La fiche auteur

Difficile d’être plus vendéen quand on a un ancêtre paternel laboureur à La Châtaigneraie sous Henri IV, quand sa branche maternelle est issue de Velluire et que l’on a été élève à « Saint Jo », à Fontenay le comte ! Jean Rousseau s’est intéressé dès son plus jeune âge à l’Histoire, et tout particulièrement à celle du terroir où plongent ses racines. Professeur (d’histoire) pendant cinq ans dans la région de sa femme champenoise, il consacra trois décennies à l’exercice de responsabilités dans l’Éducation nationale, en Vendée ou à Paris, et dix-huit ans à la mairie de Saint-Gilles-Croix de Vie. Sans pour autant cesser de dévorer des livres d’Histoire. La retraite a permis à ce diplômé de sociologie religieuse de se replonger dans les archives. Après avoir publié les lettres d’un oncle missionnaire en Chine, Rousseau a commis divers ouvrages sur les enfants juifs cachés à Chavagnes en Paillers durant la guerre, l’abnégation des « poilus » vendéens ou les cahiers d’un curé dans le marais poitevin. C’est presque timidement que cet heureux grand-père à la barbe poivre et sel bien taillée sous de fines lunettes confie qu’il a une autre passion : les grands crus, auxquels il fut initié par son ancien proviseur à Vitry le François, communiste et ancien maquisard… en Vendée.