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Une si vive révolte

image Une si vive révolte




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ISBN :
9782708242616
Editeur :
Auteur :
Info :
232 pages - Broché - - Prix 21,00 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
Voici donc une vie qui sut dire « non ». Un « non » d'ouverture au contraire des refus qui signifient repli sur soi et fermeture aux autres. Autrement dit, un « non » pour mieux inventer des « oui » qui ne seraient pas d'autorité ou d'obéissance, mais de liberté et d'adhésion. Une vie où se donnent à voir, avec la générosité désordonnée de leur bouillonnement créateur, ces trois décennies des années 1950, 1960 et 1970 que les nouveaux conservatismes des trois décennies suivantes ont tant insultées et caricaturées, dans une passion destructrice qui fut à la mesure de la grande peur des possédants et des dominants.
Tout chemin se fait en marchant, et son origine ne garantit jamais le point d'arrivée. Aussi la grandeur de Jean Baubérot est-elle d'avoir préservé, après s'être débarrassé comme toute jeunesse de ses scories adolescentes, les fidélités essentielles. D'être resté sur la même trace, celle ouverte par cette auto-institution d'un gamin limougeaud, vif et curieux, qui, de Jean-Ernest, décide de devenir Jean en même temps qu'il découvre que sa liberté peut agir, et, qui sait, transformer le monde. On le découvre donc, durant une deuxième vie apparemment officielle, vivant toujours dans cet écart où l'ironie tient à distance les pièges de la reconnaissance et du pouvoir. Responsabilités universitaires, directions d'équipes de recherche, cabinets ministériels, distinctions républicaines... Rien n'y fait, même quand, habile ventriloque, il prête sa plume d'historien des religions et de la laïcité à deux présidents de la République, François Mitterrand, puis Jacques Chirac, Jean Baubérot est toujours ce jeune homme qui, bravache, confiait à son Journal : « Je ne sais pas me taire ».

Edwy Plenel

Jean Baubérot, originaire du Limousin, est historien et sociologue. Il a fondé la sociologie de la laïcité dont il est devenu un spécialiste internationalement reconnu, et a été conseiller au cabinet de Ségolène Royal (ministre le l'Enseignement scolaire), chargé de la formation à la citoyenneté. Il a créé en 1995 le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (CNRS-EPHE) et est président d'honneur de l'École pratique des hautes études où il a été titulaire des chaires « Histoire et sociologie du protestantisme » et « Histoire et sociologie de la laïcité ». Il est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels La Laïcité falsifiée (La Découverte, 2012).
Voici donc une vie qui sut dire « non ». Un « non » d'ouverture au contraire des refus qui signifient repli sur soi et fermeture aux autres. Autrement dit, un « non » pour mieux inventer des « oui » qui ne seraient pas d'autorité ou d'obéissance, mais de liberté et d'adhésion. Une vie où se donnent à voir, avec la générosité désordonnée de leur bouillonnement créateur, ces trois décennies des années 1950, 1960 et 1970 que les nouveaux conservatismes des trois décennies suivantes ont tant insultées et caricaturées, dans une passion destructrice qui fut à la mesure de la grande peur des possédants et des dominants.
Tout chemin se fait en marchant, et son origine ne garantit jamais le point d'arrivée. Aussi la grandeur de Jean Baubérot est-elle d'avoir préservé, après s'être débarrassé comme toute jeunesse de ses scories adolescentes, les fidélités essentielles. D'être resté sur la même trace, celle ouverte par cette auto-institution d'un gamin limougeaud, vif et curieux, qui, de Jean-Ernest, décide de devenir Jean en même temps qu'il découvre que sa liberté peut agir, et, qui sait, transformer le monde. On le découvre donc, durant une deuxième vie apparemment officielle, vivant toujours dans cet écart où l'ironie tient à distance les pièges de la reconnaissance et du pouvoir. Responsabilités universitaires, directions d'équipes de recherche, cabinets ministériels, distinctions républicaines... Rien n'y fait, même quand, habile ventriloque, il prête sa plume d'historien des religions et de la laïcité à deux présidents de la République, François Mitterrand, puis Jacques Chirac, Jean Baubérot est toujours ce jeune homme qui, bravache, confiait à son Journal : « Je ne sais pas me taire ».

