Les origines intellectuelles de la révocation de l'Édit de Nantes
ISBN :
9782862721101
Editeur :
Auteur :
Info :
198
pages -
Broché -
1997
-
Prix 27,44 €
Thèmes :
Statut :
Neuf
4e de couverture :
En révoquant l'Édit de Nantes, en octobre 1685, Louis XIV et ses ministres n'interdisent pas seulement l'exercice de leur religion à un million de protestants. Ils mettent également fin, dans le royaume, au débat qui opposait, depuis près d'un siècle, leurs représentants au catholicisme et qui concernait, en un temps qui voulait croire, la question majeure pour un chrétien : la définition de l'orthodoxie.
La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles sy trouvent, pourtant.
Jacques Solé, professeur à l'Université de Grenoble, est un spécialiste de la littérature et de l'histoire du XVIIe siècle.
La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles sy trouvent, pourtant.
Jacques Solé, professeur à l'Université de Grenoble, est un spécialiste de la littérature et de l'histoire du XVIIe siècle.
En révoquant l'Édit de Nantes, en octobre 1685, Louis XIV et ses ministres n'interdisent pas seulement l'exercice de leur religion à un million de protestants. Ils mettent également fin, dans le royaume, au débat qui opposait, depuis près d'un siècle, leurs représentants au catholicisme et qui concernait, en un temps qui voulait croire, la question majeure pour un chrétien : la définition de l'orthodoxie.
La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles sy trouvent, pourtant.
Jacques Solé, professeur à l'Université de Grenoble, est un spécialiste de la littérature et de l'histoire du XVIIe siècle.
La controverse confessionnelle du XVIIe siècle n'a plus guère, aujourd'hui, bonne réputation. On lui accorde rarement le mérite d'avoir été un des laboratoires du progrès intellectuel. Marquée par les habitudes détestables de la polémique, elle cause, de plus, quelque honte à des chrétiens influencés par l'œcuménisme à la mode et soucieux de se démarquer d'un héritage plus violent que charitable. Qui d'ailleurs, cherchait, dans ce fatras, les sources des Lumières ? Elles sy trouvent, pourtant.
Jacques Solé, professeur à l'Université de Grenoble, est un spécialiste de la littérature et de l'histoire du XVIIe siècle.