under toolbar
banniere verticale

Christianisme et conviction politique

image Christianisme et conviction politique




Disponibilité

Avec délai
Contactez-nous pour plus de renseignements.
Sous-titre :
Trente questions impertinentes
ISBN :
9782220060149
Editeur :
Auteur :
Info :
290 pages - Broché - - Prix 19,30 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Christianisme et politique, un couple qui ne semble pas toujours faire bon ménage ? on connaît la distinction de jésus : "rendre à césar ce qui est à césar et à dieu ce qui est à dieu", qui fonde la séparation du spirituel et du temporel. Mais ici le propos de l'auteur est davantage de secouer une certaine torpeur, le manque d'engagement des chrétiens dans le domaine politique et économique. pour lui, le christianisme implique une conviction politique qui prend au sérieux la radicalité du message biblique. à partir de trente questions impertinentes, alain houziaux s'attaque aux problèmes les plus actuels : le droit de s'enrichir, jusqu'oú ? l'aide au tiers monde, à qui profite t elle ? faire la guerre, à quoi ça sert ? la croissance est elle une nécessité perverse ? Un livre courageux, lucide et bien documenté.
Christianisme et politique, un couple qui ne semble pas toujours faire bon ménage ? on connaît la distinction de jésus : "rendre à césar ce qui est à césar et à dieu ce qui est à dieu", qui fonde la séparation du spirituel et du temporel. Mais ici le propos de l'auteur est davantage de secouer une certaine torpeur, le manque d'engagement des chrétiens dans le domaine politique et économique. pour lui, le christianisme implique une conviction politique qui prend au sérieux la radicalité du message biblique. à partir de trente questions impertinentes, alain houziaux s'attaque aux problèmes les plus actuels : le droit de s'enrichir, jusqu'oú ? l'aide au tiers monde, à qui profite t elle ? faire la guerre, à quoi ça sert ? la croissance est elle une nécessité perverse ? Un livre courageux, lucide et bien documenté.
Avis :
Le livre de Houziaux demanderait comme tous les autres une discussion serrée que nous ne pouvons fournir ici. Sa thèse majeure est que l'idéalisme chrétien est un aiguillon qui place le croyant dans une contestation vis-à-vis du pouvoir, au nom du Royaume et de ses exigences éthiques : la Justice, la communauté des biens-le partage des richesses, et l'universalisme. L'auteur questionne ensuite la relation du religieux et du politico-social à partir de ces impératifs (religion, laïcité, démocratie...)

Cependant on notera, sans polémique inutile, que la "foi-idéalisme" qu'il défend comme le fondement d'un engagement pour transformer la société n'est en fait, paradoxalement, qu'une fuite dans l'irréalité. On comprend ce à quoi il réagit, une foi sans conséquences donc une foi morte ; là n'est pas le problème. Sa volonté prophétique est tout ce qu'il y a de plus honorable. Mais la réponse est molle et finalement convenue : le souci pour les pauvres et les déshérités, auquel nous ne manquons pas d'être sensibles, se mue en un beau discours à la remorque d'une idéologie libertaire, assez bien-pensante. Il est assez triste de n'avoir à proposer aux exclus qu'un mieux-vivre, réduction misérable du message de l'Evangile aux conceptions d'une mauvaise conscience bourgeoise ; l'Evangile c'est cela, certes, mais pas seulement - Dieu merci : "Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons dans le Christ, nous sommes les plus pitoyables de tous." 1 Cor. 15.19

Comme je l'avais lu dans une bande-dessinée, le communisme ce n'est pas penser aux autres, c'est penser à leur place. Ainsi en va-t-il de cette réflexion, qui ne manque pas de qualités et de générosité, mais qui donnant des réponses humaines à des problèmes insolubles à l'homme ne fait que l'enfoncer davantage dans l'illusion de ses propres capacités.
Le livre de Houziaux demanderait comme tous les autres une discussion serrée que nous ne pouvons fournir ici. Sa thèse majeure est que l'idéalisme chrétien est un aiguillon qui place le croyant dans une contestation vis-à-vis du pouvoir, au nom du Royaume et de ses exigences éthiques : la Justice, la communauté des biens-le partage des richesses, et l'universalisme. L'auteur questionne ensuite la relation du religieux et du politico-social à partir de ces impératifs (religion, laïcité, démocratie...)

Cependant on notera, sans polémique inutile, que la "foi-idéalisme" qu'il défend comme le fondement d'un engagement pour transformer la société n'est en fait, paradoxalement, qu'une fuite dans l'irréalité. On comprend ce à quoi il réagit, une foi sans conséquences donc une foi morte ; là n'est pas le problème. Sa volonté prophétique est tout ce qu'il y a de plus honorable. Mais la réponse est molle et finalement convenue : le souci pour les pauvres et les déshérités, auquel nous ne manquons pas d'être sensibles, se mue en un beau discours à la remorque d'une idéologie libertaire, assez bien-pensante. Il est assez triste de n'avoir à proposer aux exclus qu'un mieux-vivre, réduction misérable du message de l'Evangile aux conceptions d'une mauvaise conscience bourgeoise ; l'Evangile c'est cela, certes, mais pas seulement - Dieu merci : "Si c'est pour cette vie seulement que nous espérons dans le Christ, nous sommes les plus pitoyables de tous." 1 Cor. 15.19

Comme je l'avais lu dans une bande-dessinée, le communisme ce n'est pas penser aux autres, c'est penser à leur place. Ainsi en va-t-il de cette réflexion, qui ne manque pas de qualités et de générosité, mais qui donnant des réponses humaines à des problèmes insolubles à l'homme ne fait que l'enfoncer davantage dans l'illusion de ses propres capacités.

Christianisme et conviction politique - Trente questions impertinentes - par Alain HOUZIAUX - Editeur DESCLEE DE BROUWER


Tél. : Alès 04.66.86.16.61 - Cholet 02.41.58.01.17 - Rennes 09.73.88.08.09