Chrétiens d'Afrique du Sud face à l'apartheid
ISBN :
9782858020805
Editeur :
Auteur :
Pierre BUIS (presentation), Anne Marie GOGUEL (presentation)
Info :
230
pages -
Broché -
2004
-
Prix 24,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
L'Afrique du Sud reste plus que jamais la région du continent africain où les luttes des mois des années à venir seront déterminantes. Or, dans ce pays de 26 millions d'habitants, où 4 millions et demi de Blancs exercent une domination totale sur la population noire et métisse, le christianisme a joué et continue de jouer un rôle idéologique de premier plan. Hier, il a fourni les concepts pour établir chez les Blancs la conscience de la supériorité occidentale ; il y a inspiré une évangélisation pour laquelle le salut de l'âme importait plus que la formation à la justice et à la liberté. Encore aujourd'hui les tenants de l'apartheid proclament que ce système représente une politique fondée sur des principes chrétiens et qu'il sauvegarde les intérêts de la civilisation chrétienne.
Parmi les chrétiens noirs d'Afrique de Sud a commencé pourtant à émerger, à partir des années soixante, un courant critique qui est allé en s'affirmant de plus en plus vigoureusement. Des chrétiens, des pasteurs, des théologiens ont relu la Bible autrement, ont commencé à penser et pratiquer en public une foi de liberté, de révolte et de mise en question de l'oppression par le Blanc. Une minorité de Blancs les a rejoints, conscients que le système actuel doit être fondamentalement changé. Ces Blancs soutiennent la théologie noire sud-africaine, notamment à travers l'action de l'Institut chrétien.
La théologie noire sud-africaine ne se contente pas de critiquer les églises en ce qu'elles on été des facteurs d'asservissement du peuple noir ; elle s'attaque aux concepts même de la théologie occidentale qui, malgré ses proclamations, continue de faire de Dieu au être « suprêmement blanc ». Dieu est noir, disent au contraire les chrétiens sud-africains ; le Christ est l'opprimé noir, le libérateur qui refuse l'asservissement aux puissances économiques et politiques et donne la force de pratiquer la justice et la solidarité.
Parmi les chrétiens noirs d'Afrique de Sud a commencé pourtant à émerger, à partir des années soixante, un courant critique qui est allé en s'affirmant de plus en plus vigoureusement. Des chrétiens, des pasteurs, des théologiens ont relu la Bible autrement, ont commencé à penser et pratiquer en public une foi de liberté, de révolte et de mise en question de l'oppression par le Blanc. Une minorité de Blancs les a rejoints, conscients que le système actuel doit être fondamentalement changé. Ces Blancs soutiennent la théologie noire sud-africaine, notamment à travers l'action de l'Institut chrétien.
La théologie noire sud-africaine ne se contente pas de critiquer les églises en ce qu'elles on été des facteurs d'asservissement du peuple noir ; elle s'attaque aux concepts même de la théologie occidentale qui, malgré ses proclamations, continue de faire de Dieu au être « suprêmement blanc ». Dieu est noir, disent au contraire les chrétiens sud-africains ; le Christ est l'opprimé noir, le libérateur qui refuse l'asservissement aux puissances économiques et politiques et donne la force de pratiquer la justice et la solidarité.
L'Afrique du Sud reste plus que jamais la région du continent africain où les luttes des mois des années à venir seront déterminantes. Or, dans ce pays de 26 millions d'habitants, où 4 millions et demi de Blancs exercent une domination totale sur la population noire et métisse, le christianisme a joué et continue de jouer un rôle idéologique de premier plan. Hier, il a fourni les concepts pour établir chez les Blancs la conscience de la supériorité occidentale ; il y a inspiré une évangélisation pour laquelle le salut de l'âme importait plus que la formation à la justice et à la liberté. Encore aujourd'hui les tenants de l'apartheid proclament que ce système représente une politique fondée sur des principes chrétiens et qu'il sauvegarde les intérêts de la civilisation chrétienne.
Parmi les chrétiens noirs d'Afrique de Sud a commencé pourtant à émerger, à partir des années soixante, un courant critique qui est allé en s'affirmant de plus en plus vigoureusement. Des chrétiens, des pasteurs, des théologiens ont relu la Bible autrement, ont commencé à penser et pratiquer en public une foi de liberté, de révolte et de mise en question de l'oppression par le Blanc. Une minorité de Blancs les a rejoints, conscients que le système actuel doit être fondamentalement changé. Ces Blancs soutiennent la théologie noire sud-africaine, notamment à travers l'action de l'Institut chrétien.
La théologie noire sud-africaine ne se contente pas de critiquer les églises en ce qu'elles on été des facteurs d'asservissement du peuple noir ; elle s'attaque aux concepts même de la théologie occidentale qui, malgré ses proclamations, continue de faire de Dieu au être « suprêmement blanc ». Dieu est noir, disent au contraire les chrétiens sud-africains ; le Christ est l'opprimé noir, le libérateur qui refuse l'asservissement aux puissances économiques et politiques et donne la force de pratiquer la justice et la solidarité.
Parmi les chrétiens noirs d'Afrique de Sud a commencé pourtant à émerger, à partir des années soixante, un courant critique qui est allé en s'affirmant de plus en plus vigoureusement. Des chrétiens, des pasteurs, des théologiens ont relu la Bible autrement, ont commencé à penser et pratiquer en public une foi de liberté, de révolte et de mise en question de l'oppression par le Blanc. Une minorité de Blancs les a rejoints, conscients que le système actuel doit être fondamentalement changé. Ces Blancs soutiennent la théologie noire sud-africaine, notamment à travers l'action de l'Institut chrétien.
La théologie noire sud-africaine ne se contente pas de critiquer les églises en ce qu'elles on été des facteurs d'asservissement du peuple noir ; elle s'attaque aux concepts même de la théologie occidentale qui, malgré ses proclamations, continue de faire de Dieu au être « suprêmement blanc ». Dieu est noir, disent au contraire les chrétiens sud-africains ; le Christ est l'opprimé noir, le libérateur qui refuse l'asservissement aux puissances économiques et politiques et donne la force de pratiquer la justice et la solidarité.