Analogie et dialectique
ISBN :
9782830901702
Editeur :
Auteur :
Collection :
Info :
282
pages -
Broché -
1982
-
Prix 22,30 €
Thèmes :
4e de couverture :
La dialectique, l'analogie. Deux manières de s'orienter dans la pensée. Deux manières de signifier son rapport au monde, à soi-même, à autrui, à Dieu ; qui parcourent toute l'histoire de l'Occident, de Platon à Hegel, de St-Thomas à aujourd'hui.
Or, cet Occident, s'interroge. Il vivrait d'un geste trop unitaire, d'un style trop assuré de lui-même, d'une tentation de domination qui l'aveugle sur ce qui lui échappe, ou lui résiste, et qui fait aujourd'hui significativement retour : le corps ou l'écriture, l'autre différent, la femme, Dieu, ou encore : le mythe, l'art et le religieux. Tentation, dit-on, « ontoÂthéologique » ; récapitulée sous les figures exemplaires tantôt de la technique, tantôt du fait totalitaire. Certes. Mais « d'où » vient cette tentation ? récurrence « traditionnelle » ou visage « moderne » ? Subversion d'une expérience vive de Dieu en orthodoxies oublieuses de la finitude et de l'énigme ? ou subversion d'un exercice réglé de la raison en ces rationalismes ignorant tout décentrement d'origine et toute résistance à leur emprise ?
A ce carrefour – où l'on redécouvre la « disproportion » qui sépare pouvoirs de la raison et opacité des choses -, la théologie chrétienne ne peut que s'interroger sur elle-même. De quoi est-elle redevable, devant ce monde qui la met au défi et l'assigne à responsabilité, devant Dieu qu'elle entend désigner, devant elle-même ? Quelle sera son affirmation – sa confession ? et de quel type ? Et quoi ses négations ou ses refus, et selon quels modes ?
Une réflexion sur son histoire peut en outre permettre à la théologie d'être avertie de ses tentations propres, diaboliques parfois. Cette histoire est ici examinée en fonction d'un débat qu'on croit typique : l'opposition « dialectique/analogie » et le renvoi qui, de la défense de l'analogie, peut nous reconvertir aux vertus de la dialectique – et de la dialectique à l'analogie – fût-ce comme mise en garde et comme rappel : mise en garde relative aux risques respectifs que signalent et alimentent ces deux modes de pensée ; rappel des tâches qui demeurent, pour l'une comme pour l'autre. Renvoi de l'une à l'autre, confrontation sans synthèse : l'une et l'autre doivent en effet toujours réapprendre leur finitude foncière, l'irréductibilité des « questions » qui les mettent en mouvement comme des « réalités » (des grâces) dont elles témoignent. Or, seul l'« autre » (ce qu'elles ne « sont » pas) peut ici les faire sortir d'un mortel et dangereux oubli.
Or, cet Occident, s'interroge. Il vivrait d'un geste trop unitaire, d'un style trop assuré de lui-même, d'une tentation de domination qui l'aveugle sur ce qui lui échappe, ou lui résiste, et qui fait aujourd'hui significativement retour : le corps ou l'écriture, l'autre différent, la femme, Dieu, ou encore : le mythe, l'art et le religieux. Tentation, dit-on, « ontoÂthéologique » ; récapitulée sous les figures exemplaires tantôt de la technique, tantôt du fait totalitaire. Certes. Mais « d'où » vient cette tentation ? récurrence « traditionnelle » ou visage « moderne » ? Subversion d'une expérience vive de Dieu en orthodoxies oublieuses de la finitude et de l'énigme ? ou subversion d'un exercice réglé de la raison en ces rationalismes ignorant tout décentrement d'origine et toute résistance à leur emprise ?
A ce carrefour – où l'on redécouvre la « disproportion » qui sépare pouvoirs de la raison et opacité des choses -, la théologie chrétienne ne peut que s'interroger sur elle-même. De quoi est-elle redevable, devant ce monde qui la met au défi et l'assigne à responsabilité, devant Dieu qu'elle entend désigner, devant elle-même ? Quelle sera son affirmation – sa confession ? et de quel type ? Et quoi ses négations ou ses refus, et selon quels modes ?
Une réflexion sur son histoire peut en outre permettre à la théologie d'être avertie de ses tentations propres, diaboliques parfois. Cette histoire est ici examinée en fonction d'un débat qu'on croit typique : l'opposition « dialectique/analogie » et le renvoi qui, de la défense de l'analogie, peut nous reconvertir aux vertus de la dialectique – et de la dialectique à l'analogie – fût-ce comme mise en garde et comme rappel : mise en garde relative aux risques respectifs que signalent et alimentent ces deux modes de pensée ; rappel des tâches qui demeurent, pour l'une comme pour l'autre. Renvoi de l'une à l'autre, confrontation sans synthèse : l'une et l'autre doivent en effet toujours réapprendre leur finitude foncière, l'irréductibilité des « questions » qui les mettent en mouvement comme des « réalités » (des grâces) dont elles témoignent. Or, seul l'« autre » (ce qu'elles ne « sont » pas) peut ici les faire sortir d'un mortel et dangereux oubli.
