignée cévenole. Chronique huguenote aussi. La paroisse réformée, ressuscitée à la Révolution, remise en route par des hommes formés, comme aux origines de la Réforme, à Genève ou à Lausanne, connaîtra les tensions du XIXe siècle nées du Concordat accordé par Bonaparte.
Chronique politique enfin. La commune, longtemps république autonome, reste unie, solidaire, au long des crises qui secouent le pays. Dans ce département du Gard qui ne ressemble à aucun autre, et déroute les préfets, elle affiche ses préférences : pour Louis-Philippe, le roi des Français, pour la République ensuite et, enfin, à l'aube du XXe siècle, pour le socialisme.
Une page d'histoire. Un récit dense, coloré, vivant.
Rémi Teissier du Cros est d'ascendance cévenole par son père et genevoise par sa mère, Noémi, née Bouvier. Après des études à Montpellier et à Paris, il fera une carrière d'administrateur et de diplomate qui le conduira d'Afrique en Asie et dans le Pacifique. Il est l'auteur d'un ouvrage sur la société et la culture coréennes : Les Coréens, frères séparés (L'Harmattan, 1990), publié à l'issue d'un séjour de quatre années à Séoul où il était ambassadeur.