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« Histoire de la Mission Timothée »

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Et les Œuvres protestantes françaises aujourd'hui?

Le Mardi 6 juin 2017 à 20h30 dans la Librairie Jean Calvin d'Alès
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Depuis le XVIème siècle, les protestants français n'ont cessé d'oeuvrer et le Réveil du XIXème siècle n'a pas infléchi cette tendance, bien au contraire! Il reste, aujourd'hui, un héritage riche et nombreux de ce long et fidèle engagement. La Fédération de l'Entraide Protestante française regroupant 350 associations ou institutions, développe l'activité d'une partie de cet héritage dans les domaines du social, de médico-social et sanitaire. 


30/05/2017

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Le Lundi 29 mai à 20h15 dans la Librairie de Paris 

Martin Luther et Jean CalvinUne conférence de Jacques Blandenier, missiologue et professeur d'histoire de l'Eglise, auteur de Martin Luther et Jean Calvin, aux éditions Excelsis


22/05/2017

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Ariel Suhamy, Godescalc, IXe siècle, Alma éditeur, 2106, 347 pages, 22 euros.

Godescalc, le moine du destinImpressionnant ! Quelle chance avaient Ariel Suhamy et les éditions Alma, en pleine année 2017, d’accrocher notre intérêt avec un livre sur un moine ! Aucune sans doute. Surtout si l’on ajoute qu’il s’agit d’un moine carolingien et que ce dit moine s’appelle Godescalc -un nom que j’ai eu un mal fou à mémoriser et encore plus à prononcer. Décidément tout cela commence bien mal. Et puis il y a le thème du livre : la théologie pas n’importe quelle théologie: une théologie médiévale et de prédestination !

Pourtant, une fois en main, le moine du destin ne nous échappe plus, il nous accroche et fait guetter chaque instant pour y revenir. Ariel Suhamy parvient à éviter sur ce sujet difficile l’inévitable prétexte pour nous embarquer dans une histoire érudite de l’Empire carolingien ou l’acharnement historique sur un minuscule détail. Il sait nous familiariser avec cet empire qui cherche la fidélité et le remède au délitement quand les intérêts familiaux mêlés s’affrontent et fragilisent autant l’héritage paternel impérial que les traditions chrétiennes ou les grandes abbayes comme Fulda. L’histoire de l’Empire qui apparaît ici est celle qui vient éclairer les fils noueux d’une querelle allumée par un moine d’origine saxonne nourri de sa tradition et de ses lectures : celle d’Augustin en particulier.

Godescalc puise dans le riche héritage du Père latin pour nourrir et vitaliser sa pensée sur le libre arbitre, la grâce et la double prédestination. En s’échappant de son monastère, il annonce sa découverte un peu partout au fil de ses errances : un vrai moine gyrovague comme l’on dit alors. Surtout, il ébranle les certitudes théologiques sur lesquelles s’arcboutent et la foi chrétienne et l’édifice politique impérial et royal ; voici lancé un casus belli autant politique que social ou religieux. Or cela, Hincmar de Reims, ne peut le permettre aussi se jette-t-il dans le combat sans en posséder ni les armes ni la sagesse. Les arguments qu’il déploie mettent mal à l’aise les augustiniens « orthodoxes » et le place dans une situation très vite inconfortable. Il amplifie encore sa propre déroute en faisant appel au plus grand philosophe de son temps : Jean Scot Erigène. La défense du philosophe introduit, pour la première fois, les arguments rationalistes qui viennent bousculer littéralement les assises de la théologie classique. Du péché originel, au jugement rien n’échappe au crible du philosophe qui « déconstruit » et offre des perspectives inacceptables pour les hommes d’église du IXe au XXe siècle.

Hincmar vaincu s’appuie sur les meilleurs théologiens de son temps pour échapper au désastre complet face au moine du destin. De justesse il évite le drame tandis que Godescalc ouvre une voie qu’un saxon, lui aussi, reprendra quelques siècles plus tard : Luther devient l’homme de la grâce irrésistible.

Courageux ! Hardiesse d’Ariel Suhamy et de l’éditeur Alma pour oser combiner dans un même ouvrage histoire et théologie quand les écrivains et les éditeurs, aujourd’hui, refusent cette confrontation qui pourrait, pourtant, être si fructueuse à l’exemple de ce livre. La théologie -ancienne reine des sciences humaines- et l’histoire -luttant pour conserver encore sa suprématie- sont heureusement réconciliées par Ariel Suhamy. Bonheur de lire, ici, ni un roman ni un livre d’histoire mais l’histoire racontée d’un homme et de son temps dans la lignée même de Lucien Febvre et de son Luther !