La dialectique, l'analogie. Deux manières de s'orienter dans la pensée. Deux manières de signifier son rapport au monde, à soi-même, à autrui, à Dieu ; qui parcourent toute l'histoire de l'Occident, de Platon à Hegel, de St-Thomas à aujourd'hui.
Or, cet Occident, s'interroge. Il vivrait d'un geste trop unitaire, d'un style trop assuré de lui-même, d'une tentation de domination qui l'aveugle sur ce qui lui échappe, ou lui résiste, et qui fait aujourd'hui significativement retour : le corps ou l'écriture, l'autre différent, la femme, Dieu, ou encore : le mythe, l'art et le religieux. Tentation, dit-on, « ontoÂthéologique » ; récapitulée sous les figures exemplaires tantôt de la technique, tantôt du fait totalitaire. Certes. Mais « d'où » vient cette tentation ? récurrence « traditionnelle » ou visage « moderne » ? Subversion d'une expérience vive de Dieu en orthodoxies oublieuses de la finitude et de l'énigme ? ou subversion d'un exercice réglé de la raison en ces rationalismes ignorant tout décentrement d'origine et toute résistance à leur emprise ?
A ce carrefour – où l'on redécouvre la « disproportion » qui sépare pouvoirs de la raison et opacité des choses -, la théologie chrétienne ne peut que s'interroger sur elle-même. De quoi est-elle redevable, devant ce monde qui la met au défi et l'assigne à responsabilité, devant Dieu qu'elle entend désigner, devant elle-même ? Quelle sera son affirmation – sa confession ? et de quel type ? Et quoi ses négations ou ses refus, et selon quels modes ?
Une réflexion sur son histoire peut en outre permettre à la théologie d'être avertie de ses tentations propres, diaboliques parfois. Cette histoire est ici examinée en fonction d'un débat qu'on croit typique : l'opposition « dialectique/analogie » et le renvoi qui, de la défense de l'analogie, peut nous reconvertir aux vertus de la dialectique – et de la dialectique à l'analogie – fût-ce comme mise en garde et comme rappel : mise en garde relative aux risques respectifs que signalent et alimentent ces deux modes de pensée ; rappel des tâches qui demeurent, pour l'une comme pour l'autre. Renvoi de l'une à l'autre, confrontation sans synthèse : l'une et l'autre doivent en effet toujours réapprendre leur finitude foncière, l'irréductibilité des « questions » qui les mettent en mouvement comme des « réalités » (des grâces) dont elles témoignent. Or, seul l'« autre » (ce qu'elles ne « sont » pas) peut ici les faire sortir d'un mortel et dangereux oubli.
Or, cet Occident, s'interroge. Il vivrait d'un geste trop unitaire, d'un style trop assuré de lui-même, d'une tentation de domination qui l'aveugle sur ce qui lui échappe, ou lui résiste, et qui fait aujourd'hui significativement retour : le corps ou l'écriture, l'autre différent, la femme, Dieu, ou encore : le mythe, l'art et le religieux. Tentation, dit-on, « ontoÂthéologique » ; récapitulée sous les figures exemplaires tantôt de la technique, tantôt du fait totalitaire. Certes. Mais « d'où » vient cette tentation ? récurrence « traditionnelle » ou visage « moderne » ? Subversion d'une expérience vive de Dieu en orthodoxies oublieuses de la finitude et de l'énigme ? ou subversion d'un exercice réglé de la raison en ces rationalismes ignorant tout décentrement d'origine et toute résistance à leur emprise ?
A ce carrefour – où l'on redécouvre la « disproportion » qui sépare pouvoirs de la raison et opacité des choses -, la théologie chrétienne ne peut que s'interroger sur elle-même. De quoi est-elle redevable, devant ce monde qui la met au défi et l'assigne à responsabilité, devant Dieu qu'elle entend désigner, devant elle-même ? Quelle sera son affirmation – sa confession ? et de quel type ? Et quoi ses négations ou ses refus, et selon quels modes ?
Une réflexion sur son histoire peut en outre permettre à la théologie d'être avertie de ses tentations propres, diaboliques parfois. Cette histoire est ici examinée en fonction d'un débat qu'on croit typique : l'opposition « dialectique/analogie » et le renvoi qui, de la défense de l'analogie, peut nous reconvertir aux vertus de la dialectique – et de la dialectique à l'analogie – fût-ce comme mise en garde et comme rappel : mise en garde relative aux risques respectifs que signalent et alimentent ces deux modes de pensée ; rappel des tâches qui demeurent, pour l'une comme pour l'autre. Renvoi de l'une à l'autre, confrontation sans synthèse : l'une et l'autre doivent en effet toujours réapprendre leur finitude foncière, l'irréductibilité des « questions » qui les mettent en mouvement comme des « réalités » (des grâces) dont elles témoignent. Or, seul l'« autre » (ce qu'elles ne « sont » pas) peut ici les faire sortir d'un mortel et dangereux oubli.