Qui sont les chrétiens du coran ?
ISBN :
9782204087018
Editeur :
Auteur :
Info :
174
pages -
Broché -
2008
-
Prix 20,00 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
Pour s'y reconnaître dans les recherches actuelles sur la naissance de l'islam, il est indispensable d'éclairer au préalable deux dossiers principaux.
D'une part, décrypter le destin du courant judéo-chrétien après la destruction de Jérusalem et étudier ce que le Coran, dans son texte canonique, dit des chrétiens qu'il connaît, les nazaréniens. Puis, d'autre part, analyser ce qu'il retient et comprend de l'Ancien Testament et de l'Évangile, identifier le type de christianisme qu'il reflète, démêler la place réciproque des influences chrétiennes et des influences juives.
C'est à ce double décryptage, passionnant, que Joachim Gnilka entraîne ses lecteurs dans cet ouvrage clair et bien documenté qui fait le bilan des données fondamentales, rendues accessibles au-delà des milieux très spécialisés de l'islamologie.
Joachim Gnilka, né en 1928, titulaire de la chaire d'études du Nouveau Testament aux facultés catholiques de théologie des universités de Münster puis de Munich, est connu par ses nombreuses publications en exégèse et herméneutique biblique. Son ouvrage Jésus von Nazaret s'est imposé comme un classique. Une précédente étude comparative entre la Bible et le Coran (Bibel und Coran, aux Éditions Herder) en est à sa sixième édition.
D'une part, décrypter le destin du courant judéo-chrétien après la destruction de Jérusalem et étudier ce que le Coran, dans son texte canonique, dit des chrétiens qu'il connaît, les nazaréniens. Puis, d'autre part, analyser ce qu'il retient et comprend de l'Ancien Testament et de l'Évangile, identifier le type de christianisme qu'il reflète, démêler la place réciproque des influences chrétiennes et des influences juives.
C'est à ce double décryptage, passionnant, que Joachim Gnilka entraîne ses lecteurs dans cet ouvrage clair et bien documenté qui fait le bilan des données fondamentales, rendues accessibles au-delà des milieux très spécialisés de l'islamologie.
Joachim Gnilka, né en 1928, titulaire de la chaire d'études du Nouveau Testament aux facultés catholiques de théologie des universités de Münster puis de Munich, est connu par ses nombreuses publications en exégèse et herméneutique biblique. Son ouvrage Jésus von Nazaret s'est imposé comme un classique. Une précédente étude comparative entre la Bible et le Coran (Bibel und Coran, aux Éditions Herder) en est à sa sixième édition.
Pour s'y reconnaître dans les recherches actuelles sur la naissance de l'islam, il est indispensable d'éclairer au préalable deux dossiers principaux.
D'une part, décrypter le destin du courant judéo-chrétien après la destruction de Jérusalem et étudier ce que le Coran, dans son texte canonique, dit des chrétiens qu'il connaît, les nazaréniens. Puis, d'autre part, analyser ce qu'il retient et comprend de l'Ancien Testament et de l'Évangile, identifier le type de christianisme qu'il reflète, démêler la place réciproque des influences chrétiennes et des influences juives.
C'est à ce double décryptage, passionnant, que Joachim Gnilka entraîne ses lecteurs dans cet ouvrage clair et bien documenté qui fait le bilan des données fondamentales, rendues accessibles au-delà des milieux très spécialisés de l'islamologie.
Joachim Gnilka, né en 1928, titulaire de la chaire d'études du Nouveau Testament aux facultés catholiques de théologie des universités de Münster puis de Munich, est connu par ses nombreuses publications en exégèse et herméneutique biblique. Son ouvrage Jésus von Nazaret s'est imposé comme un classique. Une précédente étude comparative entre la Bible et le Coran (Bibel und Coran, aux Éditions Herder) en est à sa sixième édition.
