Passion et mort de Michel Servet
ISBN :
9782825129371
Editeur :
Auteur :
Info :
248
pages -
Broché -
1975
-
Prix 12,00 €
Thèmes :
4e de couverture :
Le lecteur trouvera dans ce volume : 1° Un propos liminaire dans lequel Georges Haldas dit comment et pourquoi il s'est intéressé au personnage de Michel Servet. Et dans quelle perspective, pour lui, s'inscrit un procès fameux qu'à juste titre on a pu qualifier de meurtre judiciaire. Et qui, à ce titre, demeure d'une permanente actualité. 2° Une série d'informations sur la vie et l'Å“uvre de Michel Servet, ce médecin espagnol, et cet humaniste qui, en dépit d'une piété ardente, eut le singulier privilège de se voir condamné à mort, pour crime d'hérésie, à la fois par l'Eglise catholique à Vienne (en Dauphiné) et par la Réforme, à Genève. Où, après un duel théologique impitoyable avec Calvin, il monte sur le bûcher de Champel le 27 octobre 1553. Au milieu, donc, de ce XVe siècle si proche du nôtre avec ses mutations sur fond de violence. 3° Le texte intégral de la chronique dramatique inspirée à Georges Haldas par cet événement, et que Claude Goretta, avec le talent que l'on sait, devait « réaliser et imaginer pour la Télévision » (Concours des pays francophones 1975). Texte précédé d'une note dans laquelle Haldas s'efforce de montrer comment un cinéaste et un écrivain, sur la base de leurs expériences respectives, et dépassant, chacun, leurs moyens d'expression propres - l'image, l'écrit - se rencontrent, si on peut dire, en Télévision, pour « dire quelque chose ». 4° Quelques pages, enfin, de Michel Servet dont certaines magnifiques - touchant les points sur lesquels porta sa dramatique controverse avec Calvin : Trinité, Divinité du Christ, Baptême des petits Enfants, etc. L'ensemble étant dominé par cette question fondamentale, qui déborde le procès proprement dit, ainsi que le débat Servet-Calvin : Sous le poids de quelles fatalités l'Homme en vient-il, au nom d'une idéologie bénéfique - hier : Dieu ; aujourd'hui : une société plus juste, à tuer des hommes ? Question qui, elle-même, débouche dans cette autre, concernant l'avenir : Y aura-t-il moyen, un jour, d'am…
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Le lecteur trouvera dans ce volume : 1° Un propos liminaire dans lequel Georges Haldas dit comment et pourquoi il s'est intéressé au personnage de Michel Servet. Et dans quelle perspective, pour lui, s'inscrit un procès fameux qu'à juste titre on a pu qualifier de meurtre judiciaire. Et qui, à ce titre, demeure d'une permanente actualité. 2° Une série d'informations sur la vie et l'œuvre de Michel Servet, ce médecin espagnol, et cet humaniste qui, en dépit d'une piété ardente, eut le singulier privilège de se voir condamné à mort, pour crime d'hérésie, à la fois par l'Eglise catholique à Vienne (en Dauphiné) et par la Réforme, à Genève. Où, après un duel théologique impitoyable avec Calvin, il monte sur le bûcher de Champel le 27 octobre 1553. Au milieu, donc, de ce XVe siècle si proche du nôtre avec ses mutations sur fond de violence. 3° Le texte intégral de la chronique dramatique inspirée à Georges Haldas par cet événement, et que Claude Goretta, avec le talent que l'on sait, devait « réaliser et imaginer pour la Télévision » (Concours des pays francophones 1975). Texte précédé d'une note dans laquelle Haldas s'efforce de montrer comment un cinéaste et un écrivain, sur la base de leurs expériences respectives, et dépassant, chacun, leurs moyens d'expression propres - l'image, l'écrit - se rencontrent, si on peut dire, en Télévision, pour « dire quelque chose ». 4° Quelques pages, enfin, de Michel Servet dont certaines magnifiques - touchant les points sur lesquels porta sa dramatique controverse avec Calvin : Trinité, Divinité du Christ, Baptême des petits Enfants, etc. L'ensemble étant dominé par cette question fondamentale, qui déborde le procès proprement dit, ainsi que le débat Servet-Calvin : Sous le poids de quelles fatalités l'Homme en vient-il, au nom d'une idéologie bénéfique - hier : Dieu ; aujourd'hui : une société plus juste, à tuer des hommes ? Question qui, elle-même, débouche dans cette autre, concernant l'avenir : Y aura-t-il moyen, un jour, d'aménager un monde meilleur, pour un Homme meilleur, sans passer par le meurtre ? Cet « état de meurtre » dont parle Haldas (en l'opposant au sacrifice) que l'Homme ne cesse, durant des siècles, de combattre. Et dans lequel sans cesse, en le combattant, il retombe...
Georges Haldas est né à Genève en 1917, de père grec et de mère suisse. Il a étudié les Lettres à l'université de Genève et a séjourné à Paris et en Italie. Georges Haldas a dirigé plusieurs collections littéraires (russes, espagnoles, italiennes). Poète, essayiste, il est l'auteur d'une suite de chroniques (de Boulevard des Philosophes à Chronique de la Rue Saint-Ours). D'une grande pudeur envers les êtres, alliant la finesse de l'analyse des sentiments à un sens étonnant de l'observation, Georges Haldas fonde une œuvre qu'on peut considérer comme la plus intéressante et la plus solide de notre littérature.
Georges Haldas est né à Genève en 1917, de père grec et de mère suisse. Il a étudié les Lettres à l'université de Genève et a séjourné à Paris et en Italie. Georges Haldas a dirigé plusieurs collections littéraires (russes, espagnoles, italiennes). Poète, essayiste, il est l'auteur d'une suite de chroniques (de Boulevard des Philosophes à Chronique de la Rue Saint-Ours). D'une grande pudeur envers les êtres, alliant la finesse de l'analyse des sentiments à un sens étonnant de l'observation, Georges Haldas fonde une œuvre qu'on peut considérer comme la plus intéressante et la plus solide de notre littérature.