Correspondance : Albert Schweitzer - Hélène Bresslau (T.1) 1901-1905
Sous-titre :
L'amitié dans l'amour
ISBN :
9782849600481
Editeur :
Auteur :
Info :
250
pages -
Broché -
2005
-
Prix 20,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Il a 26 ans, elle 22, quand il lui écrit pour la première fois. Naîtra peu à peu un véritable roman d'amour par lettres croisées. Grands sentiments, moments de passion, mais aussi construction raisonnée d'une amitié pure, sublimée de part et d'autre. Une liaison vertueuse. Deux « chemins de la liberté », qui les conduiront jusqu'à ... Lambaréné.
« Certes, je ne connais pas encore mon chemin - c'est plus facile pour un homme de le connaître, car sa profession lui ouvre la voie. M'aiderez-vous à le chercher ? "Pourquoi aurions-nous des amis, si nous n'avions pas besoin d'eux ?" - je n'ai jamais pu supporter le cynisme de ce mot, mais il contient une part de vérité. Lorsqu'une femme ne possède pas de talents particuliers, il lui est difficile de tracer un chemin qui soit vraiment le sien. Mais peut-être que là aussi quelqu'un va me donner un élan, comme c'est arrivé hier ? »
(Hélène Bresslau à Albert Schweitzer, le 5 mai 1902)
« Une terrible lassitude me saisit... Mais jamais je ne me dis que ce n'est qu'une chimère, car je suis trop logique et trop raisonnable pour caresser des chimères. Ce que je veux ne peut être une chimère. Je suis trop réaliste pour cela. Et je veux me délivrer de cette vie bourgeoise qui pourrait tout tuer en moi. Je veux vivre, agir comme un disciple de Jésus. C'est la seule chose à laquelle je crois - et à ton amitié. »
(Albert Schweitzer à Hélène Bresslau, le 26 février 1905)
« Certes, je ne connais pas encore mon chemin - c'est plus facile pour un homme de le connaître, car sa profession lui ouvre la voie. M'aiderez-vous à le chercher ? "Pourquoi aurions-nous des amis, si nous n'avions pas besoin d'eux ?" - je n'ai jamais pu supporter le cynisme de ce mot, mais il contient une part de vérité. Lorsqu'une femme ne possède pas de talents particuliers, il lui est difficile de tracer un chemin qui soit vraiment le sien. Mais peut-être que là aussi quelqu'un va me donner un élan, comme c'est arrivé hier ? »
(Hélène Bresslau à Albert Schweitzer, le 5 mai 1902)
« Une terrible lassitude me saisit... Mais jamais je ne me dis que ce n'est qu'une chimère, car je suis trop logique et trop raisonnable pour caresser des chimères. Ce que je veux ne peut être une chimère. Je suis trop réaliste pour cela. Et je veux me délivrer de cette vie bourgeoise qui pourrait tout tuer en moi. Je veux vivre, agir comme un disciple de Jésus. C'est la seule chose à laquelle je crois - et à ton amitié. »
(Albert Schweitzer à Hélène Bresslau, le 26 février 1905)
Il a 26 ans, elle 22, quand il lui écrit pour la première fois. Naîtra peu à peu un véritable roman d'amour par lettres croisées. Grands sentiments, moments de passion, mais aussi construction raisonnée d'une amitié pure, sublimée de part et d'autre. Une liaison vertueuse. Deux « chemins de la liberté », qui les conduiront jusqu'à ... Lambaréné.
« Certes, je ne connais pas encore mon chemin - c'est plus facile pour un homme de le connaître, car sa profession lui ouvre la voie. M'aiderez-vous à le chercher ? "Pourquoi aurions-nous des amis, si nous n'avions pas besoin d'eux ?" - je n'ai jamais pu supporter le cynisme de ce mot, mais il contient une part de vérité. Lorsqu'une femme ne possède pas de talents particuliers, il lui est difficile de tracer un chemin qui soit vraiment le sien. Mais peut-être que là aussi quelqu'un va me donner un élan, comme c'est arrivé hier ? »
(Hélène Bresslau à Albert Schweitzer, le 5 mai 1902)
« Une terrible lassitude me saisit... Mais jamais je ne me dis que ce n'est qu'une chimère, car je suis trop logique et trop raisonnable pour caresser des chimères. Ce que je veux ne peut être une chimère. Je suis trop réaliste pour cela. Et je veux me délivrer de cette vie bourgeoise qui pourrait tout tuer en moi. Je veux vivre, agir comme un disciple de Jésus. C'est la seule chose à laquelle je crois - et à ton amitié. »
(Albert Schweitzer à Hélène Bresslau, le 26 février 1905)
« Certes, je ne connais pas encore mon chemin - c'est plus facile pour un homme de le connaître, car sa profession lui ouvre la voie. M'aiderez-vous à le chercher ? "Pourquoi aurions-nous des amis, si nous n'avions pas besoin d'eux ?" - je n'ai jamais pu supporter le cynisme de ce mot, mais il contient une part de vérité. Lorsqu'une femme ne possède pas de talents particuliers, il lui est difficile de tracer un chemin qui soit vraiment le sien. Mais peut-être que là aussi quelqu'un va me donner un élan, comme c'est arrivé hier ? »
(Hélène Bresslau à Albert Schweitzer, le 5 mai 1902)
« Une terrible lassitude me saisit... Mais jamais je ne me dis que ce n'est qu'une chimère, car je suis trop logique et trop raisonnable pour caresser des chimères. Ce que je veux ne peut être une chimère. Je suis trop réaliste pour cela. Et je veux me délivrer de cette vie bourgeoise qui pourrait tout tuer en moi. Je veux vivre, agir comme un disciple de Jésus. C'est la seule chose à laquelle je crois - et à ton amitié. »
(Albert Schweitzer à Hélène Bresslau, le 26 février 1905)