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Traite et esclavage des noirs au nom du christianisme

image Traite et esclavage des noirs au nom du christianisme




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ISBN :
9782296059979
Editeur :
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Info :
254 pages - Broché - - Prix 24,00 € Livraison reduite
Thèmes :
4e de couverture :
La traite et l'esclavage des Noirs sont aujourd'hui reconnus par la communauté internationale comme un crime contre l'humanité. Un crime qu'ont commis, du XVe au XIXe siècle, en toute impunité, des chrétiens d'Europe, laïcs et ecclésiastiques, individus et Etats.
Pendant longtemps, la traite négrière a constitué une branche normale du commerce européen, faisant vivre les Etats. Des marchands négriers étaient des gens normaux, respectés, qui bâtissaient des fortunes, contribuant à l'essor des villes et des populations. Ils venaient en Afrique se ravitailler en Noirs, qu'ils capturaient au cours des razzias, ou qu'ils acquerraient auprès des potentats locaux sensibilisés à la nouvelle opération commerciale. Ils allaient les vendre en Amérique aux colons, qui les utilisaient dans leurs plantations...
Pendant longtemps également, l'esclavage, consécutif à la traite, est demeuré un fait de la société occidentale, banal, institutionnalisé, réglementé, codifié, justifié. Des juristes auprès des rois et enseignant à l'université parvenaient à donner un statut à l'esclave : pour l'essentiel, celui-ci était un sous-homme, situé entre un objet et un être humain ; mieux, il était un "bien meuble", qu'on peut obtenir lors d'une "guerre juste" ou lors d'une vente publique "légale", qu'on peut vendre à qui l'on veut, ou qu'on peut léguer à sa progéniture ou à une association publique ou privée, caritative ou autre.
Toute cette entreprise était menée au nom du christianisme : les gens prétendaient que traite et esclavage étaient conformes aux enseignements de Jésus-Christ. En les réduisant en esclavage, les Blancs pensaient que les Noirs, "descendants de Cham" (Cham, fils maudit de Noé), allaient retrouver la lumière du Sauveur !
C'est ainsi que l'Eglise elle-même était une puissance négrière : elle s'accommodait de l'esclavage et le soutenait même, le considérant comme une institution de droit divin et relevant d'un ordre naturel.

Jean MPISI, né au Congo-Kinshasa. Auteur chez L'Harmattan de nombreux ouvrages, dont : Jean-Paul II en Afrique (1980-2000), 2005 ; Le cardinal Malula et Jean-Paul II, dialogue difficile entre l'Église « africaine » et le Saint-Siège, 2006 ; Antoine Gizenga, le combat de l'héritier de P. Lumumba, 2008 ; Les prêtres africains en Occident, leur mission et restrictions vaticanes sur leur séjour, 2008.
La traite et l'esclavage des Noirs sont aujourd'hui reconnus par la communauté internationale comme un crime contre l'humanité. Un crime qu'ont commis, du XVe au XIXe siècle, en toute impunité, des chrétiens d'Europe, laïcs et ecclésiastiques, individus et Etats.
Pendant longtemps, la traite négrière a constitué une branche normale du commerce européen, faisant vivre les Etats. Des marchands négriers étaient des gens normaux, respectés, qui bâtissaient des fortunes, contribuant à l'essor des villes et des populations. Ils venaient en Afrique se ravitailler en Noirs, qu'ils capturaient au cours des razzias, ou qu'ils acquerraient auprès des potentats locaux sensibilisés à la nouvelle opération commerciale. Ils allaient les vendre en Amérique aux colons, qui les utilisaient dans leurs plantations...
Pendant longtemps également, l'esclavage, consécutif à la traite, est demeuré un fait de la société occidentale, banal, institutionnalisé, réglementé, codifié, justifié. Des juristes auprès des rois et enseignant à l'université parvenaient à donner un statut à l'esclave : pour l'essentiel, celui-ci était un sous-homme, situé entre un objet et un être humain ; mieux, il était un "bien meuble", qu'on peut obtenir lors d'une "guerre juste" ou lors d'une vente publique "légale", qu'on peut vendre à qui l'on veut, ou qu'on peut léguer à sa progéniture ou à une association publique ou privée, caritative ou autre.
Toute cette entreprise était menée au nom du christianisme : les gens prétendaient que traite et esclavage étaient conformes aux enseignements de Jésus-Christ. En les réduisant en esclavage, les Blancs pensaient que les Noirs, "descendants de Cham" (Cham, fils maudit de Noé), allaient retrouver la lumière du Sauveur !
C'est ainsi que l'Eglise elle-même était une puissance négrière : elle s'accommodait de l'esclavage et le soutenait même, le considérant comme une institution de droit divin et relevant d'un ordre naturel.

Jean MPISI, né au Congo-Kinshasa. Auteur chez L'Harmattan de nombreux ouvrages, dont : Jean-Paul II en Afrique (1980-2000), 2005 ; Le cardinal Malula et Jean-Paul II, dialogue difficile entre l'Église « africaine » et le Saint-Siège, 2006 ; Antoine Gizenga, le combat de l'héritier de P. Lumumba, 2008 ; Les prêtres africains en Occident, leur mission et restrictions vaticanes sur leur séjour, 2008.

Traite et esclavage des noirs au nom du christianisme - par Jean MPISI - Editeur L'HARMATTAN


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