Edwy Plenel

Jean Baubérot, originaire du Limousin, est historien et sociologue. Il a fondé la sociologie de la laïcité dont il est devenu un spécialiste internationalement reconnu, et a été conseiller au cabinet de Ségolène Royal (ministre le l'Enseignement scolaire), chargé de la formation à la citoyenneté. Il a créé en 1995 le Groupe Sociétés, Religions, Laïcités (CNRS-EPHE) et est président d'honneur de l'École pratique des hautes études où il a été titulaire des chaires « Histoire et sociologie du protestantisme » et « Histoire et sociologie de la laïcité ». Il est l'auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels La Laïcité falsifiée (La Découverte, 2012).
Avis :
Jean Baubérot, spécialiste internationalement reconnu de la laïcité, sociologue des religions et historien du protestantisme, livre ses mémoires et questionne, non sans une certaine ironie, son itinéraire « hérétique ». Il tente de répondre à une question cruciale, fil rouge qui sous-tend l’écriture de ce livre : la révolte du jeune homme qu’il était est-elle restée intacte chez l’homme intégré dans la « bonne société » ?

Révolté par le conformisme social, protestant laïque marqué par une culture de la minorité, chrétien de gauche et gaucher contrarié, Jean Baubérot s’est forgé une conscience critique qu’il s’efforcera de ne jamais abandonner pour toujours regarder avec distance le monde comme il va. Il se raconte et décrit le chemin singulier et sinueux qu’il a tracé, ni à la marge ni au centre, toujours en recherche d’inconfort. Parce que pour changer le monde il faut y avoir sa place, mais y être mal assis !

Dans son journal intime d’adolescent, ses archives personnelles et ses souvenirs, il puise pour retrouver l’adolescent qu’il était : il s’appelle Jean-Ernest, il est vif, ne sait pas se taire quand il n’est pas d’accord, et ses objets d’indignation sont nombreux (inégalités sociales, inégalité des sexes, colonialisme, antisémitisme, etc.). Tout bascule le jour où, par un événement imprévu, il est adoubé par une société qui semblait jusqu’alors le rejeter. C’est un tournant et le début d’une nouvelle vie, celle d’un homme à qui l’on va confier des responsabilités scientifiques et politiques, et qui va, de ce fait, goûter à la reconnaissance et à une certaine forme de pouvoir.

Ce récit raconte comment un jeune homme, révolté par le conformisme social, contestataire au moment de la guerre d’Algérie, révolutionnaire avant, pendant et après Mai 68, a tenté « d’atterrir » dans la société, d’y trouver sa place, sans oublier la révolte qui l’anime. Cet ouvrage est aussi le portrait d’une génération de femmes et d’hommes qui n’ont pas sacrifié leurs idéaux à l’ivresse du pouvoir et de leur carrière.
Jean Baubérot, spécialiste internationalement reconnu de la laïcité, sociologue des religions et historien du protestantisme, livre ses mémoires et questionne, non sans une certaine ironie, son itinéraire « hérétique ». Il tente de répondre à une question cruciale, fil rouge qui sous-tend l’écriture de ce livre : la révolte du jeune homme qu’il était est-elle restée intacte chez l’homme intégré dans la « bonne société » ?

Révolté par le conformisme social, protestant laïque marqué par une culture de la minorité, chrétien de gauche et gaucher contrarié, Jean Baubérot s’est forgé une conscience critique qu’il s’efforcera de ne jamais abandonner pour toujours regarder avec distance le monde comme il va. Il se raconte et décrit le chemin singulier et sinueux qu’il a tracé, ni à la marge ni au centre, toujours en recherche d’inconfort. Parce que pour changer le monde il faut y avoir sa place, mais y être mal assis !

Dans son journal intime d’adolescent, ses archives personnelles et ses souvenirs, il puise pour retrouver l’adolescent qu’il était : il s’appelle Jean-Ernest, il est vif, ne sait pas se taire quand il n’est pas d’accord, et ses objets d’indignation sont nombreux (inégalités sociales, inégalité des sexes, colonialisme, antisémitisme, etc.). Tout bascule le jour où, par un événement imprévu, il est adoubé par une société qui semblait jusqu’alors le rejeter. C’est un tournant et le début d’une nouvelle vie, celle d’un homme à qui l’on va confier des responsabilités scientifiques et politiques, et qui va, de ce fait, goûter à la reconnaissance et à une certaine forme de pouvoir.

Ce récit raconte comment un jeune homme, révolté par le conformisme social, contestataire au moment de la guerre d’Algérie, révolutionnaire avant, pendant et après Mai 68, a tenté « d’atterrir » dans la société, d’y trouver sa place, sans oublier la révolte qui l’anime. Cet ouvrage est aussi le portrait d’une génération de femmes et d’hommes qui n’ont pas sacrifié leurs idéaux à l’ivresse du pouvoir et de leur carrière.

Une si vive révolte - par Jean BAUBÉROT - Editeur L'ATELIER



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