La fiche auteur

La famille Alexander demeure associée à l’Action Biblique (50 Églises). Pourtant, l’unique lien qui la relie avec les héritiers actuels réside dans la fierté qu’ils portent à l’égard de leur grand-père ? : Hugh E. Alexander.
Considéré comme un des moteurs du réveil en Suisse romande au début du 20e siècle, cet évangéliste écossais débarquait à Cologny avec pour vision une école de formation biblique francophone.
Le premier week-end de mai, l’Action Biblique fêtera le centenaire du ministère de son fondateur.
Un héritage maternel. Hugh Alexander n’avait pas honte de dire que son héritage spirituel provenait de sa mère. Augusta Alexander exigeait de ses quatre fils qu’ils mémorisent chaque dimanche un verset de la Bible. Une discipline à laquelle le jeune Hugh est particulièrement réfractaire à cette époque.
Cadet d’une famille de douze enfants, il ne montre pas d’intérêt pour l’étude de la Bible. Mais sa mère ne désespérera jamais et priera fidèlement pour lui. Après la conversion religieuse de son fils, vers l’âge de dix-sept ans, elle passe ses dimanches soir avec lui pour lire la Bible au lieu d’aller au culte.
C’est l’absence du père de famille qui explique l’ascendance maternelle. Le major James Alexander est alors stationné aux Indes. Mais le jeune Hugh admire tout de même sa foi « rigide » et sa droiture, héritées de ses ancêtres Covenantaires, du nom de ces communautés protestantes écossaises qui ont été persécutées. « C’est grâce à elle que mon père a su inculquer à ses enfants le respect pour leurs parents et pour les choses saintes », confie Hugh Alexander dans son ouvrage autobiographique Contre vents et marées.