FB


17/05/2017

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"Colporter ou la Bible en pérégrination"

Le Mardi 30 mai 2017 à 20h30

Dans la médiathèque de Cholet 

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Depuis Luther jusqu'a aujourd'hui le protestantisme se définit par une relation directe du croyant avec la Parole. Les diverses "histoires de la Bible" - et il en est d'excellentes - ont raconté la véritable épopée de la mise à disposition de millions de Bibles au peuple chrétien, en particulier au XIXème siècle, période de forte accélération du phénomène au sein de protestantisme. Les ouvrages classiques se sont focalisés sur les techniques d'impression, les moyens financiers ou les choix théologiques des différentes traductions. Mais, pour la recherche historique actuelle, le facteur essentiel, qui a conditionné tout le reste, est celui de la distribution. Les sociétés bibliques et évangéliques ont mis au point dans ce domaine des techniques réellement innovantes, tellement efficaces qu'elles ont contribué à l'émergence du Réveil.

*Jean-yves Carluer est maître de conférences honoraire en histoire à l'Université de Bretagne Occidentale à Brest.


16/05/1990

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Vendredi 17 mars 2017, Franck Belloir interview Gabrielle Cadier-Rey à la Librairie Jean Calvin d'Alès. Gabrielle Cadier-Rey nous présente le Journal d'Eugénie Bost qu'elle a préfacé aux éditions Ampelos mais aussi ses lectures, ses coups de coeurs...

 

Gabrielle Cadier-Rey est maître de conférences honoraire à l'Université Paris-IV-Sorbonne.


15/05/2017 | tags : Gabrielle Cadier-Rey, Interview, Bost

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Le voleur de paradisPrésentation de l'ouvrage de Catherine Klapisch-Zuber, paru aux Editions Alma, par Franck Belloir

Bernardin de Sienne, pour la première fois, attribue au brigand repentant, le titre de voleur de Paradis. Celui, comme affirme l’auteur, qui boycotte le Purgatoire et qui, du coup, défie l’équilibre de l’édifice théologique savamment élaboré par le catholicisme du Moyen-âge à nos jours ! Le livre de Madame Klapisch-Zuber, disons le tout de suite, est une histoire totale dans la droite lignée des fondateurs de l’École des Annales. On retrouve ici les motifs économiques et  sociaux explorer avec minutie mais on se réjouira aussi d’y trouver l’étude des mentalités chère à Lucien Febvre avec des approches de psychologie historique sans que soit négliger l’anthropologie précieuse aux yeux de Marc Bloch. Et puis, on appréciera l’étude de la spiritualité passée au crible de la théologie, de la géographie chère à Braudel.

L’exploration structurée en quatre grande partie commence avec le va et vient de L’orient à l’occident où l’auteur nous montre comme l’orient a transmis un vaste corpus théologique et « un bagage iconographique ». Ni le Christ, ni le bon larron, appelé aussi Dismas, n’apparaissent souffrant dans les représentations mais très vite les artistes distinguent le bon du mauvais larron. De son côté l’occident, marqué par l’évolution de la spiritualité et de la sensibilité, offre une image neuve. L’évolution de la justice à la fin du Moyen âge va transformer les représentations nous dit l’auteur dans sa seconde partie, le grand spectacle des larrons. On y découvre un Bon Larron mis au service des entreprises charitables auprès des condamnés envoyés à la mort car celui-ci offre la dernière chance du repentir et de se convertir. Ai cœur de la dévotion moderne qui cherche l’imitation de Jésus-Christ, le Bon larron fournit aussi l’exemple d’une mort comme il faut : dans la repentance et la foi ! Finalement, peu à peu, le brigand repentant est montré par le peintre dans son humanité souffrante. La troisième partie nous offre le spectacle donc de deux larrons qui après 1300 s’abreuvent de dolorisme et l’auteur de nous entraîne dans une exploration remarquablement fine des œuvres du Moyen âge pour nous en décrypter toute la dimension symbolique. Finalement la quatrième partie nous guide sur le chemin de l’autonomie du bon brigand dont la représentation confrontée à la Réforme l’élève au rang de médiateur. De l’image du repentant dépendant, le catholicisme réformateur fait du brigand un nouveau saint pour mieux lutter contre la réforme.

Au terme de ce parcours, on ne peut qu’être étonné de la maitrise parfaite de tous les éléments d’une histoire au croisement de la religion, du social, de la foi, de l’économie, de la piété, de l’art, de l’imaginaire, de la représentation. Une somme que l’auteur contrôle et organise pour nous afin de mieux comprendre une iconographie médiévale qui, bien souvent, nous échappe. Mais ce livre permet aussi de saisir le retournement d’une figure qui alors que le peuple se l’était approprié pour lutter contre une théologie éloignée du message simple de l’Évangile, les autorités ecclésiales l’ont capturée et digérée pour la réinsérer dans un édifice théologique toujours plus subtile et complexe à l’image de l’art baroque et contre-réformateur !

FB


07/04/2017

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