D'une part, décrypter le destin du courant judéo-chrétien après la destruction de Jérusalem et étudier ce que le Coran, dans son texte canonique, dit des chrétiens qu'il connaît, les nazaréniens. Puis, d'autre part, analyser ce qu'il retient et comprend de l'Ancien Testament et de l'Évangile, identifier le type de christianisme qu'il reflète, démêler la place réciproque des influences chrétiennes et des influences juives.
C'est à ce double décryptage, passionnant, que Joachim Gnilka entraîne ses lecteurs dans cet ouvrage clair et bien documenté qui fait le bilan des données fondamentales, rendues accessibles au-delà des milieux très spécialisés de l'islamologie.
Joachim Gnilka, né en 1928, titulaire de la chaire d'études du Nouveau Testament aux facultés catholiques de théologie des universités de Münster puis de Munich, est connu par ses nombreuses publications en exégèse et herméneutique biblique. Son ouvrage Jésus von Nazaret s'est imposé comme un classique. Une précédente étude comparative entre la Bible et le Coran (Bibel und Coran, aux Éditions Herder) en est à sa sixième édition.
Avis :
L'investigation des influences juives et chrétiennes sur Muhammad et l'islam naissant est devenue la question la plus brûlante des études islamologues récentes, notamment en Allemagne. On parle de « querelle de Luxenberg », du pseudonyme de l'initiateur d'une toute nouvelle problématique de recherche à partir d'une relecture philologique du Coran.
Parti de cette reconsidération du texte du Coran, le groupe de chercheurs allemands étend considérablement la recherche à l'ensemble des problèmes de la naissance de l'islam dans le contexte de l'histoire générale du Moyen-Orient aux 7ème et 8ème siècles. Se dessine alors un processus de plus d'un siècle au cours duquel une religion nouvelle émerge progressivement de sa matrice chrétienne, plus exactement prénicéenne, un courant chrétien qui n'a pas admis le dogme trinitaire. Finalement le Coran lui-même n'aurait-il pas pour base de départ des lectionnaires liturgiques chrétiens syriens ?
Parti de cette reconsidération du texte du Coran, le groupe de chercheurs allemands étend considérablement la recherche à l'ensemble des problèmes de la naissance de l'islam dans le contexte de l'histoire générale du Moyen-Orient aux 7ème et 8ème siècles. Se dessine alors un processus de plus d'un siècle au cours duquel une religion nouvelle émerge progressivement de sa matrice chrétienne, plus exactement prénicéenne, un courant chrétien qui n'a pas admis le dogme trinitaire. Finalement le Coran lui-même n'aurait-il pas pour base de départ des lectionnaires liturgiques chrétiens syriens ?
L'investigation des influences juives et chrétiennes sur Muhammad et l'islam naissant est devenue la question la plus brûlante des études islamologues récentes, notamment en Allemagne. On parle de « querelle de Luxenberg », du pseudonyme de l'initiateur d'une toute nouvelle problématique de recherche à partir d'une relecture philologique du Coran.
Parti de cette reconsidération du texte du Coran, le groupe de chercheurs allemands étend considérablement la recherche à l'ensemble des problèmes de la naissance de l'islam dans le contexte de l'histoire générale du Moyen-Orient aux 7ème et 8ème siècles. Se dessine alors un processus de plus d'un siècle au cours duquel une religion nouvelle émerge progressivement de sa matrice chrétienne, plus exactement prénicéenne, un courant chrétien qui n'a pas admis le dogme trinitaire. Finalement le Coran lui-même n'aurait-il pas pour base de départ des lectionnaires liturgiques chrétiens syriens ?
Parti de cette reconsidération du texte du Coran, le groupe de chercheurs allemands étend considérablement la recherche à l'ensemble des problèmes de la naissance de l'islam dans le contexte de l'histoire générale du Moyen-Orient aux 7ème et 8ème siècles. Se dessine alors un processus de plus d'un siècle au cours duquel une religion nouvelle émerge progressivement de sa matrice chrétienne, plus exactement prénicéenne, un courant chrétien qui n'a pas admis le dogme trinitaire. Finalement le Coran lui-même n'aurait-il pas pour base de départ des lectionnaires liturgiques chrétiens syriens ?